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Toutou to you
35 abonnés
599 critiques
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5,0
Publiée le 16 juillet 2011
L'un des meilleurs Carpenter ( et ce mec a un tas de belles réussites ) dans le genre horreur. Modèle à bien des égards ( scénar, ambiance, comédiens... ) et cette vision pessimiste du monde où sciences et religions entrent en conflit. Un monument. 5/5
Constat mitigé pour ce film de l'excellent réalisateur John Carpenter. Nous faisons face ici à une histoire de secte qui essaye de faire revivre "le demon" dans les sous sols d'une eglise abandonnée...qui sera investie par une flopée de scientifiques cherchant une cause rationnelle à l'existence d'une présence spirituelle... L'ambiance est encore une fois opréssante avec une musique excellente. La narration reste cependant assez brouillon et mal expliqué ; et le jeu des acteurs est parfois des plus mauvais...
Pour moi, ce film est un CLASSIQUE!! John Carpenter reprend les thèmes qui lui sont chères à savoir le surnaturel, l'horreur et l'angoisse. En réunissant autour de lui des étudiants chercheurs aux spécialités bien particulières, un prêtre cherche à contrer un phénomène devant permettre au diable de venir sur terre. Musique du maître Carpenter, Donald Pleaseance (Dr Loomis d'Halloween), une jeune femme au centre de l'aventure... Bref, on sait où on est. En plus de morts digne d'Halloween (chaque étudiant se faisant étriper un à un par des contaminés du phénomène), le film flirte également avec le thème des zombies, les adorateurs du diable se comportant comme tel tout autour de l'église-laboratoire. Avec un final époustouflant et soudain, ce film est un chef d'œuvre du genre qui, après sa vision, restera dans toutes les mémoires. A voir et revoir comme le précurseur de plusieurs générations de films de genre. Du bon et du vrai John Carpenter!
A force de vouloir réaliser le meilleur film possible avec le budget le plus rikiki possible on finit par se planter. Ça avait marché avec Fog, Assaut et Halloween, réalisés avec peu de fonds financiers mais totalement captivants. Ce fut un plantage avec Invasion Los Angeles et le présent Prince des ténèbres, ou on assiste à des évènements étranges qui semblent augurer la venue imminente du Diable dans cette petite ville qui n'a rien demandé à personne. On languit d'impatience en attendant l'apparition de la "bête", spoiler: hélas sa seule "apparition" est une main qui sort d'un miroir. Un peu léger. Il se foutrait pas de notre gueule Carpenter?
J'adore Invasion Los Angeles et The Thing alors j'ai décidé de regarder ses autres films. Celui-ci ne m'a pas plu. Le début est bien et laisse présager beaucoup de choses (notamment du genre sf) mais malheureusement ça part en film de zombie. J'ai quand même mis 2 étoiles pour la fin qui est bonne ! Ça me fait penser un peu au pilote d'une série, car j'ai envie de savoir la suite, même s'il n'y en a pas !
Comme toujours avec Carpenter, on est rarement déçu du voyage. Ici, il remet en cause toute la bible en proposant une nouvelle approche du christianisme, et va encore plus loin en se proposant d'étudier physiquement le Mal, d'en faire des mesures scientifiques. Du fantastique minimaliste aux possessions meurtrières, Carpenter utilise un catalogue de procédés imposant, qui provoquera la surprise chez le spectateur, ne sachant plus vraiment à quoi s'attendre tant le film repousse les règles qu'on impose habituellement. Sans toutefois parvenir à flanquer une trouille réelle, le film est un postulat fantastique intéressant, doublé de performances d'acteurs plutôt bonne. On apercevra même en Gest Star Alice Cooper (dans le rôle d'un clochard). Un bon Carpenter comme on aime en consommer.
Le maitre Carpenter dans l'un de ses plus beau film tout est réunis pour passer un bon moment,la musique stressante a souhait et 2 parties totalement différentes,la 1ere partie se veut psychologique comprendre le mal avant de le combattre et la 2eme partie excellente ou les scene d'actions se succèdent pour notre plus grand plaisir bref que du bonheur,
Il est vraiment flippant et le climax de fin laisse une impression longtemps après la vision du film!! Vous verrez après ce film vous vous sentirez obligé de faire un rêve aussi réaliste que celui de l'église!
Ce film de Carpenter m'a légèrement déçu. L'idée de base est très intéressante (opposition science/religion sur la "nature" du Mal), de même que le déroulement de l'histoire (avec une fin ouverte et assez surprenante). Curieusement pourtant, j'ai eu du mal à ressentir l'impression d'isolement et n'ai pas trouvé le film particulièrement angoissant ("the thing" est largement plus stressant). Les acteurs ne sont pas non plus très convaincant - à l'exception peut être de Donald Pleasance -. "Prince of darkness" reste néanmoins un bon film, mais loin d'égaler à mon avis "l'antre de la folie".
