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lillois
111 abonnés
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2,5
Publiée le 29 septembre 2006
"LHumanité doit se préparer. Celui qui dort va se réveiller." Le Grand Prêtre dune influente secte secrète décède. Un prêtre (interprété par le regretté Donald Pleasence) va réunir une équipe de scientifiques capables délucider le mystère qui entoure un étrange container protégé par les Apôtres du Dormeur des Ténèbres. Il convient de préciser que je nai vu de "Prince des Ténèbres" quune VF enregistrée ya longtemps sur M6 (la ptite chaîne qui coupe les films et qui supprime les génériques de fin). Nul doute quen VO ça doit être un peu mieux, on entrevoit déjà les approximations rien quen comparant la traduction de la lettre que tape le prêtre pour prévenir le professeur Birack (Victor Wong). Bien quappréciant luvre de John Carpenter (dont "The Thing" et "In the mouth of Madness" sont les joyaux), je suis ici moins enthousiaste que les autres internautes. La mise en scène nest pas en cause même si quelques passages sont mous du genou (ceux avec les pseudo zombies ). Le démarrage installe même assez efficacement lintrigue : les scènes dexposition sentremêlent avec le générique sur une période de neuf minutes ! La principale et bonne idée de manifestation de lactivité du Mal consiste en un effet spécial tout simple à filmer. On relèvera avec plaisir quelques piques bien senties contre lEglise, comme : "Lhumanité na plus envie dentendre ce genre de foutaises, continuez de mentir aux gens, cest la seule chose que vous avez su faire en deux mille ans". Il ny a pas de gêne à ce que la plupart des acteurs soient dillustres inconnus. Le problème réside dans le fait quavec autant de théories abracadabrantes lhistoire flirte avec le nimporte quoi. Les déductions correctes que font systématiquement les personnages apparaissent donc tirées par les cheveux. Heureusement que la fin fait preuve dune réelle audace scénaristique, cela confère sur le tard à "Prince des Ténèbres" une tout autre dimension. Il sagit malgré tout selon moi dun Carpenter mineur.
Malgré des défauts de série B ce deuxième film de la trilogie de l'Apocalypse est néanmoins efficace par l'ambiance qu'il crée, le groupe dont la vie est menacée de l'intérieur et de l'extérieur (cher à Carpenter). Les scènes de meurtre sont bien faites et la musique (un peu trop présente) permet de maintenir une réelle tension. Bien qu'il soit le moins réussi des trois films, Carpenter réussit son pari de revenir à du cinéma plus noir, pessimiste, macabre, après l'échec commercial de son précédent film.
Prince Des Ténèbres ouvre la période « rebelle » de la filmographie de John Carpenter. Après bien des déconvenues, celui-ci décide de prendre ses distances avec les grands studios pour faire des films indépendants. Autant le dire tout de suite, malgré le grand respect que j’éprouve pour le bonhomme, ce n’est pas la partie de sa fimo que je préfère. Le point fort du film est incontestablement son ambiance ténébreuse qui fonctionne encore aujourd’hui malgré le poids des ans et le budget dérisoire. Pour tout le reste, ce n’est franchement pas terrible: acteurs peu marquants, effets spéciaux kitch au possible, discours scientifico-mystique de bas étage, manque de rythme… Avec un budget décent, ça aurait vraiment pu le faire.
Film assez particulier,tourné vers l'horrifique avec une légère touche de science fiction,le tout dans une ambiance assez spéciale.Une sorte de huis clos avec des étudiants,leur professeur et d'autres spécialiste en tout genre dans plusieurs domaines scientifiques ,le tout dans une église fermée au public.C'est un peu la rencontre entre science et religion,une sorte de duel pour savoir qui a raison. Les événements qui s'y passent sont,à mon sens,un peu flous,que ce soit au niveau de la réalisation,ou alors des faits eux mêmes.On a du mal à s'y retrouver dans les différents protagonistes,si bien qu'on ne sait pas leurs prénoms pour certains. Même si la musique est de qualité,on ne ressent pas cette tension que l'on recherche.Pas de frissons dans ce film timide,qui aurait du plus marquer les esprits.
Je n'ai rarement vu un film qui m'a autant flippé et John Carpenter a bien assuré dans la réalisation de ce film. Un scénario qui tire un peu de tout ce qui touche Satan et compagnie mais bien écrit. Casting qui rentre dans la peau des personnages. Au début, le film se montre un peu ennuyeux mais la mise en scène et les musiques changement complètement l'atmosphère du film. Sans parler des événements qui se déroulent à partir d'un moment du film. Suspense omniprésent. Frisson garantie. Maquillage bien fait. Décors bien réalisés. Le film nous emporte totalement dans l'intrigue et il est même impossible de décoller nos yeux de l'écran tellement que le film nous laisse des sueurs froides. Un des meilleurs films de John Carpenter à voir d'urgence.
Je ne comprend pas trop la note si élevée, peut-être suis-je passé complètement à côté du film mais ce "Prince des ténèbres" enchaîne les situation folles et les blagues lourdes (on dirait presque Avengers 2) et possède un casting particulièrement mauvais qui ne rehausse pas le niveau. Heureusement qu'il reste la patte Carpenter : B.O et réalisation, mais ce film n'est clairement pas sa plus grande réussite.
