Mon compte
    Prince des ténèbres
    Note moyenne
    3,5
    1765 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Prince des ténèbres ?

    192 critiques spectateurs

    5
    40 critiques
    4
    48 critiques
    3
    46 critiques
    2
    38 critiques
    1
    12 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 avril 2021
    Il est difficile de commenter Prince des ténèbres. Dans l'ensemble je dirais qu'il est imparfait à plusieurs niveaux. Les personnages ne signifient pas grand-chose et ce n'est qu'à la moitié de l'action qu'ils semblent se soucier du méchant conteneur vert. Par conséquent il est presque impossible de s'intéresser à l'un d'entre eux ce qui gâche complètement l'effet que le sacrifice final aurait pu avoir sur eux. Quant au liquide vert.il est là comme un moyen par lequel le mal ultime est transmis d'une personne à l'autre. Ce qui peut sembler être une idée originale mais ne peut être traduite efficacement en termes d'images. En regardant le film on a l'impression qu'il s'agit d'une tuerie qui contient tous les ingrédients d'un film d'horreur extraordinaire. Il y a le suspense, il y a la peur de l'inconnu il y a la lutte désespérée pour survivre et la présence imminente du mal qui se rapproche de plus en plus. Malheureusement tout cela tombe à plat car il n'y a pas de suspense du tous. Les personnages passent d'une pièce à l'autre s'ennuyant un peu puis quand ils peur ils ne sont jamais animés par une quelconque tension. Ils finissent par se regrouper pour repousser les créatures semblables à des zombies mais au moment où ils le font on ne s'y intéresse plus. On a l'impression que le mal attend son heure mais elle n'est jamais atteinte et sûrement pas traitée avec ce degré de pathos...
    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2020
    Le second volet de l’apocalypse de Carpenter aboutit, cinq ans après son premier volet et près d’une décennie après son monumental « Halloween ». Entre-temps, il aura eu le temps de se faire les griffes sur le pare-chocs de « Christine » et de s’égarer dans le musclé, burlesque et injustement mal-aimé « Big Trouble in Little China ». Il vient de nouveau sonder notre esprit et notre point de vue sur la fin du monde, celui qu’il a conçu et celui que l’on devra interpréter par les sensations. Son allusion au chat d’Erwin Schrödinger n’est pas anodine, car sa démarche consiste bel et bien à développer ses intrigues en préservant ce mystère, depuis l’extérieur de la boîte. Et pourtant, la subtilité viendra combler cette observation, dès lors qu’il place ses propres personnages dans une cage, fermée et étouffée par une abomination surnaturelle. Le huis clos s’installe alors rapidement, pour qu’enfin puisse infuser les diableries d’une force invisible et omniprésente.

    Cela fait sans doute partie d’une de ses rares réalisations, où le metteur en scène enferme rapidement ses protagonistes dans une enceinte où tout s’entrechoque. La foi et la science sont discutables séparément, mais une fois réunis, la fatalité les rapproche car les résultats sont les mêmes. D’un côté le scientifique se doit de prendre du recul sur ses connaissances, tandis que l’homme de foi tente de compenser sa passivité. Tous ces partis demeurent ainsi impuissants face à l’ascension du mal et le retour de Satan sur Terre. La détresse du père Loomis (Donald Pleasence) ne laisse pas de place à l’hésitation chez le spectateur qui cherche à entretenir l’espoir. Cependant, il s’agit d’un risque en essayant d’épouser et d’apprécier les codes auxquels on nous habitue. Carpenter prend ainsi plusieurs détails à revers, tout comme le sens profond d’un monde qui s’effondre, peuplé d’individus qui ne meurent pas vraiment et qui ne vivent pas pour autant.

    Là où la divinité vient souvent délivrer les hommes de leurs soucis, cette fois-ci, c’est l’Antéchrist qui intervient, avec toute la même puissance, mais pas la même bienfaisance. Ce que le professeur Birack (Victor Wong) et ses étudiants observent, c’est bien une déchirure dans les relations humaines, chose que la science ou la foi ne pourront expliquer. L’Eglise se transforme donc peu à peu au sanctuaire d’une renaissance, que l’on peut lire à travers divers types de miroirs. Dans cet élan lyrique, il s’agit avant tout d’accepter le constat navrant des marginaux, voire même des sans-abris, que l’on oublie et dont on ne prend plus le temps de les regarder en face. Et si l’on poussait l’analyse, il pourrait s’agir de remettre l’humanité à la place, à l’échelle des particules et des atomes qu’il étudie. Elle est insignifiante dans le monde qu’il cherche à bâtir et qu’elle ne pourra pas toujours contrôler. De même, les sentiments et les émotions, qui constituent la dernière ressource authentique des hommes, démontrent qu’ils peuvent les trahir.

