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chrischambers86
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4,0
Publiée le 27 avril 2013
Les hèros de Robert Mulligan sont le plus souvent des solitaires, des dèphasès qui ne peuvent intègrer la sociètè. "Baby the Rain Must Fall" ne dèroge pas à la règle et reste l'une des oeuvres majeures du cinèaste! Et, dans cette complainte des inadaptès, Steve McQueen fait une crèation prodigieuse! A l'origine, il y a une pièce d'Horton Foote! Mulligan en tire une dramatique tèlèvisèe en direct! La pièce fait le portrait d'une femme venue avec son enfant retrouver son mari qui vient de purger une peine de prison pour avoir poignardè quelqu'un! Ce personnage du mari est quasiment inexistant et le rèalisateur dècide de le dèvelopper contrairement à la pièce! Le film fut donc retaillè par McQueen, tout bonnement excellent et personne ne pourra l'oublier, dèsèquilibrè, taciturne et dèchirè, alors qu'il chante en martelant le sol un rock dèsespèrè! Mais c'est Lee Remick, avec sa capacitè à survivre dans cette histoire, qui est sensationnelle! Et le mot est faible! Et même si les orages peuvent être èvitès ou que la pluie doit finir par tomber (chanson que chante admirablement McQueen dans le film), elle rèvèle une ènergie et un courage à fleur de peau ètonnants! De plus la photo en noir et blanc est d'une grande beautè, magnifièe par la rèalisation pure et sensible de Mulligan! Ce pourrait être un effroyable drame psychologique! il n'en est rien...
La jalousie de tout temps de l'analphabête contre le lettré, du parvenu sur l'étranger & la haine larvé en général surtout relative à ces petites villes et/ou petits pays font de ce film une belle étude en portraits d'étroits esprits plutôt à front bas ; - Quoique certains pourront toutefois préférer le classique dans le genre " De sang froid " ; S.Mac Queen & son personnage apparaissant ici en effet un peu décalé... -
Un intéressant film noir avec une belle affiche dommage que la réalisation nous laisse un peu à l'ecart en restant assez vague et parfois superficielle. J'aurai bien vu quelques flash back pour nous mettre dans la peau du héros.
Le sillage de la violence est une oeuvre majeure de Robert Mulligan. Remarquable étude de moeurs et fine analyse de rapports conjugaux qui ne tiennent qu'à un fil, le film bénéficie également de l'aptitude de Mulligan à filmer la vie provinciale américaine (c'était déjà le meilleur aspect de Du silence et des ombres, son film le plus célèbre). Steve Mc Queen, dans un rôle dépourvu de romanesque et d'esbrouffe, donne un composition saisissante d'un looser qui croit de moins en moins à sa bonne étoile.
Mulligan, cinéaste de la pudeur, n'était peut-être pas le meilleur choix pour cette histoire à la Tennessee Williams, dans le climat émollient du sud. Steve McQueen y joue un rebelle sans cause, mi-ange, mi-démon, traumatisé par une enfance désolée. La véritable héroïne est Lee Remick, sublime dans un rôle de jeune mère courageuse. Pas un mauvais film, mais loin de la qualité d'Une certaine rencontre, tourné deux ans plus tôt par le même Mulligan avec le couple poignant McQueen/Natalie Wood.
Il est très curieux de constater que ce film est à la fois quasiment tombé dans les oubliettes mais surcoté (selon moi) par ceux qui l'on vu. Car enfin tout cela est d'une mollesse incroyable, il ne se passe pas pratiquement rien, les deux scènes d'actions sont mauvaises et illisibles et puis pour un film qui se veut réaliste, aller rattraper un camion en courant, faut peut-être pas exagérer ! Alors évidement voir McQuenn chanter c'est pas mal et voir jouer la très belle Lee Remick ce n'est pas mal non plus, mais ça ne nous fait pas un film pour autant.