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Backpacker
79 abonnés
780 critiques
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4,0
Publiée le 21 juin 2007
En dépit d'une lenteur quelque peu exagérée, une très belle histoire d'amour peu conventionnelle et magistralement interprétée par le duo Dutronc-Bonnaire. D'ailleurs, on sent tout particulièrement Jacques Dutronc habité par les fêlures de son personnage... Un beau (long) moment de cinéma jouxtant constamment la réalité...
Très bonne comédie dramatique, coécrite et scénarisée par Jean-Pierre Améris. La mise en scène de haute précision est aussi d’une profonde délicatesse. Le scénario nous délivre quantité de scènes d’une intense émotion. Les décors de Provence sont magnifiques ; la bande son nous gratifie de jolies insertions musicales. Cette comédie bénéficie également d’un très bon casting : tous les comédiens, y compris les seconds rôles, sont d’une grande sincérité. Les rôles principaux sont superbement interprétés par Jacques Dutronc, très profond, et Sandrine Bonnaire, lumineuse. Après deux bonnes comédies : Une famille à louer (2015) et Les Émotifs anonymes (2010), C’Est-La-Vie est ma troisième rencontre avec ce réalisateur. Le Pitch : Dimitri est très malade,spoiler: Il lui reste un mois à vivre mais n’est pas décidé à mourir . Il quitte Marseille pour entrer en maison de repos.
Le sujet n'ai pas évident à traiter mais le réalisateur ne tombe pas dans le larmoyant. Les personnages mis en scène ont beaucoup de naturel faisant croire parfois à un documentaire. Le couple Dutronc/Bonnaire fonctionne impeccablement bien et leur interprétation est parfaite (comme toujours avec Bonnaire d'ailleurs). L'évolution de leur relation et leur caractère se dévoilent de façon intéressante. Une certaine réflexion émane alors au fil du film qui ne donne aucune leçon à en tirer. Le spectateur en sort donc touché de façon assez intelligente mais pas effondré par trop de pathos.
Sur un sujet assez difficile, à savoir les instituts de soins palliatifs, un drame doublé d'une romance improbable, mais très bien jouée, et qui donne un coté légèrement positif à ce film extrêmement triste.
Un film qui traite courageusement ce qu'on appelle pudiquement la « fin de vie », à savoir les souffrances, tant physiques que psychiques, découlant de la maladie incurable et donc terminale. C'est un film naturellement austère, à la tonalité sérieuse et compassée, d’une précision presque entomologique tellement il reproduit fidèlement et minutieusement la réalité de ces moments-là et des lieux où ils se déroulent. Au niveau des acteurs, Sandrine Bonnaire est convaincue et convaincante, Jacques Dutronc un petit peu moins... Mais surtout, le scénario est mince et la mise en scène très conventionnelle. Il manque ici la terrible force et, osons le dire, la vie que l'on trouvait dans La Gueule ouverte, de Pialat, véritable chef d’oeuvre du cinéma étudiant l’agonie de l’être humain.
A part foutre un gros coup de blues par son manque de subtilité, ce film ne paraît rien apporter de plus. Bon, ce n'est pas si mauvais, mais faut en vouloir quand même.
4 610 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 15 octobre 2020
Il y a beaucoup de bonnes choses que vous pouvez dire à propos de C'est la vie. Le sujet est l'amour impossible d'un mourant c'est important et pas si courant dans les films. Le film est raconté à un rythme lent et assez ennuyeux. Les émotions sont présentes mais restent sous la surface et ne deviennent donc jamais sentimentales. Mais malgré cela le film n'a pas réussi à m'émouvoir. Pourquoi je ne sais vraiment pas. C'est peut-être la prévisibilité de l'histoire. Dès le début vous savez que ces deux personnes s'aimeront et cet amour sera impossible. Ou peut-être qu'il manque simplement cette chose magique que certains films semblent avoir et d'autres pas...
Bien sur, le duo Dutronc-Bonnaire est plutôt crédible. Bien joué, le film est cependant plombé par la difficulté de dépasser un scénario à l'eau de rose sur un sujet larmoyant. Peu d'émotion resssenti malgré une ambiance voulue pour.
Un film avec une histoire douloureuse mais traite avec de la pudeur et de l humour chapeau en plus on voit un acteur qu on a pas l habitude de voir dans le monde du cinéaste
Dimitri emménage dans une maison de repos, plus prosaiquement un mouroir pour malades incurables comme lui. Probablement n'a-t-il plus que quelques semaines à vivre. Le film de Jean-Pierre Améris, à travers Dimitri et secondairement ses co-résidents, parle de la fin de vie,comme on dit aujourd'hui, avec pudeur et simplicité. Ni affligé ni discursif, le film observe toute une série d'attitudes face au déclin ou au sursis, décrit le rapport de Dimitri aux autres malades et son angoisse plus ou moins visibles selon les moments.Cette chronique intimiste, avec ses instants douloureux contre lesquels l'humour (la politesse du désespoir) de Dutronc ne peut rien, s'articule autour, notamment, de la relation amicale et tendre que Dimitri entame avec Suzanne, une bénévole de la résidence. Face à Dutronc-Dimitri, le personnage de Sandrine Bonnaire existe pleinement par sa compassion et sa gentillesse sincères. Entre les deux se dessinent en quelques jours une complicité attachante mais également la frustration commune d'une relation forcément éphémère. Dans le rôle exclusif de malade (le réalisateur ne donne quasiment aucune indication sur la vie antérieure de Dimitri), Jacques Dutronc est excellent; sur sa composition sensible et modeste se forge pour partie la crédibilité du sujet.
Voici une histoire intéressante, pas toujours des mieux exploitée mais intéressante tout de même. Loin d'égaler le roman éponyme, ce film (et ses acteurs) s'en sort avec les honneurs et en fera réfléchir plus d'un. Dommage que les dialogues et même certaines scènes ne soient pas à la hauteur. Un léger (très léger) sentiment de gâchis restera en bouche, mais sans être suffisant pour vraiment vous gâcher le plaisir de voir ce film. Une œuvre en demie teinte.
Bon film, les jeux de Dutronc / bonnaire sont bons. De plus le réalisateur reste discret ou pudique sur les tous derniers momment et la mort des gens (la bougie). Il y a une recherche du Carpe Diem sans montrer les phases les plus dures des soins paliatifs.
le thème de la fin de vie aurait pû être scabreux mais avec beaucoup de sensibilité et de pudeur le réalisateur a réussi un film finalement plein de chaleur