    « Prince des Ténèbres » (Prince of Darkness) élève ainsi constamment le niveau de complexité de ses interprétations. L’horreur sert alors à mieux induire les possibilités les plus crues et réalistes pour l’Homme, pour ne pas dire pessimistes. L’aventure fantastique convoque par la suite les carcans de la société, qui a longtemps conditionné ses membres à agir par orgueil que dans le sens du collectif. Les possessions ont pris plusieurs formes dans cette œuvre, qui ne mâche pas ses mots, ni sa définition de l’apocalypse et sa finalité. Il restera toujours une problématique non résolue et ambiguë pour renouveler et enjeux et fissurer un peu plus la boîte de Pandore.
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2020
    Huit-clos démoniaque dans une église. Un film angoissant et effrayant, sublimé par la mise en scène et BO de John Carpenter.
    bobbyfun
    bobbyfun

    40 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2020
    Ayant essuyé un lourd revers avec Big Trouble in Little China, Carpenter se relance avec ses thèmes qui lui sont chers : le fantastique et l’horreur. (À cela s’ajoute quand même une interrogation sur notre foi ou dans la science).

    On pourrait cependant entrevoir le Prince des Ténèbres, comme un condensé de plusieurs de ses œuvres précédentes. En effet beaucoup de similitudes existent entre The Thing, Fog, Halloween ou encore Assaut (certainement la plus évidente). De part son ambiance si singulière, les enjeux de survie des principaux protagonistes, Big John reprend l'essentiel des éléments qui en ont fait son succès par le passé. Pendant une bonne partie du film, le mal est totalement invisible, désincarné mais son emprise est totale. On sent bien que quelque chose d’inéluctable va se produire. La question est de savoir comment tout cela pourra finir. Les personnages sont pris dans un étau qui se ressert inexorablement et vont devoir remettre en question l’essence même de leurs convictions.

    Malgré son très faible budget, énormément de plan et d’idées issus de la pensée propre de Carpenter sauve l’intérêt du film. La bande-son également omniprésente, comme souvent, renforce la très mystique et oppressante situation. Elle reste un élément majeur dans le succès de l’intrigue. Cependant, il est impossible d’exclure que ce manque de moyens ne se voit pas à l’écran, que ce soit dans la mise en œuvre de certains effets techniques (quoi que quelque plans ne s’en sortent pas trop mal) et dans l’évolution de la narration. On sent vraiment que le réalisateur a dû supplanter ce manque de moyen évidents grâce à son savoir-faire, sa mise en scène, et bon nombre d’idées surprenantes sorties de derrière les fagots. De plus l’autre gros point négatif du film reste à sa distribution. Beaucoup d’acteurs inconnus certes, mais au talent et au jeu également limités, ce qui décrédibilise bon nombre de séquences et de scènes qui auraient marquées un virage très important au sein du récit et provoque au contraire une certaine lassitude dans leurs exécutions.

    spoiler: Personnellement, je n’ai pas trop cru également au caractère du message envoyé par les scientifiques du futur à ceux présent dans l’église, de tout mettre en œuvre pour empêcher le Prince des Ténèbres de revenir sur Terre. Il s’agit là plus d’un accessoire gadget qui a aucun intérêt dans le récit du film et qui à l'inverse brouille trop les événements en cours.


    En résumé, l'aspect fauché s'en ressent, la distribution piétine lourdement mais l'impression finale laissée demeure indubitablement singulière.
    bobmorane63
    bobmorane63

