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Votre avis sur L'Attaque de la moussaka géante ?
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Yannickcinéphile
Bon, bon, bon, comment parler de ce film ? C’est compliqué, car indéniablement L’Attaque de la Moussaka géante pourra tour à tour, selon vos goûts être un chef-d’œuvre ou être une infâme plaie. Pour ma part, pourtant sensible au comique absurde, notamment celui des ZAZ, je n’ai pas du tout été emballé par ce film, plus proche de Y-a-t-il un exorciste pour sauver le monde que des Police Squad par exemple.
Le problème de ce métrage c’est que finalement il n’est pas vraiment drôle. Si quelques séquences peuvent faire sourire, le film a un défaut particulier : celui de ne pas vraiment faire de l’humour, mais d’exploiter la faiblesse de ses moyens en essayant d’en faire des gags. Du coup on a moins l’impression d’une comédie à faible budget, mais d’un film à faible budget qui s’est orienté vers la comédie absurde faute de pouvoir être crédible sur le plan sérieux. Mal rythmé, souvent répétitif, lourd en clichés, l’histoire n’a pas du tout l’efficacité d’un autre film, plus sérieux et pourtant qui était souvent plus fendard : le Blob. Pour être franc, je me suis amusé un quart d’heure devant le film, et puis après c’était trop. A la limite en moyen-métrage ça aurait pu être passable, mais sur 1 heure 30 ce n’est pas assez creusé pour tenir.
Le casting est évidemment totalement inconnu chez nous. Des acteurs grecs, ni vraiment mauvais ni vraiment bons. Les personnages sont souvent clichés et balourds, les interprètes font un peu ce qu’ils peuvent, mais aucun n’a un talent comique spécialement marqué. Pour tout dire, leurs prestations ne m’a pas marqué plus que ça, et en plus il y a beaucoup de rôles je trouve, trop dans un film de ce genre pour que l’on puisse réellement s’attacher à certains d’entre eux. Après peut-être que c’est parce que je ne connais aucun d’entre eux, mais j’ai suivi leurs péripéties sans me sentir emporté.
Faut dire que les péripéties restent limitées. Sur la forme le film est très inégal. Si son style outrageusement coloré, sa bande son, ses effets criards donnent une personnalité originale quoique particulièrement kitsch au métrage (mais il n’est plus tout jeune non plus), en revanche les effets spéciaux concernant la moussaka ce n’est pas possible ! C’est marrant deux minutes, mais elle est affreusement mal faite, et surtout elle est plus lente qu’un escargot paralytique, et toutes ses apparitions, ses séquences de destructions, sont des moments de tortures tant c’est mou, sans vie, sans rythme. Le film est sur ce plan très pénible, car le réalisateur est incapable de donner de la vigueur au métrage, bien loin de l’efficacité redoutable du Blob de Russell. Certes ce n’est pas le même budget, mais faire se mouvoir un peu plus rapidement cette moussaka, ça ne devait pas être impossible. On pouvait espérer qu’elle engloutisse les bâtiments, mais non, elle largue des éclairs foireux.
Pour ma part, ce film est une comédie ratée, une parodie des monstres géants prometteuse et délirante sur le papier, mais finalement trop molle, trop peu imaginative, trop redondante pour convaincre. Ceux qui arriveront à passer sur l’esthétique kitch et le très faible budget du produit, seront sans doute déçus par un fond bien inférieur aux promesses. 1.5
Le problème de ce métrage c’est que finalement il n’est pas vraiment drôle. Si quelques séquences peuvent faire sourire, le film a un défaut particulier : celui de ne pas vraiment faire de l’humour, mais d’exploiter la faiblesse de ses moyens en essayant d’en faire des gags. Du coup on a moins l’impression d’une comédie à faible budget, mais d’un film à faible budget qui s’est orienté vers la comédie absurde faute de pouvoir être crédible sur le plan sérieux. Mal rythmé, souvent répétitif, lourd en clichés, l’histoire n’a pas du tout l’efficacité d’un autre film, plus sérieux et pourtant qui était souvent plus fendard : le Blob. Pour être franc, je me suis amusé un quart d’heure devant le film, et puis après c’était trop. A la limite en moyen-métrage ça aurait pu être passable, mais sur 1 heure 30 ce n’est pas assez creusé pour tenir.
