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    Prince des ténèbres
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    3,5
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    192 critiques spectateurs

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    Julien D
    Julien D

    1 197 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2013
    Bien que méconnu du grand public, Le prince des ténèbres est sans doute l’une des œuvres les plus terrifiantes qu’ait signé John Carpenter. Si ce film d’épouvante profite d’un budget bien moins conséquent que les deux autres volets de sa trilogie de l’Apocalypse, The thing et L’antre de la folie, il n’en reste pas moins une pure réussite en matière de mise en scène car, grâce à sa musique signée par Carpenter lui-même et à l’ambiance minutieusement rendue oppressante avec par exemple le foisonnement menaçant des insectes, le sentiment de paranoïa que peuvent ressentir tous les personnages est retransmis avec brio à l’écran. Le scénario n’hésite à se montrer transgressif envers la religion chrétienne qu’il présente comme un vaste complot tout en réussissant à apporter une approche scientifique aux phénomènes paranormaux afin de leur donnant un réalisme qui fait froid dans le dos, et ce jusque la dernière seconde. En repoussant ainsi tous les codes classiques du cinéma fantastique, ce huis-clos satanique mérite amplement son statut de film culte.
    zafkiel
    zafkiel

    54 abonnés 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    Pour moi parmi les meilleurs films de John Carpenter. Ambiance unique, sombre et glauque. Scénario brillamment mis en scène. Un film dérangeant, réalisé dans des décors sordides, dont on ne reviendra pas indemne.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 mai 2013
    Prince des ténèbres part dans tous les sens, évolue de surprise en surprise, loin des films d'horreur prévisibles de bout en bout, mais loin aussi des films à twist facile. Reste que l'afreuse esthétique années 80 fait mal aux yeux, mais le film n'y est finalement pour rien.
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    30 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2013
    Trop méconnu, ce film reste à mes yeux un des plus puissants joyaux du cinéma de l'horreur, une pièce clé dans la filmographie de Carpenter à même de rivaliser avec l'indétrônable The Thing, qui contrairement à ce dernier m'a terrorisé de manière insoutenable. En fait, Prince des ténèbres est le second volet de la trilogie de l'apocalypse de Carpenter initié avec The Thing justement, et clôturé par In the Mouth of Darkness. Les mécanisme du premier épisode sont donc repris, surtout au niveau formel : travail très recherché sur le découpage de l'action, montée dramatique des enjeux après lancement d'un mystère très intriguant, juxtaposition de plusieurs situations simultanée incluant la présence de menaces de nature différente mais reliées à une seule source maléfique. On est cependant loin de l'auto citation, les thèmes abordés respirent la nouveauté, l'histoire n'a rien à voir, le cadre change radicalement, bref Carpenter ne recycle pas, il améliore les rouages élémentaires de son précédent sommet d'épouvante. Pour un résultat d'une efficacité légendaire. Prince of Darkness commence doucement, préparant longuement une ascension à la peur la plus imparable qui soit. Les ombres s'affinent peu à peu pour devenir des dangers explicites, la menace sourde pèse lourdement sur une ambiance malsaine et terrifiante ébauchée à l'aide de l'effrayante musique composée par Big John en personne. Cette tension s'élabore avec un perfectionnement croissant qui rend la tâche impossible de s'extirper de l'étreinte de ce huis clos ciselé avec une sournoiserie délectable. On finit forcément, tôt ou tard, par trouver le film insoutenable. La séquence finale du miroir est un paroxysme de terreur indicible qui dure une bonne quinzaine de minutes, et qui occulte à elle seule tous ce que le cinéma fantastique peut nous offrir de plus terrifiant. Même si j'avoue avoir flanché durant la quasi totalité de la durée d'Evil Dead, cet instant de Prince of darkness balaie tout sur son passage, car il ne se contente pas de mettre en avant de la terreur brute, mais il assiège le spectateur de ténèbres gravissant lentement ses défenses à l'image du siège que subisse les protagonistes. On se retrouve le cerveau enfumé de paranoïa, d'angoisse apocalyptique et de désir de fuir, et lorsque les images deviennent gore on titube d'autant plus facilement, on se recroqueville, paralysé, n'osant plus regarder, lorsque cette main traverse lentement le miroir...et pourtant, le fameux monstre ne sera pas aperçu, la barrière de l'indicible ne peut être franchie, le cinéma ne le permet pas, ainsi le confirme les dernières secondes où un écran noir coupe la solution. Un chef d’œuvre dans tout les sens du terme.
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2013
    Le fantastique n'a que faire des problèmes de cohérences, la S.F. au contraire en a besoin dans une certaine mesure. Or qu'avons-nous là, un scénario d'une absurdité à peine croyable truffés de références scientifiques farfelues (non les tachyons ne dépassent pas la vitesse de la lumière !). Si on arrive à faire abstraction de ce salmigondis on pourra regarder ça comme un film d'épouvante classique ou tous les membres d'un petit groupe sont agressés les uns après les autres.. On pourra alors trouver la fin décevante spoiler: (pour tuer Satan, il suffit de le passer par la fenêtre).
    Reste que c'est du Carpenter, que c'est bien réalisé et qu'on ne s'ennuie quand même pas, il est quand même fort Carpenter !
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    89 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2013
    Prince Des Ténèbres ouvre la période « rebelle » de la filmographie de John Carpenter. Après bien des déconvenues, celui-ci décide de prendre ses distances avec les grands studios pour faire des films indépendants. Autant le dire tout de suite, malgré le grand respect que j’éprouve pour le bonhomme, ce n’est pas la partie de sa fimo que je préfère. Le point fort du film est incontestablement son ambiance ténébreuse qui fonctionne encore aujourd’hui malgré le poids des ans et le budget dérisoire. Pour tout le reste, ce n’est franchement pas terrible: acteurs peu marquants, effets spéciaux kitch au possible, discours scientifico-mystique de bas étage, manque de rythme… Avec un budget décent, ça aurait vraiment pu le faire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 juillet 2013
    Le film a vieilli mais il reste toujours aussi efficace jusqu'à la dernière image...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 février 2013
    Trop sous-estimé à mon avis dans la filmographie de John Carpenter, ce film d'horreur reprend dans un contexte et un cadre différents une formule proche de celle de The Thing: des chercheurs se retrouvent isolés et doivent tenter de comprendre et maîtriser une force qui leur échappe. Le pessimisme ambiant ainsi que l'atmosphère particulièrement inquiétante contribuent au sentiment de claustrophobie que le spectateur peut ressentir et lui marqueront l'esprit. A tout cela s'ajoute bien entendu la bande-son si spécifique aux fims de John Carpenter.
    Martin P.
    Martin P.