Suite aux déboires que John Carpenter a connu avec Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin où une grande partie du film lui a échappé à cause de la main mise de la production, il décide de réaliser un film fantastique où la production lui donne carte blanche. C'est ainsi que le Prince des ténèbres porte la marque au début du film John Carpenters' symbole de son statut de cinéaste indépendant. Le Prince des ténèbres brasse les thèmes et les ambiances que Carpenter a déjà expérimenté au cours de sa carrière: l'existence du mal (Halloween) et la contamination des personnages par celui-ci (The thing). La dimension "Carpenter" se fait sentir d'emblée avec la musique aux notes disparates et aux teintes électroniques magnifiquement composée par Carpenter lui-même comme toujours. Donald Pleasance joue une nouvelle fois pour le réalisateur de Halloween, portant l'habit d'un prêtre et se prénomme père Loomis (clin d'oeil à son film star). Tout les éléments sont réunis pour faire du Prince des Ténèbres un nouveau long-métrage qui fera date dans la filmo de Carpenter et l'histoire du cinéma fantastique. Carpenter, depuis un certain nombre d'année s'intéresse à la physique quantique et à la création de l'univers, thème qu'il va développer au cours de son film avec une grande maîtrise. C'est ainsi, qu'il va élaborer la création de l'anti-dieu, qui n'est pas le diable, mais bien l'effet miroir de dieu lui-même. C'est une sorte de métaphore des thèses physiques sur la matière et l'anti-matière. Carpenter profite de son film pour décrire un combat perpétuel entre la science et la religion (Père Loomis VS professeur Birack), débat auquel Carpenter ne semble pas prendre parti malgré une phrase assassine que balance le professeur à l'homme d'église:"Continuer à faire ce que vous faites, vous mentez bien depuis 2000ans". Ici, l'enjeu majeur du récit n'est pas de critiquer ou de dénoncer, mais d'explorer les doutes qui se mettent en place au fur et à mesure du récit pour chacun des personnages repoussant continuellement leurs croyances respectives. Carpenter profite de sa liberté créatrice donnée par la prod' pour aller jusqu'au bout de ses idées visuelles, dressant un film particulièrement sombre et brutal. Le film est réellement plaisant à voir, notamment par rapport aux échecs artistiques de certains des derniers Carpenter comme Ghost of mars et Vampire.
Un des films les plus angoissants de Carpenter:Prince Of Darkness est un huis-clos dans lequel la menace provient aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur,donnant ainsi la sensation d'une absence d'échappatoire,d'un piège se refermant inexorablement sur des personnages qui réalisent bien trop tard la situation désespérée dans laquelle ils se trouvent.Ce concept et l'ambiance qui en découle évoque immanquablement Stephen King(Shining pour le huis-clos,Salem pour la ville maudite).La bande-son de Carpenter contribue grandement à cette ambiance prenante,sans parler de la mestria de la mise en scène.Un classique injustement méconnu.
Après s'être pris quelques gamelles au box-office (et s'être probablement fait taper sur les doigts par ses distributeurs), Carpenter retourne à ses premiers amours, soit le cinéma indépendant, et il en profite pour nous étaler ses nouvelles théories loufoques, inspirées à la fois des récentes découvertes scientifiques (l'antimatière à l'époque) et des traditionnelles représentations de l'apocalypse (le diable, les zombies, toussa). Bref voilà un auteur qui n'a pas son pareil pour nous sortir des histoires à dormir debout. Le scénario de "Prince des ténèbres" est une énorme bouffonnerie, entièrement abordée au premier degré qui plus est, se voulant péremptoire sur absolument tout (le Christ est un extra-terrestre sachez-le ! "De quoi vous foutre un weekend en l’air !"). Mais une fois le gaillard lancé à l'ouvrage, il est difficile de l'arrêter. Complètement à fond dans son sujet, il défend parfaitement ses idées, et en parvient à réussir son film le bougre. Petits moyens oblige, il nous pose les prémisses de l'apocalypse en plein Los Angeles, dans un décor assez pauvre (bien rendu par la photo tout de même), puis jouit à merveille du huit-clos, resserrant son cadre de plus en plus. Alors que l'extérieur est rapidement envahi par le mal, c'est paradoxalement dans le dernier refuge restant (l'Eglise forcément) qu'il parviendra à se matérialiser sous la forme la plus terrifiante qui soit (lovecraftien non ?). Plus d'échappatoire, le spectateur est pris au piège, la sauce prend complètement, la tension ne cesse d'augmenter (merci le synthé), Carpenter ballade sa caméra dans son décor tel un Lumet, la mise en scène est précise en diable : rien ne manque. Alors que le cinéma fantastique s'était remis en pilote automatique, Carpenter est venu rappeler toute son essence, le posant à nouveau comme un genre aussi fascinant qu'intelligent. Avec un pitch pareil, j'avoue néanmoins que ça ne devrait vous aider beaucoup dans votre recherche de la "vérité".