    191 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2020
    Un film d'horreur bien flippant que nous a concocté le maitre du genre John Carpenter en 1988 !! Un groupe d'étudiants scientifiques est envoyé dans une église avec leur professeur à la demande d'un prètre pour enquèter sur du paranormal mais ils vont se rendre compte que les lieux sont possédés, les alentours encerclés par des personnes démoniaques, c'est la loi de la survie pour les personnages du film et comprendre le message de la chose verte dans le sous sol. Un long métrage qui a sa part de mystère, de l'épouvante qui font frissonner et nous agripper à notre fauteuil. John Carpenter arrive a mettre une atmosphère pesante par sa musique angoissante et une mise en scène propre au genre horreur. Le casting est excellent, en dehors de Donald Pleasance en prètre, les comédiens sont méconnus mais jouent très bien le jeu de la terreur (mention pour le Chinois étudiant qui m'a donné un peu le sourire). Accrochez vous, ça fait peur.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2020
    Flashback.
    Il y avait une bonne éternité et demi que je n’avais pas revu ce film ni le moindre Carpenter. Et pourtant, il squatte mon imaginaire ciné depuis toujours. Des phénomènes étranges se produisent dans une église fermée depuis belle lurette. Dans la crypte, on découvre une entité enfermée dans un gros bocal. Ce truc a l’air méchamment puissant. Des scientifiques et un curé vont s’enfermer dans l’église et tenter de comprendre ce qui se passe là dedans, voire d’arrêter un futur danger. Pendant ce temps-là, tous les zonards du quartier ont un comportement bizarre. Pas de doute, dès les premières images, on sait qu’on est chez ce bon vieux John. La musique synthétique est oppressante, les acteurs sont des habitués de la série B et la réalisation est baroque. Comme à son habitude, Carpenter nous offre ici une déclinaison du western. Des individus confinés vont devoir survivre au danger extérieur, l’invasion. Et parfois, l’invasion est aussi à l’intérieur. Toute la grammaire du film fantastique est utilisée et c’est ça qu’on aime. Les effets spéciaux sont délicieux et parfaitement inventifs (l’homme-insecte à l’extérieur, le miroir, la flaque au plafond …). Ce qu’on aime par dessus tout, c’est l’ambiance, propre à l’univers de Carpenter. C’est glauque, drôle par moments, froid. Assez unique en fait. Dans le genre, on tient là un classique.
    Le Rabzz
    Le Rabzz

    21 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2020
    Un des meilleurs films d'horreur des années 80 , une suite n'aurait pas été de refus , l'ambiance la bande son est magistral +3,5
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 novembre 2019
    Carpenter, c'est l'un des meilleurs réalisateurs de genre, il délivre là un film qui est certes plein de défauts et de trucs débiles, mais qu'est ce réellement un film de genre série-B si ce n'est un grand foutoir de tout ces trucs avec un peu de tension et une histoire qui tient bien durant tout le film et un jeu d'acteur assez pauvre pour la plupart... Et voilà le plat est servi !
    En mettant tout ça de coté, Le Prince des ténèbres est un film ambitieux, peut-être pas au même niveau d'autres œuvres du Charpentier, mais qui se regarde tout de même...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Prince des ténèbres est un film d'horreur et de fantastique sorti en 1987 réalisé par le grand John Carpenter. Bon voilà je vais vous parler du film, déjà John Carpenter est un de mes réalisateurs préférés, même si il a été beaucoup pas bon à l'époque, il faisait des flops, du genre The Thing (très étonnant d'ailleurs, un chef-d'oeuvre pour ma part), il y a aussi Halloween et Les Aventures de Jack Burton (un très bon film) etc. Je vais pas tous les faires. Prince des ténèbres est pour ma part un chef-d'oeuvre, du même niveau que The Thing et Halloween, et The Fog. Un très bel exemple du cinéma d'horreur, car ce film pose sur une ambiance de qualité et son atmosphère n'est pas exécrable, car les musiques ambiancent super bien et enrichissent l'atmosphère. En terme de scénario, le scénario est tout à fait normal, c'était partie sur de la bonne écriture et de la bonne recherche. Au niveau des effets-spéciaux, ça reste réussi mais il y'en a très peu,, il y a un moment qui m'a mis très mal à l'aise, le moment où spoiler: la meuf blonde se transforme en monstre et son visage devient du grand n'importe quoi
    , très impressionnant mais ça ma procuré beaucoup de malhaise. Les acteurs jouent super bien, Donald Pleasence reste le plus attachant, qui joue le rôle de prêtre , mais les autres m'intéresse pas trop, à part Brian Marsh, un personnage qui sert beaucoup et qui reste l'élément important du film. Bref Prince des ténèbres est super divertissant, un film qui m'a mis en tension et qui m'a fait frissonner de la tête au pied.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 août 2019
    La longue ouverture en sur-dramatisation totale, sur fond de petite ritournelle made in Carpenter, porte la signature inimitable du réalisateur. On dirait presque qu’il se frotte les mains d’avance, toujours d’autant plus heureux de raconter une histoire que son pitch est casse-gueule. La suite est un huis-clos à mi-chemin entre The Thing et Assaut (une menace à la fois interne et extérieure), que rend malheureusement un peu risible une ambiance gothique kitsch façon L’Antre des ténèbres. Le plaisir est toujours communicatif (cette fin malicieuse comme Carpenter les affectionne), mais l’exécution n’est pas à la hauteur de cette interminable montée en tension qui nous fait attendre du très lourd et nous laisse finalement avec un résultat plus proche de la saison 1 de Buffy que des meilleurs films de Big John.
    Stormtrooper62
    Stormtrooper62

