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ConFucAmuS
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952 critiques
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2,0
Publiée le 9 mai 2020
Mel Brooks, c'est un style. Une approche à mi-chemin entre les délires des Monty Python et la parodie par la ZAZ et assimilés. Son crédo, les grands mythes qu'il malmène à coups d'anachronismes et de gags puérils. On ne va pas s'en plaindre, c'est toujours un plaisir de voir certains contes populaires tournés en dérision. Le problème, c'est qu'en 1993, Mel Brooks n'est plus au top de son inspiration et se montre souvent en décalage avec le tempo comique. Pour un paquet de flèches décochées, de la plus grasse à plus piquante, peu atteignent leur cible. Au noir, je placerai les savoureux clins d'œils à Kevin Costner ou l'explication de la circoncision. Le jeu volontairement outrancier de Cary Elwes et Roger Rees (shérif bafouilleur de Rottengham) sont les plus grands fournisseurs de sourire venant de Sacré Robin des bois. En dehors de ça, les projectiles à fragmentation humoristique touchent péniblement la zone d'honneur, quand elles arrivent à quelque part (ce qui n'est pas le cas des nombreuses séquences en chanson). Du Mel Brooks mineur, mais le cinéaste peut se rassurer car sa renommée l'a dépassée. La même année débarquait Hot Shots ! 2, mètre étalon de la parodie qui claque les abdos, dont le triomphe doit beaucoup à l'artiste rigolard.
Comme tout film de Mel Brooks, il y a beaucoup d'idées de gags, souvent aburdes , quelques fois droles. Mais au bout d'un moment, l'overdose nous guette. Le rythme de cet humour americain pur est assez dur a tenir jusqu'a la fin du film. C'est marrant bien sur, mais de préférence a regarder entre amis.
l'ayant vu étant jeune, j'en gardais un bon souvenir. on reconnait bien la pate Mel Brooks, mais hormis quelques gags qui font sourire, on est en droit de se dire que ce film à mal vieilli. Dommage car c'est un plaisir de retrouver Cary Elwes!
Mel Brooks parodie à la fois le Robin des Bois de 1938 avec Errol Flynn, et la version avec Kevin Costner. L'humour est souvent débile et absurde, mais fonctionne bien, et le rythme ne faiblit pas. Par ailleurs, Cary Elwes est très amusant dans un pastiche à peine exagéré de Flynn. Les amateurs de l'humour Brooks apprécieront, les autres seront sans doute décontenancés.
Avec cette parodie de Robin Hood, qui détourne les codes et de la légende tant de fois représentées au cinéma et du long métrage de Kevin Reynolds sorti deux ans auparavant (1991), Mel Brooks apporte tout son savoir-faire en matière de comédie-spectacle : sa formation d’acteur de théâtre et de dramaturge se ressent ici à la fois dans le découpage des séquences, agencées comme autant de scènes composent un acte dramatique, dans le soin apporté au décor qui jamais ne se cache d’être un artifice – on ne cesse de jouer avec lui, de le déplacer, de le commenter –, dans la précision d’une direction d’acteurs qui justement feint l’improvisation. Les chorégraphies rappellent que le cinéaste aime les spectacles musicaux et Broadway, en témoigne son premier chef-d’œuvre oscarisé, The Producers (1968), qui montrait l’élaboration d’un show conçu pour être le pire possible. Cela confère au film un dynamisme et une hétérogénéité appréciables, porte ouverte à l’imaginaire grand enfant des scénaristes, des comédiens ainsi que des doubleurs français qui s’en donnent à cœur joie – tous les grands noms du doublage français s’y retrouvent et apportent leur grain de folie. Son titre porte d’ailleurs l’idée d’un collectif tout aussi important que le nom qui les rassemble : Robin Hood: Men in Tights nous offre une parodie hilarante et très bien mise en scène à ne bouder sous aucun prétexte.