Le casting est évidemment totalement inconnu chez nous. Des acteurs grecs, ni vraiment mauvais ni vraiment bons. Les personnages sont souvent clichés et balourds, les interprètes font un peu ce qu’ils peuvent, mais aucun n’a un talent comique spécialement marqué. Pour tout dire, leurs prestations ne m’a pas marqué plus que ça, et en plus il y a beaucoup de rôles je trouve, trop dans un film de ce genre pour que l’on puisse réellement s’attacher à certains d’entre eux. Après peut-être que c’est parce que je ne connais aucun d’entre eux, mais j’ai suivi leurs péripéties sans me sentir emporté.
Faut dire que les péripéties restent limitées. Sur la forme le film est très inégal. Si son style outrageusement coloré, sa bande son, ses effets criards donnent une personnalité originale quoique particulièrement kitsch au métrage (mais il n’est plus tout jeune non plus), en revanche les effets spéciaux concernant la moussaka ce n’est pas possible ! C’est marrant deux minutes, mais elle est affreusement mal faite, et surtout elle est plus lente qu’un escargot paralytique, et toutes ses apparitions, ses séquences de destructions, sont des moments de tortures tant c’est mou, sans vie, sans rythme. Le film est sur ce plan très pénible, car le réalisateur est incapable de donner de la vigueur au métrage, bien loin de l’efficacité redoutable du Blob de Russell. Certes ce n’est pas le même budget, mais faire se mouvoir un peu plus rapidement cette moussaka, ça ne devait pas être impossible. On pouvait espérer qu’elle engloutisse les bâtiments, mais non, elle largue des éclairs foireux.
Pour ma part, ce film est une comédie ratée, une parodie des monstres géants prometteuse et délirante sur le papier, mais finalement trop molle, trop peu imaginative, trop redondante pour convaincre. Ceux qui arriveront à passer sur l’esthétique kitch et le très faible budget du produit, seront sans doute déçus par un fond bien inférieur aux promesses. 1.5
Alexarod
Amateur de nanars à l’occasion j’étais obligé de tomber sur lui un jour. J’étais étonné de voir le nombre de fans, George Clooney en plus est étranger à l’affaire, étonnant.
Bon déjà ça a vieilli, qu’importe la nullité est intemporelle. Les acteurs sentent le grec à plein nez (je parle pas du kebab hein ? et pas d’amalgame trans non plus même s’il y a matière a) ainsi que l’amateurisme, mais pourquoi pas ? Entre le jeu inexistant mais qui essaie sans y croire, la caméra et son grain, les angles de tournage, une histoire qui ne sert à rien et bien débile, une tentative de dénonciation du pouvoir de la TV mais là encore c’est pas abouti, des incohérences en pagaille, des chansons qui tombent comme des bouses d’un coup, la musique d’ailleurs n’est pas adaptée (et moche), pas de décors ni d’humour, des dialogues si mauvais qu’on se demande comment ils les ont trouvé, pas de mise en abîme mais pas de pathos non plus, du placement produit grave discret (nescafé, pepsi), un coup de foudre bien moche, des FX mal faits presqu’autant que l’effroi des persos, une fin plus qu’improbable qui démontre que le rythme restera morcelé jusqu’au bout… Seuls des mecs barrés qui s’intéressent au cinéma peuvent faire ça. C’est plein de clichés mais ça passe. Les gars ont un problème avec les couleurs, pas de daltonisme mais quand on voit les tenues qu’ils portent, entre clowns et scientifiques en rose, ça va dans le délire barré.