    50 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2013
    Ce que c'est KITSCH et ce que c'est bon ! 25 ans plus tard ce film aux moyens financiers limités surprend et reflète toute l'ambiance que J. Carpenter '"le maître de l'horreur" arrivait à insuffler à ses films. Une ambiance et une musique si particulière (composée par the master himself) qui font de ce film une référence pour moi dans le Cinéma d'angoisse de Carpenter avec The Thing et NY 1997.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 décembre 2012
    Ce qui est certains, c'est que ce "Prince des ténèbres" est un film atypique. Ce qui est bizarre avec John Carpenter, c'est qu'il a un univers tellement étrange que, retransmis à l'écran, le film peu paraître inabouti, alors qu'en fait tout est réfléchit. Ce que je n'ai pas vraiment aimer dans ce film, c'est l'absence de profondeur de certains personnages, très superficiels et présent uniquement pour justifier un ou deux scènes gores, ainsi qu'une histoire un peu invraisemblable ! Cependant, les acteurs sont dans l'ensemble très bon : excellent Donald Pleasence, Jameson Parker, Victor Wong et Lisa Blount. Les effets spéciaux paraissent un peu amateur, comme les morts, mais cela est voulut et produit toujours un petit effet. Ce huis clos est assez étrange (on ne le répètera jamais assez!), mais au final on se laisse envouter et le grotesque en devient convaincant ! La musique colle parfaitement à l'ambiance poisseuse et glauque du film. D'ailleurs, ce film ne m'a pas vraiment fait peur. Je trouve qu'il commençait à devenir effrayant uniquement dans les dernières minutes/seconde. Dommage.

    Bref, un film inclassable, curieux et envoutant, mais qui malheureusement ne me convainc pas totalement, de part son aspect de série B, bien que revendiqué (un budget de 3 millions de dollars!). A voir pour les fans de Big John et les plus curieux (mais pas les plus jeunes...)
    Johnny Merguez
    Johnny Merguez

    9 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 décembre 2012
    Ce petit film d'horreur de Carpenter se laisse regarder pour son ambiance et quelques scènes marquantes assez réussies. On devine facilement le manque de moyens de l'ensemble et il y a un gros manque de rythme au milieu du film c'est dommage car l'histoire aurait pu etre plus développée. Mise à part Donald Pleasance le reste des acteurs n'est pas convaincant. Un film mineur de Big John !
    poneyexpress10
    poneyexpress10

