Je viens de le revoir et c'est toujours un bon film qui a pas pris une ride, c'est bien mené et bien rythmé ça manque de rebondissement mais ça passe, Bruce Willis et Richard Gere sont excellent.
Toujours un plaisir de revoir ce sympathique thriller de Michael Caton-Jones. Le Chacal, qui aurait bien pu s’appeler Le Caméléon, bénéficie d’un chouette casting d’où ressortent évidemment le classieux Richard Gere et l’étonnant Bruce Willis à contre emploi, leur mano a mano est plutôt intense, sans parler des nombreux rebondissements. La mise en scène est bonne, la musique également et beaucoup de scènes sont empruntes d’un beau suspens. Dommage finalement que la durée soit mal dosée car on perd pas mal en percussion, ça reste tout de même un classique des 90’s.
Ça fait plaisir de voir Bruce Willis loin de ces habituels rôles de sauveur du monde. Dans Le Chacal, il est un tueur sociopathe glaçant et je me demande, en dehors de John McClane, si ce n'est pas une de ses meilleures performances. J'aime bien aimé cette chasse à l'homme avec Richard Gere et Sidney Poitier. Ce chacal est vraiment insaisissable. C'est un véritable caméléon. Il a toujours une longueur d'avance sur la FBI. Après, ça reste un film policier/action américain. C'est-à-dire qu'il faut un quota de morts relativement important (pourquoi laspoiler: Russe d'ailleurs ? Snif , des explosions finales, un méchant qui bien qu'ayant montré sa supériorité écrasante pendant deux heures doitspoiler: mourir mais comme c'est Bruce Willis il faut bien lui vider un chargeur entier dans le corps et un ancien terroriste qu'on peut laisser filer en regardant cinq minutes ailleurs. Pas mal de facilités, donc pour offrir une bonne fin pas trop frustrante. Il suffit de se laisser embarquer par ce jeu du chat et de la souris grâce à ses bons acteurs sans trop se soucier de la cohérence de l'ensemble.
Dans lequel il est fait la démonstration qu'en 1998, les ordinateurs à commande vocale en langage naturel existaient déjà. Il aura fallu attendre 25 ans pour que le monde s'enflamme en découvrant ChatGPT ! À part cette anecdote de geek, Le Chacal se regarde sans passion. Certes, c'est bien joué et bien tourné, mais cet homme seul face au FBI manque de crédibilité. Notons quand même les efforts de déguisement que fait Bruce Willis, ce qui semble beaucoup l'amuser. Mais l'acteur ne sait pas jouer les méchants. Alors il a beau tuer tout un tas de gens, on n'y croit pas. Dommage.
Il y a deux films en un, le premier avec Bruce Willis, le second avec Richard Gere. Chacun fait son truc de son côté et puis quand cela s'impose, ils se croisent sans vraiment se donner la réplique. Est-ce qu'il aurait fallu créer une scène ou deux en flash back pour réellement connaitre leur histoire, et savoir qu'elle était leur relation, certes, très conventionnelle, mais cela aurait peut-être aidé à créer un lien, une alchimie. Ce qui pêche le plus aussi, c'est le casting, on ne peut pas opposé un Bruce Willis, tueur de sang froid, calculateur, contre un Richard Gere, ex-combattant de L'Ira, qui on croisé le fer ensemble pour devenir les meilleurs ennemis du monde. Non, le rôle de Bruce Willis ne fonctionne pas, car on ne le voit vraiment pas dans la peau d'un tueur, on n'y croit pas, le capital sympathie est trop fort, on est dans le cœur des années Die Hard, comment John Mc Lane peut être un tueur...non impossible ! Le final sur le quai de métro est juste improbable pour ne pas dire autre chose, mais c'est bien à l'image de ce film. A vouloir trop donner, on en devient brouillon, on veut tout mettre à l'écran et le bon et le mauvais se côtoie, et bien trop souvent c'est le moins bon qui l'emporte.
