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Fred E
10 abonnés
310 critiques
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2,5
Publiée le 27 juillet 2011
Une enquête est menée dans ce film sur fond de conflit entre les deux côtés de la Corée. L'aspect touchant du film est l'humanité qu'il existe entre les soldats ennemis mais la réalisation manque de punch et de rebondissements. Il y a trop de longeurs à mon gout.
Un début certes un peut amère, mais la suite est très prometteuse, étonnante et brillante de simplicité pour un film de guerre qui parle de la division des deux Corées. On retrouve avec plaisir l'équipe de "Old Boy" et de "A bittersweet life" dans un drame magistral qui, je crois, fait parti des grands vainqueurs du box-office Coréen. Park Chan Wook filme ici un film entre "Furyo" et "L'été de Kikujiro", un exemple de maîtrise et de style, ou comment les sentiments des hommes peuvent être déviés par les barrières militaires et politiques. "JSA" dénonce à travers la nudité de son récit la barbarie d'un pays qui perd la tête. Très fort. Très troublant. La sincérité de ce Park Chan Wook qu'on ne reconnait pas et de ces acteurs encore frais font de "JSA" un véritable chef d'oeuvre. Prometteur.
Vu en vo et ce n'etait pas facile a suivre mais c'etait assez bien construit il y a de bons acteurs (auparavant vu ds les films du mm real, dc des tetes connues) c'est assez interessant meme si il y a une certaine ambiance un genre un peu plat qui se degage de ce film ca s'ameliore vers la fin
Avant d'entamer sa trilogie cruelle et vengeresse, Park Chan-wook nous livrait œuvre profondément mature. JOINT SECURITY AREA (Zone de Sécurité) traite d'un sujet délicat (politiquement) car encore d'actualité : la division de la Corée. C'est avant tout une histoire d'amitié, une amitié impossible entre militaires du Sud et militaires du Nord. C'est l'histoire de trois individus qui étaient destinés à se rencontrer à Panmunjom, dans la zone interdite. Leur rencontre est un portrait de notre époque, aussi paradoxale que la situation actuelle de la péninsule. Panmunjom est un lieu qui symbolise la séparation de la Corée et aussi un lieu strictement interdit aux coréens. Ce lieu est réel mais reste hors de portée, tout a donc été recréé (à l'échelle réelle) pour les besoins du film, d'une façon la plus réaliste possible. En fait JSA nous dit que les coréens du Nord sont aussi des êtres humains et que ceux du Sud peuvent vivre avec eux. Le casting est très réussi, de Ong Kang-ho (THE FOUL KING) au charismatique Lee Byung-hun (A BITTERSWEET LIFE) en passant par la belle Lee Young-ae, héroïne de LADY VENGEANCE... Idem pour les effets spéciaux (réussis aussi) - il y a pas mal d'infographie, utilisée par exemple pour les scènes d'explosion, mais qui se fond bien dans l'image. Au final, JOINT SECURITY AREA est une œuvre poignante, humaniste, intelligente, sincère. Rarement une film (sinon peut-être du même auteur OLD BOY) ne m'aura autant remuer. On y voit (une fois encore) toute la maitrise du réalisateur coréen Park Chan-wook, qui prouve si besoin est qu'il joue définitivement dans la cour des grands. À (re)découvrir absolument !
Un excellent thriller sur fond de tension entre Corée du Nord et du sud. Pays partagés entre leur désir de fraternité, et la paranoïa qui mène à la folie meurtrière. Bien avant « Old boy » Par Chan Wook fait déjà preuve ici de maîtrise et daudace formelle dans sa mise en scène, même si « J.S.A. » reste un peu plus « classique » dans sa forme.
Ayant découvert JSA il y a peu, j'avais déjà vibré pour la vision de Park Chan Wook qui s'avère très moderne et malgré respectueuse de principes cinématographiques importants et historiques. Il ne brise pas les codes, mais se permet de jouer avec, d'en créer de nouveaux. Ainsi JSA se veut typiquement orienté vers l'international. Avec un casting international, une portée politique indéniable , le film touche. Il recevra d'ailleurs un prix du festival du film asiatique de Deauville.
Mais s'il vise le marché international il n'en reste pas moins un film à l'identité et à l'image magnifiquement coréennes. Le cinéma coréen se laisse apprécier, on goûte toute sa fraicheur avec JSA. Par certains côtés, on croirait presque que Park Chan Wook s'inspire de Tarantino, qui le récompensera à Cannes des années plus tard. On le croirait car la musique est un personnage du film, il bouscule la narration, éclatée comme un Pulp Fiction.
On passe d'ambiances fraternelles et humanistes à massacres et drames politiques en un quart de seconde et le tout donne un film tout simplement brillant. Deuxième meilleur succès du cinéma coréen, ce n'était pas volé.