Comme toujours je suis embêté pour noter ce genre de film : mal car c’est ce que ça vaut ou assez haut car pour un nanar c’est le top ? Après tout on peut résumer le tout à : cris courses effrénées débiles et inutiles dans un ensemble vide. Au final je mets les étoiles à l’appréciation du moment passé : j’ai pas détesté, c’est marrant, ça passe le temps mais sans plus, un OVNI qui n’est ni série Z ni B donc 1.5 pour la bizarrerie.
Bon déjà ça a vieilli, qu’importe la nullité est intemporelle. Les acteurs sentent le grec à plein nez (je parle pas du kebab hein ? et pas d’amalgame trans non plus même s’il y a matière a) ainsi que l’amateurisme, mais pourquoi pas ? Entre le jeu inexistant mais qui essaie sans y croire, la caméra et son grain, les angles de tournage, une histoire qui ne sert à rien et bien débile, une tentative de dénonciation du pouvoir de la TV mais là encore c’est pas abouti, des incohérences en pagaille, des chansons qui tombent comme des bouses d’un coup, la musique d’ailleurs n’est pas adaptée (et moche), pas de décors ni d’humour, des dialogues si mauvais qu’on se demande comment ils les ont trouvé, pas de mise en abîme mais pas de pathos non plus, du placement produit grave discret (nescafé, pepsi), un coup de foudre bien moche, des FX mal faits presqu’autant que l’effroi des persos, une fin plus qu’improbable qui démontre que le rythme restera morcelé jusqu’au bout… Seuls des mecs barrés qui s’intéressent au cinéma peuvent faire ça. C’est plein de clichés mais ça passe. Les gars ont un problème avec les couleurs, pas de daltonisme mais quand on voit les tenues qu’ils portent, entre clowns et scientifiques en rose, ça va dans le délire barré.
Comme toujours je suis embêté pour noter ce genre de film : mal car c’est ce que ça vaut ou assez haut car pour un nanar c’est le top ? Après tout on peut résumer le tout à : cris courses effrénées débiles et inutiles dans un ensemble vide. Au final je mets les étoiles à l’appréciation du moment passé : j’ai pas détesté, c’est marrant, ça passe le temps mais sans plus, un OVNI qui n’est ni série Z ni B donc 1.5 pour la bizarrerie.
gimliamideselfes
Grands dieux, il y a des matins on se lève et on ne sait pas ce qui nous attend. Jamais de la vie je n'aurai cru voir l'attaque de la moussaka géante aujourd'hui. Rien ne peut préparer à voir une daube de cette ampleur.
Ce qui m'énerve avec le mec qui veut faire un nanar volontaire, c'est que ça ne marche pas, ça ne marche quasiment jamais. Parce que si ça marchait ça serait un bon film vu que la scène a été écrite pour être nulle et absurde. Dans le genre je pense à Poultrygeist qui remplissait parfaitement son office (lui).
Mais ça, putain, non mais non !
C'est d'un chiant !
Comment peut-on échouer un truc aussi facile que de créer du fun avec une bande de gay qui affrontent une moussaka géante ? C'est d'une platitude effrayante, c'est navrant tant ce film n'a rien pour lui.
Même lorsque l'on donne le signe astrologique de la moussaka ce qui en théorie est hilarant, ça ne marche pas, pourquoi ? parce que c'est perdu à côté de plein de merde. Les rares idées qui pouvaient être drôles sont noyés dans des scènes inutilement longues et chiantes comme la mort.
Non ce truc est catastrophique.
Ce qui m'énerve avec le mec qui veut faire un nanar volontaire, c'est que ça ne marche pas, ça ne marche quasiment jamais. Parce que si ça marchait ça serait un bon film vu que la scène a été écrite pour être nulle et absurde. Dans le genre je pense à Poultrygeist qui remplissait parfaitement son office (lui).