    43 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2019
    Film assez particulier,tourné vers l'horrifique avec une légère touche de science fiction,le tout dans une ambiance assez spéciale.Une sorte de huis clos avec des étudiants,leur professeur et d'autres spécialiste en tout genre dans plusieurs domaines scientifiques ,le tout dans une église fermée au public.C'est un peu la rencontre entre science et religion,une sorte de duel pour savoir qui a raison.
    Les événements qui s'y passent sont,à mon sens,un peu flous,que ce soit au niveau de la réalisation,ou alors des faits eux mêmes.On a du mal à s'y retrouver dans les différents protagonistes,si bien qu'on ne sait pas leurs prénoms pour certains.
    Même si la musique est de qualité,on ne ressent pas cette tension que l'on recherche.Pas de frissons dans ce film timide,qui aurait du plus marquer les esprits.
    RamiValak
    RamiValak

    7 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    Miroir, mon beau miroir ...

    Prince des ténèbres a beaucoup de points communs avec The Thing, comme le huit-clos, le parasite qui va d'hôte en hôte, certains visuels cauchemardesques, mais il est également différent sur beaucoup de points, principalement son cadre, The Thing se passait en Antarctique, alors que celui ci se passe dans une église. Le film est bon, et possède une ambiance qui lui est propre, porté par une musique presque omniprésente, qui donne tout son ton au film. John Carpenter arrive à créer des imageries dérangeantes, en utilisant certains codes connus des film d'horreurs, comme la présence en grand nombre d'insectes, qui rappelle Amityville, mais aussi d'autres plus inédits, comme le simple fait d'accrocher un pigeon mort sur un crucifix, ce genre d'image malsaines. Mais surtout, la peau de celle qui tente de faire venir le prince des ténèbres à la fin du film, dont le design est vraiment affreux.
    J'avoue qu'on ne s'attache pas trop aux personnages, mais je ne pense pas que le film veuille qu'on s'attache à eux, la question n'est pas de savoir lesquels vont survivre, l'histoire surpasse les personnages, ils ne sont qu'un emballage. Le film est assez effrayant dans l'ensemble, grâce à certains visuels comme dit précédemment, mais aussi en montrant, par exemple, d'abord les personnages qui réagissent avant de montrer ce qui les faits réagir, sa augmente l'effet de surprise. Le film joue beaucoup sur la tension lente, voire l'absence d'action, comme quand Walter est enfermé dans le placard et qu'il voit Kelly se transformer petit à petit, pendant que les deux filles ne bougent pas. Autre exemple, on pourrait s'attendre à voire les SDF attaquer au bout d'un moment, mais non, leur présence sert juste à maintenir le huit-clos. J'attribue un bon point au film pour n'utiliser aucun screamer, preuve de maîtrise du réalisateur.
    La réalisation sert souvent les moments horrifiques, en jouant par exemple sur le flou de l'arrière plan, ou sur les panoramiques pour dévoiler un élément caché. La caméra fait parfois des mises aux points d'un élément à l'autre, par exemple quand elle filme le petit miroir au sol, et fait soudain la mise au point sur le reflet dans le miroir, dévoilant le visage transformé de Kelly. On voit régulièrement les personnages de face, pour qu'on puisse voir par instant la menace venir de derrière. Mais la façon de révéler la menace n'est presque jamais la même, des fois la caméra fera juste une mise au point sur l'arrière plan, parfois la caméra va panneauter sur la gauche, parfois on verra juste quelque chose bouger dans le flou, bref, les combinaisons sont infinies, ce qui évite de rendre cela trop répétitif.
    Excellente transition pour en venir aux quelques défauts du film, car le film utilise malgré beaucoup trop le même système pour contaminer les personnages durant la première heure du film, un personnage entre dans une pièce pour chercher quelqu'un, ce quelqu'un le contamine, et ainsi de suite. Les réactions des personnages sont parfois totalement invraisemblables, comme Walter, qui au bout de trois heures enfermées dans un placard à observer Kelly se transformer, et deux de ces amis qui l'observent sans dire un mot, ne comprend toujours pas que quelque chose cloche, et continue de ne rien faire et même de tenter de parler avec elles. Et il attend bien sûr qu'elles commencent à défoncer la porte pour commencer à creuser dans le mûr pour tenter de s'échapper. Et les contaminés qui semblent extrêmement puissants prennent trente minutes à détruire la porte. Et enfin, le second contaminé qui suit bien gentiment Catherine alors qu'elle ne lui répond pas. Ces quelques défauts l'empêchent d'en faire un très bon film.
    Le rythme du film globalement assez lent, ce qui pourra sans doute causer de l'ennui chez certains. Le film installe son ambiance dès le début, avec presque dix minutes de générique entrecoupé d'images et de courtes séquences, couvert par la sublime musique de John Carpenter, cette séquence d'ouverture annonce le ton du film, et l'épée de Damoclès qui flottent au dessus de leurs têtes, et me rappelle beaucoup celle de Candyman, sorti quelques années après. Les plans à l'intérieur du miroir sont très beaux, principalement le dernier, que je ne spoilerai pas. La fin est d'ailleurs excellente, et rappelle un peu celle de The Thing, dans sa manière de nous laisser imaginer la suite. J'avoue ne pas voir bien compris le sens des séquences de rêves, et je pense que les comprendre offre sans doute des éléments de réponse sur la fin du film. Pour terminer, j'adresse une mention spéciale à Alice Cooper, qui est très cool dans ce rôle de sans-abris possédé.
    Bref, j'encourage le visionnage de Prince des ténèbres, qui malgré quelques défauts non excusables, reste un bon film de d'horreur, à la soundtrack magnifique.
    Max Rss
    Max Rss

