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Un visiteur
1,5
Publiée le 28 janvier 2016
je viens juste de le voir et quel déception, c'est incohérence sur incohérence un exemple tout bête le téléphone, ils ne sont pas en Sibérie que je sache pourquoi n'alerte t-il pas les secours, on tourne en rond le rythme est d'une incroyable lenteur ,et pourtant ça partait du bon pied
Bien que méconnu du grand public, Le prince des ténèbres est sans doute l’une des œuvres les plus terrifiantes qu’ait signé John Carpenter. Si ce film d’épouvante profite d’un budget bien moins conséquent que les deux autres volets de sa trilogie de l’Apocalypse, The thing et L’antre de la folie, il n’en reste pas moins une pure réussite en matière de mise en scène car, grâce à sa musique signée par Carpenter lui-même et à l’ambiance minutieusement rendue oppressante avec par exemple le foisonnement menaçant des insectes, le sentiment de paranoïa que peuvent ressentir tous les personnages est retransmis avec brio à l’écran. Le scénario n’hésite à se montrer transgressif envers la religion chrétienne qu’il présente comme un vaste complot tout en réussissant à apporter une approche scientifique aux phénomènes paranormaux afin de leur donnant un réalisme qui fait froid dans le dos, et ce jusque la dernière seconde. En repoussant ainsi tous les codes classiques du cinéma fantastique, ce huis-clos satanique mérite amplement son statut de film culte.
Malgré un budget faible, Carpenter parvient à nous livrer un film d'horreur honorable ou un groupe de religieux et scientifiques affronte le "Prince of Darkness". La mise en scène, proposant quelques bonnes trouvailles visuelles, est oppressante à souhait et la BO efficace, cependant le jeu d'acteur est très hétérogène, et la narration parfois floue. L'idée de base, à savoir rationaliser des forces occultes par la science et surtout la physique quantique, est très intéressante. Il est un peu dommage que la réalisateur ne soit pas allé plus loin dans son propos. En somme, un ensemble inégal, satisfaisant comme film d'horreur mais qui aurait pu faire mieux.
Un vrai film d'ambiance de la part de Big John dans lequel la musique a une place prépondérante et d'une importance capitale, d'une part pour le climat oppressant qu'elle sert et d'autre part car elle meuble parfaitement les instants un peu en dessous, une musique évidemment composée par le réalisateur lui-même à l'instar de "Halloween". Le scénario quant à lui est particulièrement fourni et assez passionnant, il pose de nombreuses questions métaphysiques et s'évertue à remettre en cause certains aspects de la religion ainsi qu'une partie de la science, c'est amusant et assez original. A part ça, les dialogues font mal et ont beaucoup vieilli comme certaines scènes et le jeu d'acteur, par contre l'ambiance y est vraiment et les idées fusent sur une mise en scène plutôt classique. En tout cas, ça tient le spectateur jusqu'au bout avec des effets spéciaux tardifs mais plutôt efficaces ainsi que quelques jump scares sympathiques. A noter l'apparition amusante d'Alice Cooper. Pour ma part, ce n'est pas ce que Carpenter a fait de mieux mais ça s'avère tout à fait regardable.
Tout comme Halloween, le point fort de ce film est l'ambiance instaurée, et ce dès le début du film. L'histoire en elle-même reprend les bases du huit-clos d'horreur classique. Son grand intérêt et de tenter une approche commune d'un phénomène avec science et religion. Le débat entre les deux est vraiment bien montée, ou comment chacun essaye d'expliquer. C'est vraiment bien monté, même si parfois les dialogues sont un peu...niais. Mais disons que le mélange des deux est réussi et donne envie de se plonger d'avantage dans l'histoire pour voir comment tout ça va se terminer. Ca reste assez classique sinon, prévisible. Seul le final nous surprend réellement par son choix scénaristique, mais aussi ce qu'il laisse penser. Vraiment super. Les acteurs, quant à eux, sont globalement moyens. Adaptés pour leurs rôles, ils ne sont pas transcendant et se contentent juste de rester dans ce qu'on leur dit de faire. Aller, peut-être que le prof et le curé (feu Donald Pleasence) sont un peu au-dessus du lot. Comme je le disais, le point fort de ce film est son ambiance installée très vite, et cela est essentiellement dû à sa musique, angoissante à souhait, et sa mise en scène, tout aussi angoissante. Le huit clos porté à son plus haut point. Peut-être inférieur à Halloween et moins connu, ce film mérite tout de même qu'on s'y attarde un soir entre potes ou seul.