Mais ça, putain, non mais non !
C'est d'un chiant !
Comment peut-on échouer un truc aussi facile que de créer du fun avec une bande de gay qui affrontent une moussaka géante ? C'est d'une platitude effrayante, c'est navrant tant ce film n'a rien pour lui.
Même lorsque l'on donne le signe astrologique de la moussaka ce qui en théorie est hilarant, ça ne marche pas, pourquoi ? parce que c'est perdu à côté de plein de merde. Les rares idées qui pouvaient être drôles sont noyés dans des scènes inutilement longues et chiantes comme la mort.
Non ce truc est catastrophique.
Ah la Grèce !!! Pays qui est le créateur d'une mythologie d'un symbolisme d'une richesse incroyable !!! Pays qui a vu grâce à Socrate la fondation de la Philosophie morale !!! Pays créateur de l'ancêtre du modèle démocratique l'Ecclesia !!! Pays à qui l'on doit les Jeux Olympiques !!! Pays dans lequel le romantique Lord Byron a poussé son dernier soupir !!! Mais qu'est une mythologie ??? qu'est la Philosophie ??? qu'est l'Ecclesia ??? que sont les Jeux Olympiques ??? qu'est le dernier soupir d'un poète ??? Rien, le néant, le vide, la médiocrité à côté d'une oeuvre qui a bouleversé à jamais et pour toujours la vie culturelle de son pays, que dis-je du monde entier, et aussi économique puisque tellement bouleversant qu'on lui doit la Crise. Cette oeuvre a été créée en 1999 par un génie du nom de Panos H. Koutras, elle s'appelle "L'Attaque de la moussaka géante" (titre original : "Η επίθεση του γιγαντιαίου μουσακά", vous me le recopierez 150 fois sans tricher !!!). Des effets spéciaux dignes des chefs d'oeuvre absolus d'Ed Wood Jr, des séquences de paniques aussi réalistes qu'un clip de campagne UMP, un jeu d'acteurs aussi brillant que celui d'un épisode de "Plus Belle la Vie", une musique aussi magistrale que celle du téléfilm érotique de la seconde partie de soirée de M6 temps que les moins de 15 ans ne peuvent pas connaître et devant lequel on tombait toujours par hasard, une représentation de l'homosexualité aussi subtile que dans "Pédale douce", et un fond intelligent "s'il vous plaît ne laissez pas traîner vos parts de moussaka, de kebab, de spaghetti bolognaise ou même de lasagne végétarienne n'importe où, vous pouvez sauvez des millions de vies en faisant attention !!!"... Bon pour parler plus sérieusement, j'ai compris que c'était un nanar volontaire qui se veut parodique, comique et qui réussit plutôt bien sa mission dans les trentes premières minutes si on le prend au 486ème degré. Mais nanar ou pas, un film qui se veut comique se doit d'avoir un bon rythme, un humour qui ne soit pas exagérément répétitif et un scénario autre chose que totalement bancal ; et là n'est pas réussie la mission, même dans le sens nanardesque du terme. "L'Attaque de la moussaka géante" est certes au début un film sympathique mais qui devient très vite lassant. Et oui, même les nanars sont difficiles à réussir.
Le premier film de Panos H. Koutras, qui depuis nous a donné l’exceptionnel Strella révèle d’emblée un auteur au style original et totalement en marge de la production habituelle, d’où une désorientation totale pour la plupart des critiques, incapables de classer et du coup d’apprécier ce petit bijou. La métaphore, pourtant évidente, n’a même pas été comprise de tous, c’est dire combien les stéréotypes sont puissants et à quel point des prétendus spécialistes peuvent s’égarer devant une œuvre innovante. La moussaka, c’est bien sûr le plat national grec, qui se met tout à coup à attaquer la population via une transformation par des extra-terrestres. Mais c’est aussi un substitut du virus du SIDA comme le montrent sans équivoque possible l’appartenance sexuelle des chercheurs en habit rose… le scénario est délirant, inventif et réjouissant, la mise en scène parodie faussement les films de série B et les acteurs s’amusent comme des fous. C’est jouissif, c’est du très bon cinéma et c’est surtout une manière plus qu’intéressante de se positionner devant un des problèmes majeurs de notre société.
