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    Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon
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    chrischambers86
    chrischambers86

    14 054 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2011
    Superbe rèflexion d'Elio Petri sur la police et les lois! On connait l'argument de "Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon": un policier, hautement placè, tue sa maîtresse, puis accumule les preuves contre lui, afin que l'enquête le dènonce et que ses chefs soient obligès de l'arrêter! Petri nous fait une dèmonstration d'une rigueur et d'une logique implacables, nous trace le portrait d'un homme (magistralement interprètè par Gian Maria Volonte, au jeu brechtien très "distanciè"), ainsi qu'un remarquable portrait de fasciste! Film politique par excellence, puisque le fascisme du personnage se traduit ici dans tous les domaines de son existence, professionnels aussi bien que privès, ce mèlange-choc de dènonciation politique et de dèlire pathologique reste une oeuvre phare du cinèma italien des annèes 70! Signalons ègalement la magnifique musique d'Ennio Morricone...
    Estonius
    Estonius

    3 526 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 juin 2017
    Un film didactique se doit d'avancer dans sa démonstration, sinon il fait du surplace, et c'est effectivement ce qui se passe. Alors on meuble avec des flashbacks répétitifs qui se trainent, des démonstrations bien lourdes (alors qu'on a déjà tout compris). Et plus ça avance plus ça s'enfonce dans le grotesque à l'instar de la dernière scène d'une absurdité sans borne. Un film sans finesse, manichéiste et filmé à l'esbroufe. Quant à Gian Maria Volonte, suivant son appréciation on dira soit qu'il en fait des tonnes, soit qu'il n'est pas bon, mais son personnage est lourd. Un film daté et surestimé
    selenie
    selenie

    6 385 abonnés 6 218 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2019
    Ce qui est intéressant c'est que le Docteur pousse les enquêteurs dans le bon sens, alors qu'il semble impossible pour les subalternes d'imaginer que leur patron est le coupable. Cependant, les flash-backs alourdissent un peu le propos, pour ne pas dire un peu superflus. Mais surtout Gian Maria Volonte en fait des tonnes, surjouant à outrance quasiment chaque scène faisant le show littéralement ce qui retire toute crédibilité à l'enjeu. La démonstration sur l'impunité des puissants est justement très démonstratif, l'intrigue et sa ligne directrice est prenante et judicieuse, dommage que l'absurde arase le propos. Le compositeur du film est Ennio Morricone, fidèle de Leone, et signe une partition cultissime qui n'est pas pour rien dans la postérité du film.
    Site : Selenie
    AMCHI
    AMCHI

    5 954 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2011
    Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon ou le film politique italien dans toute sa splendeur, une farce dénonciatrice mise en scène sous la forme d'un polar avec un Gian Maria Volonte époustouflant (un film à voir à tout prix en VO pour savourer davantage sa prestation). Il y a aussi une musique très belle de Morricone ; un excellent portrait de ce directeur de police à qui le pouvoir à corrompu l'esprit.
    cylon86
    cylon86