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2012
    C’est un récit qui mêle au service du fantastique des points de vue scientifiques et religieux. Une série B, un film de genre, entre horreur et fantastique. Le film commence dans une université où un professeur donne un cours sur le relativisme des présupposés qui fonctionnent dans le champ des choses visibles mais qui dans l’infiniment petit, au niveau des particules ne font plus lois. Le discours de ce chercheur est complexe mais pas fumeux ! Que le film s’appuie sur des bases un tant soit peu crédibles, c’est le désir du réalisateur. Et le choc avec le religieux n’est pas sur le terrain du créationnisme, mais le religieux s’expose comme un autre regard, différent, porté sur les choses. Ainsi l’Eglise aurait fait du mal, l’affaire de tous, en l’intériorisant dans l’âme de chaque être. Alors que le Mal va s’incarner, il va se réveiller comme puissance extérieure au monde. Les miroirs sont comme des passages, des portes entre l’enfer et le monde. On prend son pied à ce que toutes les théories, les appareils censés étudiés le phénomène sont débordés par l’image, que le fantastique se hisse au-dessus des discours religieux et scientifiques : il fallait ces deux bases pour porter le film ensuite le film marche à travers des transformations de la réalité, peu à peu une partie de l’équipe de scientifiques se trouve contaminée, et on assiste presque religieusement, dans une sorte de liturgie, à la préparation de l’arrivée du Mal : l’horreur a un visage qui ne supporte pas son reflet.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 novembre 2012
    Petit film d'horreur sortis dans l’indifférence la plus complète a la fin des eighties, The Prince of Darkness se révèle être une bonne série B. Réalisé avec un budget minable et des acteurs qui feront dans le nanard ( mise a part Pleasence) Big John réussis un véritable tour de force et nous pond un film de genre efficace et relativement flippant.

    Alors bien évidemment sa a assez mal vieillit, c'est ultra kitch, visuellement c'est bien moche, les acteurs cabotinent a fond, mais malgré tout le Prince des Ténèbres possède une ambiance sombre et une aura extrêmement malsaine. C'est véritablement l'atout du film, tu as toujours l'impression que dans chaque plan une vision d'horreur va surgir. La réalisation est pour beaucoup dans cette effet de peur viscéral. Carpenter jout sur le hors champ, utilise des travellings et des panoramiques très lent qui appuient la sensation d'insécurité, et qui maintiennent l'angoisse. Big John fait durer le plaisirs et s'amuse a torturer les nerfs du spectateur.

    Au final Le Prince des Ténèbres met en valeur l’indéniable savoir-faire du cinéaste. Encore une preuve que les perpétuelles contraintes économiques peuvent favoriser l'inventivité.
    vive-le-cine123654789
    vive-le-cine123654789

    95 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2012
    Tout comme Halloween, le point fort de ce film est l'ambiance instaurée, et ce dès le début du film. L'histoire en elle-même reprend les bases du huit-clos d'horreur classique. Son grand intérêt et de tenter une approche commune d'un phénomène avec science et religion. Le débat entre les deux est vraiment bien montée, ou comment chacun essaye d'expliquer. C'est vraiment bien monté, même si parfois les dialogues sont un peu...niais. Mais disons que le mélange des deux est réussi et donne envie de se plonger d'avantage dans l'histoire pour voir comment tout ça va se terminer. Ca reste assez classique sinon, prévisible. Seul le final nous surprend réellement par son choix scénaristique, mais aussi ce qu'il laisse penser. Vraiment super. Les acteurs, quant à eux, sont globalement moyens. Adaptés pour leurs rôles, ils ne sont pas transcendant et se contentent juste de rester dans ce qu'on leur dit de faire. Aller, peut-être que le prof et le curé (feu Donald Pleasence) sont un peu au-dessus du lot. Comme je le disais, le point fort de ce film est son ambiance installée très vite, et cela est essentiellement dû à sa musique, angoissante à souhait, et sa mise en scène, tout aussi angoissante. Le huit clos porté à son plus haut point. Peut-être inférieur à Halloween et moins connu, ce film mérite tout de même qu'on s'y attarde un soir entre potes ou seul.
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 septembre 2012
    Je crois en fait que je préfère le Carpenter cynique et ironique (Invasion LA, Vampires) au Carpenter sérieux. L'esthétique a beau être recherchée, je trouve le film mou du genou même s'il y a deux ou trois éclairs de génie.
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