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    Ecrit sur du vent
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    4,1
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    58 critiques spectateurs

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    Claude DL
    Claude DL

    86 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2010
    Le problème des films des années 50, c'est le doublage vraiment désastreux, empêchant de goûter le jeu des acteurs. De ce fait, le film m'a paru suranné, avec un Robert Stack peu convaincant, une Lauren Bacall inexpressive (je serais tenté de dire : comme d'habitude). Heureusement que Rock Hudson relève le niveau. Seule la fin m'a accroché. En tout cas, parler de ce film comme d'un chef d'oeuvre me parait franchement exagéré.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 octobre 2010
    Douglas Sirk signe un mélodrame, visuellement très réussi, qui vaut surtout pour ses immenses comédiens de Rock Hudson à Lauren Bacall en passant par Robert Stack ou Dorothy Malone... Vraiment pas désagréable.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    748 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2010
    Douglas Sirk réalise en 1956 avec " Ecrit sur du Vent ", un mélodrame émotionnellement très riche et qui s'inscrit comme l'un des meilleurs du genre qui aura été tourné durant cette époque. Si le film est aussi réussi, c'est en grande partie grâce évidemment à une mise en scène raffinée, mais aussi grâce à la superbe interprétation du casting. En tête d'affiche, l'acteur Robert Stack, qui est vraiment au centre de l'intrigue, s'avère particulièrement brillant dans le rôle de Kyle Hadley, un homme qui finira par se détruire par le biais de l'alcool. Lauren Bacall, de son côté, s'avère bien touchante dans le rôle de sa femme, tandis que que Rock Hudson interprète d'une belle manière la rôle de son meilleur ami, alors que Dorothy Malone nous propose une excellente prestation dans le rôle d'une nymphomane. D'ailleurs sa performance lui vaudra un oscar du meilleur second rôle féminin, qui sera d'ailleurs le seul que le film recevra, malgré ces deux autres nominations. Précisons également une magnifique photographie en Technicolor de Russell Metty et une partition musicale bien mélancolique de Frank Skinner, et le tout fait que l'on se trouve devant un mélodrame américain à ne pas rater.
    SebD31
    SebD31

    88 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2009
    Cette chronique familiale aux accents shakespeariens transporte le spectateur de bout en bout. Un mélodrame puissant au classicisme épuré !
    Plume231
    Plume231

    3 863 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2009
    Un mélodrame flamboyant par le grand maître du genre, Douglas Sirk. Si l'histoire est très bien écrite c'est surtout l'interprétation que l'on retient. Rock Hudson et Lauren Bacall sont excellents mais ces derniers se font voler la vedette par le couple Robert Stack-Dorothy Malone brillants tous les deux en névrosés alcooliques. "Ecrit sur du vent" est sans conteste le mélodrame le plus exacerbé de son réalisateur, qui est pourtant peu connu pour sa sobriété, dont le point culminant est certainement la scène où Dorothy Malone danse frénétiquement sur du jazz alors que son père est en train de chuter dans les escaliers. Il est juste dommage que le happy-end fleure bon la convention hollywoodienne mais le grand spectacle est assuré et vous n'êtes pas prêt de l'oublier.
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2009
    Avec Ecrit sur du vent, Douglas Sirk ne livre pas vraiment un mélodrame ‘flamboyant’ ni larmoyant, étiquette qu’on lui colle trop facilement, mais plutôt un drame violent, brutal et moderne. Certes, les passions amoureuses sont toujours là, au cœur d’un triangle amoureux, voire même d’un rectangle, et avec elle la magnifique photographie sirkienne. Il y a aussi la critique sociale (nuance, Sirk préfère parler de « conscience sociale », aux spectateurs d’émettrent leur critique) ; ici, le réalisateur dépeint la décadence d’une bourgeoisie agonisante. Le ‘self made man’, vieil homme qui a fondé de ses mains un empire du pétrole, a engendré deux enfants sans repères, presque dégénérés, alcoolique pour le fils (Kyle, joué par Robert Stack), folle à lier pour la fille (Marylee, jouée par Dorothy Malone). A ce duo s’oppose celui du gentil garçon, fils de chasseur, sorte d’homme de main de la famille, interprété par Rock Hudson – un bloc de bonté et de sagesse – et de la secrétaire, parachutée dans ce manoir, mariée du jour au lendemain à Kyle Hadley. Ces deux adultes s’opposent donc aux frères et sœurs Hadley, qui ne sont jamais sortis de l’enfance – Marylee rêve au bord de la rivière de son enfance, Kyle espère y retourner dans son dernier souffle. Ces personnages, que le destin s’est amusé à manipuler, à mal marier, finiront par se retrouver. Les Hardley chutent définitivement, et les bons s’éloignent en s’enlaçant. « Happy end oblige », confessait Sirk, quand il s’entretenait avec Jon Hallyday à propos de son travail avec les studios hollywoodiens. Néanmoins, Sirk-le pessimiste parvient toujours à glisser un pincement au cœur dans les fins heureuses : ici, c’est pour la jeune Marylee, peste comme on n’en voit peu, mais qui semble posséder une infime part d’honnêteté, et à qui on n’a laissé aucune chance de rachat. Elle finit seul, désespérée, dans un manoir vide. Pincement au cœur aussi pour Kyle, dupé par les illusions et par l’alcool,destiné à foncer dans le mur(...)
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    294 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2009
    Malgré son titre, il faut bien dire que cette comédie dramatique ne possède pas le sublime de l'éphémère; & hormis quelques détails amusants ainsi que la présence incongrue de certaines guest-stars telles que R.Stack de la série "Les incorruptibles": Surtout au second degré.
    brunocinoche
    brunocinoche