Julien D
C’est presque désolant que de constater que ce navet archaïque est sûrement le film le plus populaire que le cinéma grec ait su nous apporter depuis le début de ce vingt-et-unième siècle. Très grossièrement satirique envers la culture hellénique et parodique des films de science-fiction des années cinquante, l’humour grotesque de cette Attaque de la moussaka géante passe finalement moins par ses dialogues de très mauvais gout ou mêmes ses situations terriblement grotesques que par le caractère purement ridicule qu’ont son ignoble imagerie volontairement kitsch et le jeu outrancier de ses acteurs. Ce sont bel et bien ces aspects affreusement nanardesques qui font que cette étrange potacherie fauchée ne doit en aucun cas être prise au sérieux pour devenir digeste, voire peut-être même assez intéressante à découvrir, même si, contrairement à beaucoup de série Z outrageusement décalées, celle-ci ne devrait pas mériter son statut de film culte aux yeux des amateurs de cinéma underground.
Un film taré à prendre au troisième degré, et après avoir vu un film de série Z, en étant au bord du coma éthylique. Non sérieusement, le jour ou je l'ai vu, je n'ai pas réussi à échapper à un humour qui me dépasse, mais qui m'affecte, et j'ai trouvé ce film énorme.
Après, les conditions dans lesquelles je l'ai vu peuvent influer sur ma critique, mais tout de même, c'est le genre de pépite qu'on trouve en soulevant les roches !
Après, les conditions dans lesquelles je l'ai vu peuvent influer sur ma critique, mais tout de même, c'est le genre de pépite qu'on trouve en soulevant les roches !
Ça se veut parodique et décalé,mais ce n'est ni l'un ni l'autre. Le film n'est jamais drôle et surtout le réalisateur ne connait pas suffisamment le genre auquel il s’attaque pour réussir à en transformer la matière principal. Le résultat est pauvre tant dans le scenario que dans sa mise en image que dans les idées, c'est le néant de la moussaka géante.
Une parodie monumentale. Dans la lignée de Captain Orgazmo.
Attention ovni en vu! Avant toute chose, il faut regarder ce dèlire de la S.F grecque au 36eme degrè sinon l'attaque de cette moussaka gèante vous paraîtra bien minable! Un simple rayon cosmique d'une soucoupe volante peut vite transformer le plus cèlèbre et le plus dèlicieux des plats grecs en arme de destruction massive! Tel est l'argument de ce pastiche gonflè d'un metteur en scène qui n'a pas peur du ridicule, n'hèsitant pas à prendre à contre-pied le style des protagonistes des films de S.F habituels! Faites gaffe à l'indigestion car la vedette de ce nanar dècomplexè n'est autre qu'une moussaka qui a la taille d'un building! C'est dire le niveau de l'histoire qui vous attend avec des F / X à trois francs six sous et des acteurs en roue libre! Godzilla n'a qu'à bien se tenir! Poilant mais bien nul...
🎬 RENGER 📼
L'Attaque de la moussaka géante (1999) est une œuvre improbable, inimaginable, tout comme son titre, qui résume très bien l’œuvre en question.
Panos H. Koutras y réalise ici son premier long-métrage, peu de moyen mais déterminé, il va rendre (à sa façon) hommage aux plus grandes Séries Z Américaines (The Blob - 1988 ou encore The Stuff - 1985).
Suite à l’intervention d’une soucoupe volante, une part de moussaka va se transformer et devenir aussi grande qu’un immeuble de dix étages.
Dévastant tout sur son chemin, à travers la ville, tel Godzilla, la part de moussaka tue tous les citoyens qui auront eu le malheur de se trouver sur sa route.