Mais obscurci par le succès de la trilogie Vengeance, JSA n'est pas un film à oublier dans un placard. Il faut le découvrir. Onze années après sa sortie, il démontre toujours une valeur morale impressionnante, un talent manifeste pour la mise en image des acteurs, pour la mise en lumière de ce sombre scénario.
Bref, on peut ne pas aimer, mais il serait bête de ne pas avouer toutes les qualités de ce film et d'une grande période du cinéma de Park Chan Wook.
Park Chan-wook nous livre un portrait hors normes du conflit coréen. On rit, on pleure, on s'inquiète, on s'étonne... Un scénario solide sur un sujet qui nous dépasse un peu en Europe, et une caméra toujours en mouvement. Encore une fois un film coréen a voir absolument !
Ayant été bluffé par Sympathy for Mr. Vengeance puis par le magistral Old Boy, j'étais très curieux de voir J.S.A. Bien que radicalement différent de ses autres films, JSA n'en est pas moins intéressant. Park Chan-Wook joue avec nos nerfs et parvient à redéfinir les codes de la narration, ce qui en fait un film bien plus intéressant que Basic de John Mc Tiernan (déjà très bon). Park Chan-Wook fait toute la différence grâce à la beauté de ses personnages. Il traite le thème de la culpabilité comme personne. Ses films sont très humains.
Un chef d'oeuvre tout simplement. Pourquoi 4,5/5 alors ? Il faut dire que certains plans et certains mouvements de caméra ne sont pas encore au point. Cela ne vaut pas les films suivants de Park Chan Wook, ou l'on est forcé de constater l'évolution positive de ce réalisateur. Disons le d'emblée, il faut voir ce film, loin de la violence exubérante du réalisateur Coréen, ce film narre la situation entre les 2 corées, situation au combien intéressante qu'elle est toujours d'actualité ( et pour combien de temps ... ) et très bien traitée ici. On y retrouve la fleur des acteurs coréens portée par un Lee Byung Hun merveilleux ! Une histoire d'amitié, un drame, une réconciliation souhaitée mais impossible. A voir a-b-s-o-l-u-m-e-n-t !
Une pure merveille sur l'amitié, une mise en scène parfaite, des musiques géniales, des acteurs époustouflants, Park Chan Wook est vraiment un des meilleurs réalisateurs coréens (avec Kim Ki-Duk et d'autres bien sur ^^)
Ce film est intelligent sur tous les plans : divertissant, politique, humaniste et artistique. Ici la créativité est au service de la dénonciation des pouvoirs internes et externes et de leurs petits arrangements. Au-delà de La Corée, cette œuvre nous ramène à d’autres pays du monde, maltraités eux-aussi par les pouvoirs en place ! Elle est, de plus, intemporelle. Les acteurs sont excellents, la photographie aussi, le scénario nous tient en haleine et la réalisation de Par Chan Wook est irréprochable ! Un film à ne pas manquer !
Un chef d'oeuvre. Un film incontournable que tout le monde doit voir. Je viens de le voir en DVD, je suis encore sous le coup de l'émotion... Réalisation magnifique et musique du regretté Kim Yong Sook.
Joint Security Area (JSA) est un film utile et indispensable. Ce film démontre qu'à travers les frontières construites par les humains entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, il y a des émotions et celles-ci ne peuvent pas s'arrêter à des démarcations entre deux territoires. La vie fabrique de l'espoir, la réalisation laisse planer ce sentiment. Park Chan-Wook montre dans son film la mort de façon violente. Park Chan-Wook réalise un film sur ce conflit de manière dépassionné intelligent et nécessaire. Il montre qu'à partir d'une rencontre cela peut engendrer une étincelle et conduire à un incendie pour terminer à un embrasement. Les acteurs du film sont très bons et on peut percevoir tout le mal être que cette situation provoque à travers leurs regards à des moments du film. Film à voir reposé pour en comprendre tout l'aspect cérébral des acteurs dans cette opposition très complexe.
Exposer tout le dilemme d'un pays séparé en deux, c'est ce que parvient à faire JSA. Utiliser une simple relation entre frères pour amener son récit à une vision globale de la Corée, montrer comment les gens sont à la fois proches et différents. C'est tout simplement brillant, et ça ne se contente pas de dévoiler des faits, Park Chan-wook livre une vraie histoire extrêmement prenante, très bien mise en scène. On retrouve déjà un tic de mise en scène qu'on retrouve beaucoup dans ses premiers films, ces plans séquences qui filment une discussion en étant au milieu des personnages, et qui balayent pour voir les personnages parler tour à tour. Et Song Kang-ho livre une de ses meilleures performances. Encore une fois, un film qui ne se raconte pas, mais qui se vit intensément.