On n'en voudra pas aux acteurs de se montrer un peu mous, vue la mise en scène elle-même un tantinet mollassonne. Il faut noter que le scénario ne porte pas à une activité échevelée, nonobstant les nombreux cadavres qui jalonnent cette oeuvrette. Le final est d'un classique désolant par ailleurs pas crédible. Pour finir la litanie des réclamations, les 2 heures semblent bien longuettes. Pour le reste, c'est d'un niveau très professionnel, mais cela ne suffit pas pour ressentir ne serait qu'une once de l'art cinématographique.
Tout le film tourne autour du personnage du "Chacal" (Voir titre) magistralement interprété par Bruce Willis. Il vaut le coup d'oeil pour le petit rôle de Jack Black et surtout les différentes interprétations et looks de Bruce Willis. Il ne cesse de surprendre dans la mise en scène de plusieurs assassinat dont certains, on sait qu'ils vont avoir lieu mais on a toujours un doute et on est surpris du "comment" ? Cependant, le choix de Richard Gere est mauvais à mon goût. Il n'est pas génial dans le rôle du traqueur et quelques scènes manquent de crédibilité. La scène du sniper par R. Gere, par exemple. Mais cela reste un classique des années 90 à voir au moins pour Bruce et l'héroïsme à deux balles de Richard ! spoiler: La scène entre les deux métros, sérieux... -_-
Au début des années 1990, la Paramount fait carton plein en adaptant les thrillers politiques de Tom Clancy, écrivain prolifique qui offre à ses lecteurs une injection de haute technologie dans le roman d'espionnage qui ne peut plus s'appuyer uniquement sur les sujets faciles offerts par la Guerre Froide comme le faisaient des auteurs célèbres tels que John Le Carré ou George Smiley et dans une moindre mesure Ian Fleming. "A la poursuite d'Octobre Rouge" (1990) de John McTierman, "Jeux de guerre" (1992) ou "Danger immédiat" (1994) de Philip Noyce en sus d'être de solides succès commerciaux on permis à des acteurs comme Sean Connery ou Harrison Ford de retrouver un second souffle à l'entrée dans l'âge mûr. La Universal décide de s'engouffrer dans la brèche et réunit autour du solide faiseur Michael Caton-Jones un casting de poids avec pas moins de Bruce Willis, Richard Gere et le vétéran Sidney Poitier à l'affiche. Les producteurs ont en tête de proposer un remake du "Chacal" de Fred Zinneman inspiré d'un roman de Frederick Forsyth qui prenait comme point de départ la tentative manquée d'assassinat du Général de Gaulle au Petit-Clamart pour y donner une suite certes fictive mais qui s'inscrivait parfaitement dans le contexte historique. Chuck Pfarrer mois scrupuleux qui officie au scénario garde le squelette de l'intrigue mais la transpose dans un tout autre univers afin de répondre aux impératifs marketing assignés. De proche en proche avec le toujours classieux Sidney Poitier en maitre de cérémonie, le spectateur est conduit doucement mais sûrement jusqu'à l'affrontement attendu entre Bruce Willis dit le Chacal et Richard Gere, terroriste irlandais sorti de sa prison pour faire échouer l'attentat projeté par un ponte de la mafia russe dont est justement en charge le Chacal. Bruce Willis, le John McClane de la franchise "The Hard", qui tient cette fois-ci le rôle d'un méchant intraitable s'auto-parodie avec délectation, Caton-Jones lui laissant la bride sur le coup pour cabotiner grâce aux nombreux changements d'apparence que lui concocte le scénario. En face de lui, Richard Gere reste dans le registre plus attendu du ténébreux qui a fait son succès. L'intrigue est nettement moins soutenue que dans les adaptations de Tom Clancy évoquées plus haut et ce sont donc les facéties du Chacal qui attirent la sympathie du spectateur qui ne devra pas être trop exigeant avec la crédibilité et admettre une certaine facilité scénaristique. Ce film modeste mais sympathique qui ne restera pas dans les annales aura tout de même réalisé une performance honnête au box-office.
Un film bien sévèrement jugé. C'est l'un des rares films où Bruce Willis campe le méchant. Cette chasse à l'homme en forme de compte à rebours est prenante, avec un Bruce Willis caméléon et la dernière apparition cinématographique de Sidney Poitier. Un bon thriller.