Alternant entre musical et science-fiction, cette farce nanardesque sur la moussaka et les travelos (dont le réalisateur s’est inspiré de Divine dans Pink Flamingos - 1972 de John Waters, pour le personnage central) risque de ne pas convenir à l’ensemble du public.
Certes, l’œuvre a su devenir culte au fil des années, mais son manque de moyen et son trop plein de kitch font de cette comédie, une œuvre assurément drôle (par moment) mais lassante et bourrative.
Sans compter sur la qualité des SFX qui sont tout bonnement exécrables (imaginez un espèce de hachis-parmentier haut comme un immeuble dévalant les rues d’Athènes et attaquant les passants à coup de sauce grasse !).
Panos H. Koutras y réalise ici son premier long-métrage, peu de moyen mais déterminé, il va rendre (à sa façon) hommage aux plus grandes Séries Z Américaines (The Blob - 1988 ou encore The Stuff - 1985).
Suite à l’intervention d’une soucoupe volante, une part de moussaka va se transformer et devenir aussi grande qu’un immeuble de dix étages.
Dévastant tout sur son chemin, à travers la ville, tel Godzilla, la part de moussaka tue tous les citoyens qui auront eu le malheur de se trouver sur sa route.
Alternant entre musical et science-fiction, cette farce nanardesque sur la moussaka et les travelos (dont le réalisateur s’est inspiré de Divine dans Pink Flamingos - 1972 de John Waters, pour le personnage central) risque de ne pas convenir à l’ensemble du public.
Certes, l’œuvre a su devenir culte au fil des années, mais son manque de moyen et son trop plein de kitch font de cette comédie, une œuvre assurément drôle (par moment) mais lassante et bourrative.
Sans compter sur la qualité des SFX qui sont tout bonnement exécrables (imaginez un espèce de hachis-parmentier haut comme un immeuble dévalant les rues d’Athènes et attaquant les passants à coup de sauce grasse !).
Quel était l'interet?
Objectivons
C'est indubitablement un nanar. J'espère sincèrement que le projet était d'assumer l'idée de faire un (très) mauvais film, parce que sinon...
Je lui accorde une étoile grâce à la moussaka géante, mais tout le reste est à jeter. C'est trop exagéré pour être passable et bien noté, et de toute façon je ne peux pas concevoir de donner une bonne note à quelque chose de mauvais. Le ridicule peut faire sourire au début, mais il laisse assez rapidement place à la consternation.
Je me suis farci cette bouse jusqu'à la fin, ce qui fut dur, et comme je ne peux ni surtout ne veux pas revenir sur chaque élément justifiant ma note - puisque tout est une catastrophe -, je résumerai en parlant de ce scénario ne tenant pas debout, impliquant des extra-terrestres en petite tenue dans une soucoupe volante, des moyens techniques pitoyables (pourtant cette production est sortie en 1999, pas dans les années 70, mais il y a clairement un manque de moyen), des personnages ridicules, mal joués, qui caricaturent les grecs vis à vis des homosexuels (et même des trans, l'un des personnages principaux en étant très visiblement un), des morts qui ont visiblement décidé de rester sur le trajet de la moussaka alors qu'elle se traine à la vitesse d'un escargot, la fin qui donne une recette de la moussaka (c'est à se demander si le but final n'était pas de faire de la publicité pour ce plat, publicité sponsorisée par un consortium de restaurateurs grecs)...
Le moins pénible pour les spectateurs serait de se contenter de regarder des extraits, mais certainement pas tout.
Je lui accorde une étoile grâce à la moussaka géante, mais tout le reste est à jeter. C'est trop exagéré pour être passable et bien noté, et de toute façon je ne peux pas concevoir de donner une bonne note à quelque chose de mauvais. Le ridicule peut faire sourire au début, mais il laisse assez rapidement place à la consternation.