    2 560 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2014
    Avec ce film, Elio Petri dénonce avec force les hautes institutions italiennes, corrompues par le pouvoir qu'elles ont et obéissant à leur propre logique. "Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon" nous raconte l'histoire saisissante d'un commissaire de police qui tue sa maîtresse, fait exprès de laisser des preuves derrière lui et n'hésite pas à relancer l'enquête quand elle est au point mort. Bravade suicidaire certes quand on voit que sa culpabilité est évidente mais personne, et surtout pas ses collègues, ne semble s'en rendre compte malgré tous les efforts qu'il fait pour être déclaré coupable. Au-delà de cette histoire se cache un message qui en dit long sur l'Italie du début des années 70, rongée par le fascisme qui va jusqu'à occuper la vie privée du personnage. Dans le rôle principal, Gian Maria Volonte est fabuleux, vraiment habité par son rôle à la limite de la schizophrénie. Radical et sans concessions que ce soit dans sa forme ou dans son propos, le film est un jalon important dans l'histoire du cinéma italien. Partition superbe d'Ennio Morricone.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 209 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2014
    Le film d’Elio Petri occupe vraiment une place à part dans l’histoire du cinéma italien, sans doute due à l’osmose entre le scénario , la musique et le jeu proprement halluciné de Volonte. La musique si particulière de Morricone renforce l’aspect subversif du propos déjà intrinsèquement très appuyé mais qui se trouve décuplé par ce mélange entêtant de mandoline et de guimbarde. Le commissaire parvenu aux plus hautes fonctions de l’administration policière, homme de pouvoir par excellence, aime à se faire infantiliser par sa jeune maîtresse dans des jeux de rôles sadomasochistes où sa fonction et son institution sont systématiquement tournées en ridicule. Ce jeu qu’il à lui-même institué, a fini par créer chez lui une sorte de schizophrénie devenue insupportable tant la jeune femme s’y engouffre avec délice. C’est avec la plus grande décontraction qu’il pousse un jour le jeu de rôle à son terme laissant la belle, inanimée sur le sol. Méthodiquement, il laisse les traces visibles de son forfait. Pourquoi cette bravade suicidaire ? Sans doute pour mesurer son pouvoir ou le degré de corruption d'un grand corps d’Etat qui ne peut pas imaginer que sa tête soit malade . Effaré il avance dans l’enquête sans aucune précaution voyant que sa culpabilité, énorme comme le nez au milieu de la figure est invisible aux yeux de tous ses condisciples. Pour illustrer ce propos, Petri nous gratifie d’une scène incroyable où Volonte et un de ses agents déambulent parmi les empreintes géantes du commissaires étendues comme autant de preuves flagrantes. On est saisi du même vertige jubilatoire que Volonte ,dont le jeu fait souvent penser à celui de Michel Bouquet, qui peut donner l’impression de rouler a plus de cent à l’heure sur une route de montagne sans jamais tomber dans le précipice. C’est ce sentiment de ne plus faire partie du commun des mortels qui mine sans doute le commissaire et le pousse à cet aveu final dont on n’est même pas sûr qu’il sera entendu. Petri jugeant sans doute qu’il va se faire abattre par la censure choisit d’inscrire cette scène finale dans un rêve pour atténuer la charge contre les institutions de son pays. A plusieurs reprises les attitudes oratoires de Volonte rappellent les poses extatiques du Duce comme pour mieux confronter le spectateur au sentiment de puissance qui aveugle celui qui ne rencontre plus la contradiction. Un chef d’œuvre qui est sans doute daté dans son imagerie mais qui garde toute la puissance de la lucidité du réalisateur sur les rapports de l’homme face au pouvoir. A chaque décennie un remake devrait être fait pour observer le caractère intemporel du pamphlet de Petri. Un chef d’œuvre bien mis en relief dans un magnifique DVD de chez Carlotta qui rend hommage à ce metteur en scène méconnu qu’était Elio Petri.
    Julien D
    Julien D

    1 218 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2014
    Plus qu’une démonstration par l’absurde de la justice à deux vitesses du système politico-juridique italien, Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon est un pamphlet d’un cynisme glaçant sur les abus du pouvoir en place. L’inoubliable prestation de Gian Maria Volonte, qui réussit à faire transparaitre à la fois une froideur implacable et une culpabilité dévorante, donne à ce fleuron du cinéma politique italien des années 70 une puissance évocatrice du rapport entre la nature humaine et la tendance qu’a tout système politique établi à tendre vers une forme quelconque forme de tyrannie. Car c’est bien cette déviance fasciste que dénonce Elio Petri en montrant les dessous de cette police politique qui, sous prétexte de défendre la démocratie, refuse d’admettre la culpabilité de son responsable mais invente des prétextes pour réprimander des innocents. La bande originale signée par Ennio Morricone participe également à rendre mémorable ce chef d’œuvre de cruauté morale.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 782 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 avril 2021
    La scène d'ouverture du film est géniale mais dans l'ensemble je l'ai trouvé très décevant. Le point de vue politique sur les citoyens au-dessus de tout soupçon est exprimé avec toute la subtilité d'une massue et le personnage principal est à la fois antipathique et peu crédible. La réponse à la question quelle est la motivation du personnage ne devrait pas être pour prouver un point politique que le réalisateur veut faire. Je ne suis même pas antipathique à la politique mais je pense simplement qu'elle n'est pas exprimée efficacement dans un long métrage s'il manque une caractérisation plausible. Bien sûr on pourrait opter pour la satire pure et simple mais bien qu'il ait flirté avec cette approche Petri s'en tient a l'essentiel et cela ne fonctionne pas parce que l'intrigue est artificielle...
    this is my movies
    this is my movies

