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Un visiteur
5,0
Publiée le 12 juin 2009
Mon éducation cinématographique a été aussi faite en regardant les films de M Carpenter. C'est un de mes films cultes. Je regarde prince of darkness avec toujours autant de plaisir. A voir absolument.
Etrange personnage que ce John Carpenter, capable du pire (Invasion Los Angeles, Ghosts of Mars, Los Angeles 2013) comme du meilleur (Halloween, The thing, L'antre de la folie) ; Avec Prince of darkness, Carpenter transpose bien maladroitement l'ambiance du huis-clos de Assaut (parabole moderne et urbaine de Alamo) dans un contexte fantastique. Le titre ronflant du film ayant tot fait de faire également ronfler les spectateurs, dommage.
Apres quelques échec, Carpenter avait du revenir vers un cinéma plus simple avec des budgets moins importants mais il n'en resta pas moins prolifique et continua de proposer du cinéma de grande qualité avec ce "Prince des ténèbres" qui emprune tout autant au cinéma d'horreur qu'à la physique. Tourné dans les faubourgs de Los Angeles pour quasiment rien, le film est un pur moment d'ambiance dépassant les archétypes pour mieux se poser comme une oeuvre apocalyptique ( c'est d'ailleurs le 2émé volet de la trilogie apocalyptique de Big John) de premier choix transcendé par sa réalisation avec cerise sur le gateau, la musique cultissime de Carpener himself. Côté casting, il ne manque de Kurt Russell et on aurait pu faire un best-off avec au choix Denni Dunn, Victor Wong et évidemment Victor Pleasance.
Comme souvent avec John Carpenter on navigue dans le domaine de la série Z et, malgré tout, le ton du maître et son savoir-faire dans la mise en scène font que j’adore me plonger dans ses intrigues et ses univers certes simples mais en rien simplistes. Il n’y a pas à dire : pour moi ce « Prince des Ténèbres » est un pur et bon spectacle bien basique, et franchement, c’est tout ce que je lui demandais.
Des scientifiques étudient une mystérieuse source verdâtre et un étrange manuscrit. Mais, ceux-ci vont rapidement mettre en péril le destin de l'humanité. Prince des ténèbres possède un climat envoûtant et angoissant à souhait qui fonctionne à merveille. Carpenter à préférer miser sur une ambiance réussie plutôt que sur une action débridée. Choix très judicieux, puisque l'intrigue y prend son essor et dévoile tout son potentiel. Un excellent Carpenter, dont la bande son est comme à son habitude magnifique.
Après le bide qu'a été Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin, John Carpenter se vit refuser de nombreux projets par les grands studios américains. Il décida alors de revenir à la production indépendante et, avec un budget de seulement 3 millions de dollars et un temps record de 40 jours de tournage, le maitre du fantastique tourna ce qui allait être un de ses plus grands films. Pour se faire, il retrouve quelques-uns des acteurs avec qui il a déjà collaboré : Donald Pleasance (Halloween, New-York 1997), Victor Wong et Dennis Dun (Jack Burton) ainsi que le discret Dirk Blocker (Starman)... Le reste de l'interprétation est de l'inconnu en barre, ceci dit très convaincante, si ce n'est la présence plutôt rigolote du chanteur Alice Cooper qui apparait en énigmatique clochard tueur. L'histoire est quant à elle originale, angoissante et prenante du début à la fin, Carpenter ayant son unique savoir-faire pour instaurer une ambiance pesante dans un lieu claustrophobique. Le décor est donc simple : une église (et sa mystérieuse cave) située en plein cœur de Los Angeles ; ou comment Carpenter réussit à faire peur dans un endroit des plus protégés... en apparence. Bien épaulé par une musique électronique terrifiante et une photographie soignée, le long-métrage réussit à nous tenir littéralement en haleine à travers un scénario diabolique reflétant la part la plus sombre de son metteur en scène, qui n'hésite d'ailleurs pas à nous concocter une série de scènes sanguinolentes à faire tourner de l’œil. Effets spéciaux et autres maquillages sont donc aussi discrets que réussis, renforçant le film dans son réalisme le plus tranchant. John Carpenter prouve avec Prince des Ténèbres qu'il n'y a donc pas besoin d'un budget faramineux pour réaliser un film terriblement effrayant et désormais culte.