Après le cuisant échec de Jack Burton, Carpenter est retourné au film d'horreur à petit budget tourné en quatrième vitesse. Outre l'idée originale que ce qui touche à la foi touche aux mêmes lois physique que nous, il faut avoir un certain talent pour maitriser sa réalisation et sa narration dans ces conditions afin de faire ressentir l'angoisse aux spectateurs, ce que Big John a. Un bon film d'horreur old school qui joue avec la peur du spectateur par la mise en scène, la narration, le découpage et l'ambiance. Des notions basiques de cinéma que bons nombres de réalisateurs devraient réviser. On peut cependant regretter le jeu des acteurs qui laisse franchement à désirer, ou une conclusion rapide probablement du à la faiblesse du budget et au manque de temps.
Je crois en fait que je préfère le Carpenter cynique et ironique (Invasion LA, Vampires) au Carpenter sérieux. L'esthétique a beau être recherchée, je trouve le film mou du genou même s'il y a deux ou trois éclairs de génie.
Le scénario aurait pu faire de ce prince des tenebres un pur chef d'oeuvre proche de la perfection.Malheureusement Carpenter a trop travaillé sur l'ambiance grace à une exellente musique omniprésente qui accompagné le montage oscillant entre nervosité et calme.Le spectateur est confus dans les explications par la science du pourquoi du comment qui gache un peu l'aspect du film.C'est un gros "dommage" qu'on est obligé de hurler à la fin du film.
J'ai beaucoup accroché pour ce film d'épouvante magnifique en tout long. Un des films cultes de John Carpenter, sans hésiter. À posséder en VHS et DVD.
Le maitre Carpenter dans l'un de ses plus beau film tout est réunis pour passer un bon moment,la musique stressante a souhait et 2 parties totalement différentes,la 1ere partie se veut psychologique comprendre le mal avant de le combattre et la 2eme partie excellente ou les scene d'actions se succèdent pour notre plus grand plaisir bref que du bonheur,
"Prince des ténèbres", c'est un peu la combinaison ultime de ce qui fait le croustillant de l'horreur chez Carpenter : fauché au possible, effets spéciaux cheaps mais efficaces et l'éternelle musique envoûtante du maître du cinéma de genre, ici une nouvelle fois au sommet !
Après le bide qu'a été Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin, John Carpenter se vit refuser de nombreux projets par les grands studios américains. Il décida alors de revenir à la production indépendante et, avec un budget de seulement 3 millions de dollars et un temps record de 40 jours de tournage, le maitre du fantastique tourna ce qui allait être un de ses plus grands films. Pour se faire, il retrouve quelques-uns des acteurs avec qui il a déjà collaboré : Donald Pleasance (Halloween, New-York 1997), Victor Wong et Dennis Dun (Jack Burton) ainsi que le discret Dirk Blocker (Starman)... Le reste de l'interprétation est de l'inconnu en barre, ceci dit très convaincante, si ce n'est la présence plutôt rigolote du chanteur Alice Cooper qui apparait en énigmatique clochard tueur. L'histoire est quant à elle originale, angoissante et prenante du début à la fin, Carpenter ayant son unique savoir-faire pour instaurer une ambiance pesante dans un lieu claustrophobique. Le décor est donc simple : une église (et sa mystérieuse cave) située en plein cœur de Los Angeles ; ou comment Carpenter réussit à faire peur dans un endroit des plus protégés... en apparence. Bien épaulé par une musique électronique terrifiante et une photographie soignée, le long-métrage réussit à nous tenir littéralement en haleine à travers un scénario diabolique reflétant la part la plus sombre de son metteur en scène, qui n'hésite d'ailleurs pas à nous concocter une série de scènes sanguinolentes à faire tourner de l’œil. Effets spéciaux et autres maquillages sont donc aussi discrets que réussis, renforçant le film dans son réalisme le plus tranchant. John Carpenter prouve avec Prince des Ténèbres qu'il n'y a donc pas besoin d'un budget faramineux pour réaliser un film terriblement effrayant et désormais culte.
Un bon Carpenter, bien réalisé (évidemment !) et au scénario inventif. L'atmosphère instillée par le réalisateur est étrange, angoissante. Cette angoisse va crescendo jusqu'au feu d'artifice final. Une belle réussite.
Comme toujours avec Carpenter, on est rarement déçu du voyage. Ici, il remet en cause toute la bible en proposant une nouvelle approche du christianisme, et va encore plus loin en se proposant d'étudier physiquement le Mal, d'en faire des mesures scientifiques. Du fantastique minimaliste aux possessions meurtrières, Carpenter utilise un catalogue de procédés imposant, qui provoquera la surprise chez le spectateur, ne sachant plus vraiment à quoi s'attendre tant le film repousse les règles qu'on impose habituellement. Sans toutefois parvenir à flanquer une trouille réelle, le film est un postulat fantastique intéressant, doublé de performances d'acteurs plutôt bonne. On apercevra même en Gest Star Alice Cooper (dans le rôle d'un clochard). Un bon Carpenter comme on aime en consommer.