    719 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2019
    Son credo à lui, plutôt que de choisir un camp idéologique, c'est, avec ce film, de montrer la corruption du pouvoir, son emprise sur un homme, et encore plus un homme qui commet un crime pour démontrer sa supériorité. Superbement incarné par Gian Maria Volonte, ce commissaire de police, qui restera anonyme, tue sa maîtresse, laisse des indices l'inculpant, avant de nier face aux preuves et de faire accuser d'autres personnes, tout en vivant des tourments en raison d'une schizophrénie morale qui le ronge. Parfois trop hystérique, comme souvent avec les films italiens, le film est parfois pénible à suivre, mais sa conclusion, terrible, achève la démonstration : le pouvoir corrompt et toute la chaîne est pourrie, et le commissaire est finalement bien petit face à ses supérieurs. Désarmant, et pourtant tellement significatif. Mise en scène acérée, soutenue par la superbe musique d'Ennio Morricone, avec une ritournelle dont lui seul a le secret, et sur laquelle il opère d'infimes variations, épousant la chute mentale de ce anti-héros. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    pierrre s.
    pierrre s.

    447 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 octobre 2019
    Une idée de départ géniale mais un film qui malheureusement l'est beaucoup moins. La faute au sur-jeu des comédiens et à de nombreuses longueurs. A noter tout de même, la magnifique BO d'Ennio Morricone.
    Loïck G.
    Loïck G.

    343 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2013
    Petri souffle le chaud et le froid sur cette formidable enquête policière dont le coupable s’affiche au grand jour , alors que dans les coulisses les hommes de l’ombre s’agitent et se voilent la face … A ne pas manquer !
    Pour en savoir plus
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    306 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2010
    En plein dans l'air du temps un film plein de vérités, et révélant une puissante equipe de politiciens d'un pays en pleine croisade morale être en fait des sombres beaufs essentiellement mûs par l'argent, et par une intrigue policière à ne pas dévoiler pour ceux qui ne l'ont pas vu. Duplicité, complaisance et désinformation quand tout va "presque bien"...
    Hotinhere
    Hotinhere

    580 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Afin de prouver l’impunité qu’offre la loi à des puissants comme lui et le degré de corruption de l’état, le chef de la brigade criminelle commet un meurtre gratuit en semant des indices qui l’accusent. Un film de cinéma politique saisissant et intéressant, brillamment interprété, porté par gimmick musicale entêtante de Morricone.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    286 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2020
    Démonstration satirique jusqu'au grotesque du pouvoir policier en Italie à l'époque, tout autant que de l'effroyable anarchie politique qui traversait la société, ce film d'Elio Petri prend une dimension quasi prophétique sur ce qu'est devenue l'Italie dans les décennies suivantes. Il offre surtout, au-delà de ses qualités plastiques indéniables et de son ton corrosif, un écrin de choix pour Gian Maria Volonte, dont le personnage atteint à une perversité et un machiavélisme sans bornes, et que son talent exalté sert magnifiquement. Il était déjà rare, et encore aujourd'hui, de concevoir un film centré sur une figure aussi malsaine et qui parvienne à garder l'intérêt jusqu'au bout. Jouant de tous les clichés jusqu'à la limite de l'exagération (limite parfois franchie), cette satire typique d'un certain cinéma italien s'avère être un exercice périlleux et pourtant rondement mené.
    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2012
    Gian Maria Volonté tue sa maitresse et laisse des preuves accablantes contre pour qu'il soit arrêté. Seulement personne ne veut croire en sa culpabilité et ses collègues font tout pour éviter de le tremper dans cette histoire de meutre. Mais pourquoi ne veulent-ils pas l'arrêter? Vous comprendrez très vite pourquoi... Un film réalisé en 1970, dans une Italie où le ton contestataire commencait sérieusement à se faire entendre

    Elio Petri signe un réquisitoire des plus violents contre les hautes autorités: dans le cas présent contre les forces de police qui profitant de leur pouvoir usent des moyens les plus ignobles et radicaux pour obtenir ce qu'ils veulent. Il y a également une critique sur la mégalomanie de l'homme: Gian Maria Volonté est typiquement cet homme mégalomane, haut placé, puissant et qui se croit tout permis.

    Ce même Gian Maria Volonté nous offre ici une prestation vraiment époustouflante. Le tout est réalisé sur une musique culte du grand Ennio Moriconne.
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