Parodie de l’univers de Robin des Bois se basant notamment sur le film de Kevin Reynolds sorti deux ans plus tôt, Sacré Robin des Bois synthétise tout le savoir-faire de Mel Brooks (réalisateur connu pour des parodies comme Dracula, mort et heureux de l’être) dans un film tournant totalement en dérision la légende du célèbre héros médiéval, ici incarné par le talentueux Cary Elwes (Hot Shots, Dracula, Menteur menteur, Saw) avec la VF reconnaissable de Jim Carrey. Malgré pas mal de traits d’humour lourdingues, le comique est suffisamment bien construit pour faire perdurer ce film comme un classique des années 1990.
Les personnages ne se prennent vraiment pas au sérieux, comme le shérif de Rottengham qui se fait souvent ridiculiser en plus de mélanger ses mots, et le prince Jean avec son air bête et sa mouche qui change plusieurs fois de place sur son visage. Jouée par Amy Yasbeck (Junior le terrible, The Mask, Dracula mort et heureux de l’être), Lady Marianne chante dans son bain comme une princesse Disney et porte une culotte en métal avec une serrure dont seul son élu aurait la clé (« Si vous restez trop dans cette baignoire, notre matériel va rouiller »).
Certains passages parodient plus directement Robin des Bois prince des voleurs : incarné par Dave Chappelle (le comique ridiculisé dans Professeur Foldingue), l’allié musulman de Robin s’appelle Atchoo (auquel on lui répond plusieurs fois « À vos souhaits ! ») ; la sorcière Latrine (dont la famille s’appelait « Chiotte » les siècles précédents) est encore plus laide et abêtie ; Robin fait même directement référence à Kevin Kostner quand il affirme que contrairement à son prédécesseur, il ne danse pas avec les loups.
D’autres font également écho à Mel Brooks. Jouant lui-même le personnage du rabbin, il lance un clin d’œil à une de ses chansons des années 1980 en disant à Richard Cœur de Lion que c’est bon d’être roi. Lorsque Robin nomme Atchoo comme le nouveau shérif, ce dernier fait référence au film Le shérif est en prison, également réalisé par Mel Brooks, en disant que ça a bien marché. Le film Les Blancs ne savent pas sauter est même cité quand Robin se rate en voulant sauter sur son cheval.
Moi l’humour Mel Brooks, je suis assez client. Après ce n’est pas toujours remarquablement subtil et (comme souvent) cela devient vite répétitif la faute à un véritable travail d’intrigue, mais bon, pour moi ça passe.
Mel Brook parodie Robin des Bois. C'est drôle par moment, un peu lourd à d'autres. L'humour est souvent assez absude, on peu donc l'identifier à l'humour british bien que certains gags soient très américains. Le scénario n'est pas exceptionnel, et les longueurs sont beaucoup trop nombreuses La parodie est sympa mais rien à voir avec "Frankenstein Junior", le meilleur de Mel Brooks.
Je me suis bidonner du généréque de début jusqu'à la fin, les gags et les sketchs sont énormes et même après plusieurs visionnage ont redécouvre des passages ou des répliques qui tuent. Enorme.
Une comédie hilarante qui brasse à peu près tous les Robins des bois ayant existé (Errol Flynn, Kevin Costner ou encore le renard de Walt Disney...). Gags, jeux de mots, absurdités, hommages, tout y passe !
D’habitude, je suis assez friand des comédies de Mel Brooks. Or, avec Sacré Robin des Bois, la sauce n’a pas prise. Je suis fort déçu de cette parodie, en particulier du début, qui est très mauvais. Si tout le film était de la même qualité que la première demi-heure, j’aurais alors pu octroyer la note d’une seule étoile. Heureusement, la seconde partie du film gagne en qualité. Mais le début de ce film est vraiment pathétique et n’accroche même pas un sourire. Heureusement que le film ne dure pas plus d’une heure et demie, car vers la fin, il devient assez lourd. J’aime bien Mel Brooks, mais des fois, certains gags ne passent pas, comme les blacks en collant au début du film qui font une chorégraphie rap. Ça casse l’ambiance du film. Par contre, les séquences avec l’aveugle sont pas mal trouvées. Bref, il y a des hauts, mais surtout des bas. En même temps, je ne dois pas trop me plaindre, vu que le DVD ne m’a coûté que 50 cents.