La longue ouverture en sur-dramatisation totale, sur fond de petite ritournelle made in Carpenter, porte la signature inimitable du réalisateur. On dirait presque qu’il se frotte les mains d’avance, toujours d’autant plus heureux de raconter une histoire que son pitch est casse-gueule. La suite est un huis-clos à mi-chemin entre The Thing et Assaut (une menace à la fois interne et extérieure), que rend malheureusement un peu risible une ambiance gothique kitsch façon L’Antre des ténèbres. Le plaisir est toujours communicatif (cette fin malicieuse comme Carpenter les affectionne), mais l’exécution n’est pas à la hauteur de cette interminable montée en tension qui nous fait attendre du très lourd et nous laisse finalement avec un résultat plus proche de la saison 1 de Buffy que des meilleurs films de Big John.
Very good John Carpenter’s release in 1987 film into darkness, forbidden land of Prince Satan, his tear of blood nightmares from human curse. Sa musique de cinéaste orchestral rockstar est diaboliquement rythmée dans la mise en scène, toute une filmographie vue complètement. Entre « Assault sur le commissariat du 13eme », « Invasion Los Angeles » oh ennemi d’intérieur honoré à l’année suivante, rajouter à cela du liquide verdoyant immémorial cylindrique conserve des profondeurs démoniaques vomitifs. J’en suis abasourdie jusqu’au bout de l’intrigue composée d’hétéroclites citoyens universitaires de L.A. au malheur sous l’emprise maléfique. Avec de l’humour détendu, une prise de conscience du mal philosophique laissant doucement dérouler l’horreur, puis voilà son frisson garanti. Ce sera au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, combattant le férocement en pensant à casser les briques afin de sauver les prêtes au bord du précipice ténébreux. Aussi rapidement dès que possible avant qu’il arrive à posséder les corps entiers craignant l’irréversible processus. Les particules rayonnements cosmiques forces invisibles d’un autre monde univers fissuré, une théorie d’aspect religieux et science spéculative peut expliquer la manipulation nerveuse d’origine extraterrestre.
Après s'être pris quelques gamelles au box-office (et s'être probablement fait taper sur les doigts par ses distributeurs), Carpenter retourne à ses premiers amours, soit le cinéma indépendant, et il en profite pour nous étaler ses nouvelles théories loufoques, inspirées à la fois des récentes découvertes scientifiques (l'antimatière à l'époque) et des traditionnelles représentations de l'apocalypse (le diable, les zombies, toussa). Bref voilà un auteur qui n'a pas son pareil pour nous sortir des histoires à dormir debout. Le scénario de "Prince des ténèbres" est une énorme bouffonnerie, entièrement abordée au premier degré qui plus est, se voulant péremptoire sur absolument tout (le Christ est un extra-terrestre sachez-le ! "De quoi vous foutre un weekend en l’air !"). Mais une fois le gaillard lancé à l'ouvrage, il est difficile de l'arrêter. Complètement à fond dans son sujet, il défend parfaitement ses idées, et en parvient à réussir son film le bougre. Petits moyens oblige, il nous pose les prémisses de l'apocalypse en plein Los Angeles, dans un décor assez pauvre (bien rendu par la photo tout de même), puis jouit à merveille du huit-clos, resserrant son cadre de plus en plus. Alors que l'extérieur est rapidement envahi par le mal, c'est paradoxalement dans le dernier refuge restant (l'Eglise forcément) qu'il parviendra à se matérialiser sous la forme la plus terrifiante qui soit (lovecraftien non ?). Plus d'échappatoire, le spectateur est pris au piège, la sauce prend complètement, la tension ne cesse d'augmenter (merci le synthé), Carpenter ballade sa caméra dans son décor tel un Lumet, la mise en scène est précise en diable : rien ne manque. Alors que le cinéma fantastique s'était remis en pilote automatique, Carpenter est venu rappeler toute son essence, le posant à nouveau comme un genre aussi fascinant qu'intelligent. Avec un pitch pareil, j'avoue néanmoins que ça ne devrait vous aider beaucoup dans votre recherche de la "vérité".