    89 abonnés 1 101 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Le mélo par excellence. Réalisé par un des maîtres du genre, monsieur Douglas Sirk, le film parfaitement maitrisé tant sur le plan de la mise en scène que sur le plan de l'interprétation est somptueux, flamboyant et audacieux. Des l'ouverture, vous ne pouvez qu'être conquis par ce déchainement de passions et de rancœurs. Dans le genre, on a rarement (peut-être même jamais) fait mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 septembre 2008
    Impeccable mise en scène de Douglas Sirk pour ce "Written in the Wind" qui voit la déchéance des héritiers d'un magnat du pétrole au Texas. L'argent et l'ultra-matérialisme de cette génération de nantis capitalistes n'aideront en rien à la recherche de leurs accomplissements personnels. Avec une pointe de suspense, ce mélodrame en Technicolor tient bien son rythme, le jeu des acteurs n'est en rien outrancier (sauf peut-être Dorothy Malone) et le labyrinthe des sentiments savoureux. Une part belle est consacrée à la psychologie des personnages, notamment à la virilité ébranlée du rejeton (Robert Stack).
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2008
    Il y a actuellement en salle à Paris une superbe copie neuve de ce chef d'oeuvre, où tout est admirable, cadrage, couleurs, acteurs... C'est tout autre chose que de voir un dvd! C'est parmi les plus beaux films que le cinéma américain à son age d'or ait produit. Si vous êtes parisiens, courez-y!
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2008
    Une brillante évocation américaine dont les éléments-clé sont d'une efficacité frappante : des interprétations superbes de personnages particulièrement bien écrits, un récit sans temps mort, une réalisation nerveuse.
    Ezri L.
    Ezri L.

    50 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2007
    "Ecrit sur du vent" ou l'inexorable décadence d'une dynastie, magnat du pétrole, qui voit s'éteindre avec sa dernière génération de débauchés ses derniers rêves de magnificence. Mélodrame flamboyant d'inspiration biblique et mythologique - comme nombre de films outre-Atlantique, in fine, le chef d'oeuvre de Douglas Sirk contient, en substance, une synthèse ingénieuse des thématiques atemporelles qui ont traversé et continuent de traverser le cinéma américain : le péché originel, le paradis perdu, l'opposition nature/culture, la démesure comme catalyseur de déchéance et, a posteriori, de mort... Le tout enrichi d'un sous-texte symbolique sur la sexualité, grande absente de la "mise en image" qui ne se résume - au final - qu'à de chastes baisers mais qui affleure lascivement par allusions figuratives maniées à la perfection par le metteur en scène... et qui peut rappeler le travail effectué par Hitchcock sur "Sueurs froides", deux ans plus tard.

    Ainsi Kyle Hadley sombre dans l'alcoolisme pour remédier à son impuissance comme si tous ces fluides éthyliques pouvaient se substituer au liquide séminal. Homme à moitié accompli malgré toute la puissance et la grandeur que l'argent lui confère, il ne peut trouver son intégrité en tant que personne qu'à travers les tandems qu'il forme tour à tour avec son meilleur ami, sa soeur, son épouse. Son empire, quant à lui, se résume à un ensemble de symboles phalliques (les tours de pétrole) érigés, non sans ironie, aux quatre coin de la ville qui porte son propre nom.

    C'est avec un regard empreint de nostalgie que l'on (re)découvre les prestations époustouflantes des grands interprètes qui habitent fébrilement "Ecrit sur du vent" : Rock Hudson, Lauren Bacall, Dorothy Malone, Robert Stack... autant de visages magnifiques qui font partie de la mythologie du cinéma hollywoodien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le film de Sirk est une sorte d'exemple pour montrer la perfection d'un genre cinématographique. Le mélodrame au sens propre. Tout est en osmose pour toucher profondément le spectateur. La mise en scène, évidemment impeccable, le travail considérable sur la couleur, qui évoque des peintures murales, un scénario évitant tous les pires poncifs qu'ils soient, une interprétation de très grande qualité, une mise en abîme extraordinairement violente (moralement). Douglas Sirk peaufine ces éléments dans un travail d'orfèvre, rarement inégalé dans ce genre si difficile à traiter que le mélodrame.
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