Etant un enorme fan de big John,ce film est peut etre mon préferé dans sa filmographie,mais avec Halloween,The thing,l'antre de la folie,New-york1997... j'avoue que j'ai du mal a choisir! Pour revenir au film,que j'ai vu a l'époque sur la défainte 5,rien n'est a jeter meme s'il a quelque peu vieillit.La musique,les décors,une ambiance de malade,le tout avec un budget ridicule font de ce film un chef d'oeuvre du genre et pourtant méconnu du grand public.J'espère vraiment que Carpenter retrouvera un jour,l'inspiration qui lui a permit de réaliser des films comme celui-ci...
Déroutant, ahurissante... Il est probable que ce "Prince des Ténèbresé aura de quoi en décontenancer quelques-uns. Et pourtant, si l'on arrive à rentrer dans ce délectable univers qu'est celui de John Carpenter, on ne pourra que se délecter devant un tel régal. Car contrairement à ce qu'elle pourrait paraître au premier abord, cette oeuvre n'est en rien une oeuvre manichéenne ou à prendre au premier degré. Elle est au contraire un immense terrain d'expérimentations aussi bien visuelles que scénaristiques, mélangeant avec une élégance et un bonheur rare les genres. Comédie, film d'horreur, fantastique... On ne sait au fond pas vraiment comment qualifier le film, et c'est également cela qui le rend d'autant plus fascinant. Que ce soit par la petite communauté obligé de cohabiter (église et scientifique, adultes et adolescents) ou par le mauvais gout assumé à 100% par Carpenter dans certaines scènes, le plaisir est vraiment total. On pourrait alors crier à la série Z quant aux différentes morts qui rythment ce film, mais ce serait mal comprendre cet aspect volontairement revendiqué de ces séries B que Carpenter semblent tant aimer. Enfin, c'est aussi et surtout cet aspect faussement premier degré qui nous ravit au plus haut point. En effet, tout semble tellement noir, tellement traité sérieusement que cela ne peut évidemment pas être le cas, le film n'en devenant alors qu'encore plus admirable. Bref, du cinéma fantastique brillant, incroyablement personnel et réjouissant de la première à la dernière minute... Que demander de plus? Un must absolu.
Pour un film a petit budget, c'est pas mal. Mais John Carpenter a déjà fait mieux, les acteurs sont vraiment pas très bon. Le scénario est assez banal mais le tout est regardable et drôle (sans le vouloir ?).
Quelle cauchemar! Pour peu, on ressentirait presque la présence de ce liquide d'un vert fluorescent atroce qui tourne en boucle dans le cylindre. Film marquant de part cette mise en scène toute 'carpenterienne' qui met en haleine, suggère toujours le danger (les insectes, les sdf, le liquide vert, la pénombre omniprésente, le cauchemar récurrent...) avant de le montrer de la manière la plus insidieuse, souvent lorsque l'on s'y attend le moins. Les acteurs sont très bons, avec un Donald Pleasence impressionnant et la contribution de Alice Cooper en sdf suppôt de satan! Il faut quand même avoir beaucoup d'imagination pour réaliser un scénario en béton avec aussi peu de possibilités techniques et financières (3M$). Après, chacun se fera son opinion sur l'éthique religieuse, scientifique et philosophique même du film. Le "Prince des Ténèbres" est une valeur sûre des films d'horreur-angoisse-épouvante, dans la lignée de ses "The Thing" et "Assaut" ou bien, toujours dans la veine 'huit-clos', "Alien, le 8ème passager", "Les Dents de la Mer 1" ou encore "Les Autres". Genre de films pour lesquels les réalisateurs n'avaient pas vraiment le même budget. Difficile de mettre en doute le génie de Carpenter.
Le rythme est trop saccadé : tantôt du suspense, tantôt des passages prolixes. Les effets vidéos et trucages sont à la limite du kitsch. Et je n'ai pas apprécié le fait que l'hisoire reste cantonné en un lieu alors que le Prince des Ténebres menace la Terre entière, mais bon... c'est une question de budget, qui, ici, est très restreint (3 000 000 $) ; et ça, j'admet que c'est une belle performance !
Le roi du film a petit budget, John Carpenter arrive encore ici a révoluitionner le genre en exploitant le filon du retour du diable dans se film en huit clos tout simplement effrayant. Peu d'effets, jamais de surplus, une mise en avant constante de l'intrigue et non de l'hémoglobine, berf un régale du genre qui m'a fait passer quelques nuits blanches étant jeunes!!
Tout simplement Un des meilleurs films de Carpenter et pourquoi pas du genre. Effrayant en tout point comme son autre sommet de l'epouvante: "The thing". Une fois que l'horreur est lancé on a même pas droit à une seule seconde de répit. C'est Brillant,intelligent ,glacial avec une tension incoyablement jubilatoire. Carpenter a le secret pour nous faire peur et on n'en redemande!