Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
cylon86
2 566 abonnés
4 430 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 6 août 2013
Avec la façon dont Kevin Williamson avait redonné une seconde jeunesse au genre du slasher avec "Scream" en le truffant de références et de teenagers bercés par des classiques des années 70 et 80, on était en droit de s'attendre avec ce film à une nouvelle bonne surprise. Et pourtant "Souviens-toi... l'été dernier" n'est rien d'autre qu'un slasher comme les autres, sans surprises et sans grand intérêt. Il faut dire qu'au-delà du scénario peu inspiré de Williamson, la réalisation est inepte et n'apporte aucune tension dans les scènes qui devraient en contenir. Même les meurtres n'ont rien de choquant et il nous faut bien le charme (et les formes) de Jennifer Love Hewitt et de Sarah Michelle Gellar pour suivre le film et s'amuser un peu à deviner comment il va finir.
"Souviens-toi... l'été dernier" est un slasher venant surfer sur la vague "Scream". Un petit film d'horreur (culte pour toute une génération) pour ados, légèrement grotesque par moments, au scénario et au suspens bien moindre que le fameux "Sceam" en question. Dans "Urban legend", tout le monde se balade en parkas, dans "Souviens-toi... l'été dernier", tout le monde se baladera en chapeaux de pêcheurs... Tous ces slashers des années fin 90 se ressemblent et fonctionnent sur la même recette, c'est pourquoi on se contentera du premier et maître dans le genre sur cette période, à savoir "Scream", même si défauts il y a, le film de Wes Craven avait le mérite de proposer quelque chose de novateur et non une vulgaire copie comme ce "Souviens-toi... l'été dernier", où l'on ne gardera finalement en mémoire que les scènes parodiées de "Scary movie".
Il faut tout d'abord replacer le film dans son contexte. A l'époque de sa sortie, tout le monde était encore sous le charme (ou le choc) de "Scream", qui lança une mode que les producteurs ne manquèrent pas d'exploiter. "Souviens-toi...l'été dernier", simple séquelle, n'aurait donc jamais existé si "Scream" avait fait un bide retentissant, ce qui plombe un peu son intérêt. Malgré tout, on peut s'attendre à un bon film sympa, au moins divertissant. Eh bien non. Ce film ni d'horreur, ni d'épouvante, n'a que son casting pour lui, et enchaîne les scènes médiocres de meurtre sans imagination. Même la pirouette finale fait pâle figure.
Le slasher est remis au goût du jour pour une parodie du Scream (que je n'ai jamais vu) du maître Wes Craven paraît-il. Pour ma part, un film de facture classique avec pour seuls intérêts une réalisation routinière de Jim Gillespie (le mauvais "Compte à rebours mortel" avec Sly, c'est lui) et la bonne prestation de Muse Watson (vu dans "Assassins" avec Sly (!) et dans un épisode de "Austin Powers") en tueur-fou. Avec, pour simple information, Freddie Prinze Jr (révélé par ce film), Jennifer Love Hewitt ("Sister act 2"), Ryan Philippe (on l'a vu dans "USS Alabama" de Tony Scott, "Sexe intentions" avec Witherspoon, "Mémoires de nos pères", ...) et Sarah Michelle Gellar (la star de la série "Buffy contre les vampires") en têtes d'affiche. A voir, ne serait-ce que pour l'interprétation racée de Muse Watson et pour la fine bouche d'Hollywood de la fin des 90's, Anne Heche ("6 jours, 7 nuits" d'Ivan Reitman, "Donnie Brasco" avec Pacino, "Des hommes d'influence" de Levinson).
Film qui avait à l'époque marqué mon adolescence. Grande période où les slashers faisaient la loi sur les écrans depuis la sortie de Scream. L'ambiance ici est assez sympa, ça m'a un peu fait penser à Amity de Jaws. Le soucis c'est qu'en le revoyant aujourd'hui, la mise en scène est naze, les acteurs sont mauvais, on ne voit strictement aucune scène gore et l'ennui est vite de mise.