    199 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 juin 2019
    Clairement, Big John use en partie du même procédé que dans son "Assaut" qu'il avait réalisé 11 ans plus tôt. On a cette configuration d'un groupe de personnes confinées dans un lieu et l'ennemi est à l'extérieur. En partie car dans ce "Prince des ténèbres", on voit le visage des assaillants, ce qui n'était pas le cas dans "Assaut". Sinon, Carpenter n'a jamais caché qu'il admirait Dario Argento. Ça tombe bien, le style du maître du giallo se fait clairement ressentir. Notamment avec la présence des ces insectes qui renvoie automatiquement à "Phénoména". Et, ça n'engage que moi, on peut même y voir l'influence de Cronenberg. Au moment où la fille marquée au bras droit se retrouve possédée. Seulement, à mélanger son propre style avec les deux autres, Carpenter nous propose un film franchement peu convaincant. Ça ne décolle jamais vraiment. Pourtant, Big John sait utiliser ce décor religieux, mais ça ne prend pas. Car entre deux moments de tension, il faut supporter des blablas gonflants. Puis arrive la fin du film. Et là, malheureusement, ça vire au grand n'importe quoi. On frise même le nanar. Et, venant d'un cinéaste comme Carpenter, ça fait suer. Et il ne faut pas compter sur ce casting pitoyable pour remonter le niveau. Que de mauvais acteur. La palme revenant au blond moustachu. Même Donald Pleasance est mauvais. Pour ma part, il s'agit de mon plus mauvais Carpenter. A la réflexion, même "Fog" que j'avais salement noté me paraît mieux.
    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2019
    Un John Carpenter mineur mais par rapport à la production actuelle de films d'horreur il vaut largement la production actuelle. Et la musique vaut le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juin 2019
    Very good John Carpenter’s release in 1987 film into darkness, forbidden land of Prince Satan, his tear of blood nightmares from human curse. Sa musique de cinéaste orchestral rockstar est diaboliquement rythmée dans la mise en scène, toute une filmographie vue complètement. Entre « Assault sur le commissariat du 13eme », « Invasion Los Angeles » oh ennemi d’intérieur honoré à l’année suivante, rajouter à cela du liquide verdoyant immémorial cylindrique conserve des profondeurs démoniaques vomitifs. J’en suis abasourdie jusqu’au bout de l’intrigue composée d’hétéroclites citoyens universitaires de L.A. au malheur sous l’emprise maléfique. Avec de l’humour détendu, une prise de conscience du mal philosophique laissant doucement dérouler l’horreur, puis voilà son frisson garanti. Ce sera au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, combattant le férocement en pensant à casser les briques afin de sauver les prêtes au bord du précipice ténébreux. Aussi rapidement dès que possible avant qu’il arrive à posséder les corps entiers craignant l’irréversible processus. Les particules rayonnements cosmiques forces invisibles d’un autre monde univers fissuré, une théorie d’aspect religieux et science spéculative peut expliquer la manipulation nerveuse d’origine extraterrestre.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top