Je me suis farci cette bouse jusqu'à la fin, ce qui fut dur, et comme je ne peux ni surtout ne veux pas revenir sur chaque élément justifiant ma note - puisque tout est une catastrophe -, je résumerai en parlant de ce scénario ne tenant pas debout, impliquant des extra-terrestres en petite tenue dans une soucoupe volante, des moyens techniques pitoyables (pourtant cette production est sortie en 1999, pas dans les années 70, mais il y a clairement un manque de moyen), des personnages ridicules, mal joués, qui caricaturent les grecs vis à vis des homosexuels (et même des trans, l'un des personnages principaux en étant très visiblement un), des morts qui ont visiblement décidé de rester sur le trajet de la moussaka alors qu'elle se traine à la vitesse d'un escargot, la fin qui donne une recette de la moussaka (c'est à se demander si le but final n'était pas de faire de la publicité pour ce plat, publicité sponsorisée par un consortium de restaurateurs grecs)...
Le moins pénible pour les spectateurs serait de se contenter de regarder des extraits, mais certainement pas tout.
Le titre
spoiler:
[une part de moussaka, abandonné dans un pré par un enfant, devient géante (de la taille d’un immeuble de 6 étages mais se déplaçant à faible vitesse) après avoir reçu un rayon extra-terrestre d’un vaisseau spatial occupé par de jolies filles
], le générique coloré et kitsch et la musique de synthétiseur mettent dans l’ambiance : il s’agit d’une pochade bien trop longue (1h43) et pas drôle. On est bien loin des parodies réussies des « Inconnus » (« Biouman » par exemple) et plus proche des séries télévisées diffusées par le club Dorothée sur TF1 entre 1987 et 1997. L’amateurisme se retrouve aussi dans le scénario, brouillon et associant pêle-mêle dans des scènes souvent inutiles, un trio de travestis, des chercheurs en blouse rose, un politicien arriviste marié à une cocaïnomane et une journaliste prête à tout et avide de sensationnel. Parodier un mauvais film peut être une réussite, ce qui est démenti ici ou alors, il s’agit d’un nanar volontaire, concept très post-moderne. Un moyen métrage aurait suffi, d’autant que le thème des médias totalement hystériques, seul élément intéressant du film, est toujours d’actualité.
], le générique coloré et kitsch et la musique de synthétiseur mettent dans l’ambiance : il s’agit d’une pochade bien trop longue (1h43) et pas drôle. On est bien loin des parodies réussies des « Inconnus » (« Biouman » par exemple) et plus proche des séries télévisées diffusées par le club Dorothée sur TF1 entre 1987 et 1997. L’amateurisme se retrouve aussi dans le scénario, brouillon et associant pêle-mêle dans des scènes souvent inutiles, un trio de travestis, des chercheurs en blouse rose, un politicien arriviste marié à une cocaïnomane et une journaliste prête à tout et avide de sensationnel. Parodier un mauvais film peut être une réussite, ce qui est démenti ici ou alors, il s’agit d’un nanar volontaire, concept très post-moderne. Un moyen métrage aurait suffi, d’autant que le thème des médias totalement hystériques, seul élément intéressant du film, est toujours d’actualité.
Ciné2909
Allons droit au but ; la Grèce se résume à ses grands philosophes et à L'attaque de la Moussaka géante ! Ce film de Panos H. Koutras sorti en 2001 est une petite merveille de kitsch avec ces chercheurs homo en blouses roses, des transsexuels en guise de héros et bien sur cette spécialité culinaire devenue menace planétaire. Avec une telle idée de génie en guise de scénario, une réalisation inspirée et des effets spéciaux à faire pâlir Hollywood ; on sait bien sur à quoi s'attendre et on est vraiment pas déçu par le résultat. Un classique parmi les nanars, il faudra quand même que je pense un jour à le voir en étant sobre mais ça ce n'est pas gagné !
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