Pour moi parmi les meilleurs films de John Carpenter. Ambiance unique, sombre et glauque. Scénario brillamment mis en scène. Un film dérangeant, réalisé dans des décors sordides, dont on ne reviendra pas indemne.
Encore une fois Carpenter fait beaucoup avec quasiment rien. Le prince des ténèbres est un film qui fait pas mal penser à The Thing, dans son aspect paranoïaque et méfiance de l’autre, sans pour autant qu’on ne retrouve le côté viscéral. Une nouvelle fois on retrouve un casting de vrais gueules, une musique sobre et prenante. Le scénario est assez intéressant le mélange science et occulte fonctionne pas mal, en revanche le montage est par moment un peu curieux. C’est efficace avec la aussi une spécialité de Carpenter une fin ouverte, un des très bons film de son auteur.
Prince Des Ténèbres est un film moyen. Quelque peu déçu par ce dernier adorant le style et le cinéaste ainsi que le genre fantastique / horreur auquel il est employé dans celui-ci. Décevant car la mise en place de l'histoire est originale avec une histoire étrange apportant une ambiance spéciale et mystérieuse. Mais c'est le rythme lent, assez inégal ainsi que la complexité à rentrer directement dans ce métrage qui vient perturber les qualités de ce dernier. La réalisation est bonne, les acteurs jouent bien où l'on notera la présence sympathique d'Alice Cooper étant fan de ses musiques, dans un rôle un peu détraqué à l'effigie du personnage, qui lui sied à merveille. La bande son un peu plus en retrait que dans ses autres films est bonne et participe à l'ambiance et aux scènes dérangeantes. J'ai pour ma part trouvé la fin expéditive par rapport au reste et sans être mauvaise car intéressante est un peu décevante tout comme l'ensemble du film mais pas complètement nul non plus. Ma note : 5.5/10 !
John Carpenter a réalisé des films que je trouve absolument géniaux comme "The Thing", "They live" ou "Escape from NY"... mais aussi d'autres films comme "Fog", "Christine", "Le village des damnés", ou bien encore le présent "Prince des ténèbres", sympathiques dans l'ensemble mais où le génie de sa mise en scène vient se heurter à un certain ridicule kitsch pas très finaud. Ici, il est question de diable, de théologie, de sciences... et de possédés. Et ces derniers se manifestent en crachant à la gueule de tout le monde. On compte aussi une bonne femme plus ou moins écorchée, un Black possédé riant à gorge déployée, un jeune asiatique paniqué hurlant de façon assez ridicule, des insectes et Alice Cooper transperçant un homme avec un vélo dans une ruelle sombre. Et il y a aussi la musique de Carpenter, plus kitsch que jamais. Heureusement que le film est intéressant visuellement (Scope, courte focale) et que Carpenter parvient à nous faire frissonner fréquemment (ce film moyen est paradoxalement un de ses plus effrayants). Le ridicule ne tue pas, certes, mais quand même, parfois, ça peut jouer sur la qualité d'un film...
Techniquement le film est bon. Musique , plan et jeu d’acteur. Seulement après 25 minutes de film, on rentre dans un schéma grotesque et prévisible. Et totalement aberrant. Un huit clos entre scientifiques et un liquide vert ( forme matérialisée du mal en personne). Ce liquide ne demande qu’à sortir et se matérialiser en forme humaine , il tue presque tout le monde pour y parvenir. C’est décevant car ça manque de profondeur et d’imagination. Les entités sont invisibles et immatérielles , quel besoin de vouloir les transformer en flotte verdâtre pour subsister ? L’explication nous est donnée . Une explication qui porte à rire car scientifiquement c’est juste illogique. Et spirituellement inconcevable. Donc ce film est pour moi, creux et ne fait absolument pas peur. Il m’a même fait rire jaune .
Personnellement, j'ai préféré la première partie du film avec son ambiance pesante, le développement de chaque personnage présents. Le mystère sur ce fameux cylindre rempli de liquide verdâtre fonctionne, c'est assez angoissant dans un sens. Toutefois, j'ai perdu pied dans la seconde partie, je n'ai pas tout saisi... La musique se marie parfaitement bien avec le récit, le casting est bon. J'aurais aimé de plus amples explications sur l'histoire mais j'ai quand même passé un bon visionnage.
Petite anecdote : C'était drôle de retrouver Hitchcock (Brooklyn Nine-Nine) dans le rôle de Mullins !