Votre avis sur L'Heritier des Mondesir ?

2 critiques spectateurs

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Publiée le 2 mai 2019
Là, je l'ai bien comme il faut en travers... Avoir recours aux services de ces deux monstres sacrés que sont Fernandel et Jules Berry, pour les faire jouer dans un tel navet, ça m'attriste vraiment. En voyant ça, c'est-à-dire Fernandel tenant plusieurs rôles, je pensais à un truc similaire au "Mouton à cinq pattes". Chaque personnage a son histoire. Mais en fait non. On ne se consacre qu'à un seul. Le baron est plus que secondaire. Malgré une simplicité bien plus qu'apparente, cet "Héritier des Mondésir" aurait pu être bien. Mais il aurait fallu choisir un tout autre angle d'attaque. Déjà, ne pas mettre autant de temps avant de faire intervenir l'élément déclencheur. Ensuite, jouer davantage sur le fait que le sort de l'ex-facteur, devenu baron, soit étroitement lié à celui d'Erika. Et par jouer davantage, je veux dire imaginer une espèce de course poursuite entre Fernandel et Popesco. Tout en gardant une place pour l'astrologue. Et surtout, garder cette idée géniale du paradis et de la pomme de vérité. Au lieu de ça, on s'ennuie. L'histoire est d'une pauvreté folle. Il ne se passe rien avant une heure de film. Et encore, ce qu'il se passe n'est franchement pas folichon. La fin est même franchement ridicule. J'aime beaucoup Fernandel, mais là, je ne peux tout simplement pas, même par clémence, mettre une petite étoile.
1,5
Publiée le 5 juillet 2024
Le facteur Bien-Aimé est amoureux de la postière du village mais, devenu l'héritier surprise d'un aristocrate, il tombe sous le joug d'une aventurière (Elvire Popesco) et de son complice (Jules Berry).
En facteur indiscret ou en amoureux éconduit, le personnage de Fernandel fait d'abord illusion. Plus tard, en nouveau riche apeuré par des prédictions astrologiques, Bien-Aimé épouse surtout les approximations d'un scénario toujours plus bête.
La comédie d'Albert valentin ne brille pas en effet par sa subtilité: le scénario et les personnages sont ceux du nanar, pas, hélas, le nanar jubilatoire à force d'inepties, mais celui, plus courant, tout simplement ennyeux. On sauvera quelques séquences du film, tels des dialogues entre Fernandel et Jules Berry, brillants comédiens même dans le cabotinage, telle cette scène étonnante et éminemment kitsch ou Bien-Aimé se retrouve momentanément propulsé spoiler: au paradis, aux côtés de ses prestigieux ancêtres aristocratiques, tous composés par l'acteur évidemment.
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