C'était donc ça... Réflexion à faire suivre d'un "ouais, pourquoi pas..." Voici en résumé ce que m'a inspiré ce film, à mes yeux phénomène purement opportuniste profitant de la mode Scream encore toute fraîche. Le scénario tente quelques pirouettes assez astucieuses, mais se plante plus d'une fois en égrenant quelques fausses pistes aussi factices qu'un nez de clown, sans compter des incohérences qui ont tendance à nous filer des démangeaisons crâniennes, notamment dans un final en crescendo étonnamment mal géré. Et si cette bande de jeunes a du charme sur pellicule, la performance d'acteur est en l'espèce singulièrement mauvaise, ou au mieux sans éclat, malgré des personnages bien définis et identifiables. Le savoir-faire de la réalisation vient un peu sauver les meubles, et les dialogues sont plutôt bien écrits. Un produit bien rythmé et qui n'endort pas, mais qui ne marquera pas plus les esprits. Idéal pour une soirée télé s'il n'y a rien d'autre.
Un film d'horreur pas très fouillé mais qui plaira sûrement aux fans du genre - méfiez-vous, si vous avez déjà vu beaucoup de films d'horreur, vous risquez de ne pas être vraiment surpris -; les néophytes dans mon genre auront certainement peur --> si vous êtes dans ce cas, ne le regardez pas seul(e) ;o)
Film d'horreur efficace, qui réunit toutes les caractéristiques des films d'horreur des années 90. Maintenant, on trouve plus effrayant, mais ce niveau d'horreur me suffit.
Un petit classique du cinéma d'horreur... Enfin au moins un film culte. "Souviens Toi.. l’Été Dernier" est un film parti d'une idée excellente, et tres bien racontée, pas forcément bien jouée, même loin de la, mais le scenario est bon. On est loin d'atteindre la perfection, mais on passe un bon moment.
Ce film avait toutes les armes pour nous faire passer un très bon moment d’épouvante: des moyens appréciables, un casting a priori impressionnant et surtout une accroche un peu plus originale que la moyenne des films d’horreurs. En gros, 4 jeunes écrasent un inconnu le soir du 4 juillet et décident de se débarrasser du corps pour ne pas avoir d’ennui avec la police mais un an plus tard ils reçoivent des lettres de menaces d’un mystérieux inconnu prétendant savoir ce qu’ils ont fait l’été dernier. Malheureusement, là où un scénariste habile aurait accouché d’une intrigue solide et subtile sur le thème de la culpabilité, le réalisateur nous pond un slasher tout ce qu’il y a de plus traditionnel ou les personnages principaux se font exterminer au crochet les uns après les autres dans un ordre totalement prévisible. Le scénario perd très vite toute crédibilité et les acteurs surjouent ostensiblement. Reste le plaisir coupable de mater Sarah Michelle Gellar et Jennifer Love Hewitt jouer au chat et à la souris avec un psychopathe en ciré jaune.
Une ouverture sur une longue contre-plongée en hélico sur fond de Type O Negative, ça le fait. Toujours écrit par Williamson, le script meme s'il est moins bon que le reste de ses productions, conserve les qualités habituels, sens aigu de l'intrigue, jeux sur les codes du genre et référence à tout va. Jim Gillespie est en pleine possession de ses moyens, certaines scénes sont vraiment bien mises en scéne si l'on occulte le relative ratage de la derniére séquence sur le bateau. Ce film reste un des meilleurs neo slashers 90's. En revanche fuyez devant les suites qui ont été faites !
Un énième slasher comme il en fleurissait à l'aube du 20ième siècle. En effet ce genre de film repris de la bouteille avec des films comme scream ou souviens toi... qui s'appliquaient à redonner vie au slasher et ses tueurs emblématiques. Sur ce point le film est assez raté car le tueur au crochet ne fait pas peur et manque cruellement de charisme. Reste de belles scènes classique et quelque meurtres pas trop mal. Le métrage n'en fait pas trop et pour ce genre de film cela suffit.
Mouais... un énième slash movie avec ses invraisemblances et ses effets de camera... Seul point positif : le casting qui lui est vraiment bon. qui se souvient que le premier slashé n'est autre que notre cher Johnny "Leonard Hofstader" Galecki ?
J'en avais entendu parler, je l'ai donc vu... bon ben c'est quand même plutôt moyen. Un peu de frissons (pas beaucoup), des acteurs moyens mais charismatiques (des bombasses quand même) et un scénar re-re-revu. Bah, je me suis laissé avoir par l'ultime scène que pourtant on voit arriver à 1000 km, pour ça je suis indulgent avec ce film.