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    Mado
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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 août 2016
    Le comportement des promoteurs immobiliers n'étonnera personne. Les aventures amoureuses de Piccoli n'apportent rien surtout pas celle avec Romy Schneider. Dutronc est excellent. Il sauve le film, un film mélodramatique à souhait qui ne délivre aucun grand message. On a d'ailleurs du mal à s'identifier à un quelconque personnage. A moins que .... Non ! Je pensais au chat que l'on aperçoit dans l'une des scènes de crime. Mais non, ce n'est pas possible....
    Benjamin A
    Benjamin A

    716 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2015
    Après Les Choses de la Vie en 1970, Max et les Ferrailleurs en 1971 et Vincent, François, Paul... et les autres en 1974, Claude Sautet retrouve à nouveau Michel Piccoli pour un rôle principal en 1976 avec Mado, où il va s'intéresser à un promoteur immobilier de 49 ans qui va peu à peu avoir des problèmes financiers tandis qu'il entretient une relation avec une jeune prostituée.

    Alors que j'approfondis pleinement le cinéma de Claude Sautet, j'ai eu un peu plus de mal à m'imprégner de Mado, qui représente une légère déception après quatre immenses oeuvres (toutes celles depuis Les Choses de la vie). Je n'ai pas complètement retrouvé l'émotion (toutes proportions gardées) de ses précédents films, tandis qu'il montre parfois un équilibre défaillant entre les différents thèmes et personnages abordés, notamment dans la dernière partie et la finalité du destin des personnages. Ce qui est vraiment dommage car Mado reste une oeuvre de qualité et intéressante à plus d'un titre.

    On retrouve l'une des obsessions du cinéma de Sautet, à savoir l'homme face à la vie et les dilemmes qu'elle occasionne. Ici, c'est Michel Piccoli qui va devoir, à 49 ans, se poser les bonnes questions et prendre les décisions adéquates, tant par rapport à son entreprise que sa vie privée. Le metteur en scène de César et Rosalie place son personnage dans le contexte de la crise économique naissante et de la peur de voir ses concurrents prendre plus d'ampleur sur le marché. Sautet dépeint la vie de cet industriel solitaire et un peu égocentrique aux problèmes de plus en plus nombreux, et dresse autour de lui une galerie de personnages qui va occasionner désillusion, doute et quelques moments de joie, notamment en groupe, ce qu'il filme toujours merveilleusement, tout comme le contexte de l'époque (un point m'a d'ailleurs marqué, comme dans les précédents films de Sautet dans cette décénnie, mais qu'est ce qu'il fumait en ce temps-là !) et la science du détail qui va avec.

    Usant d'une plume très personnelle, l'écriture est toujours d'une rare intelligence et justesse, que ce soit par rapport aux thématiques abordées ou l'évolution des personnages, permettant à l'oeuvre de maintenir tout le long son intérêt. Comme souvent, il n'en oublie pas les seconds rôles, notamment la mystérieuse Mado, mais aussi la concurrence et les amis de Piccoli. On retrouve encore une touche mélancolique, certes moins puissante que dans ses précédents films mais toujours présente, donnant une sensation de temps qui passe et d'une vie souvent compliquée, qu'importe le rang social. Piccoli est toujours immense, incarnant avec cynisme et force son personnage tandis que face à lui, la jeune italienne Ottavia Piccolo lui rend bien la réplique, tout comme Jacques Dutronc. À noter aussi l'excellente bande-originale de Philippe Sarde, collant à merveille avec les images.

    Si Mado n'atteint pas forcément la puissance des précédentes productions de Sautet, elle n'en reste pas moins une oeuvre prenante, abordant avec mélancolie, intelligence et justesse le début de la crise économique à travers le portrait d'un industriel qui va devoir faire face à de nombreux problèmes.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 196 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2015
    "Mado" était le film préféré de Claude Sautet même s'il lui reconnaissait quelques défauts dont un certain manque de fluidité narrative. Deux ans après la consécration, sorte d'apothéose critique, de "Vincent, François, Paul et les autres" (1974), il retrouve Claude Néron pour cette histoire plus balisée d'obsession sexuelle d'un bourgeois d'âge mur pour une "occasionnelle" sur fond de corruption immobilière. "Boire ça en pleine crise !!". Le père (Jean-Paul Moulinot) de Simon (Michel Piccoli) entrepreneur en bâtiment prospère, dégustant un grand cru dans leur appartement bourgeois nous interpelle sur la crise qui couve et qui obsède Sautet depuis "Vincent, François, Paul et les autres". Une crise que tout le monde comme le père de Simon croit passagère mais dont Sautet pressent avant les autres qu'elle va modifier profondément et durablement les rapports sociaux. Sautet sent bien que les jeunes seront les sacrifiés des temps à venir et il nous les montre une fois de plus, dans un incipit révélateur, à la remorque des quarantenaires arrivés. Mado (Ottavia Piccolo) est obligée de se prostituer, Pierre (Jacques Dutronc) son ami bénéficie de son piston pour travailler temporairement au service de Simon comme comptable, Alex (Jean-Denis Robert) gauchiste désenchanté rêve sans trop d’illusions, de reprendre une ferme. Habilement, Sautet parvient à nous faire croire à ce fameux mélange des générations et des classes sociales souvent présent dans ses films qui, il faut bien le reconnaitre, relève un peu d'une utopie à laquelle il ne voulait pas renoncer. La vengeance de Simon suite à une escroquerie ayant entraîné le suicide de son associé (Bernard Fresson) va contribuer à fédérer une petite bande derrière cet individualiste forcené qui tout en étant complètement tendu vers son objectif, ne perd jamais l’œil sur Mado dont il constate amer et impuissant qu’elle lui échappe soit pour un petit escroc sans envergure (Charles Denner), soit pour un plus jeune moins arrivé (Jacques Dutronc). Moins fluide que de coutume on l’a dit, le film vaut surtout pour quelques scènes mémorables que le réalisateur maitrise à merveille comme celle entre Piccoli et Romy Schneider sommet pathétique du film où la courte apparition de l’actrice fétiche de Sautet nous la révèle sous un jour qui devait malheureusement lui être trop familier. Idem pour les scènes liées au plan de vengeance où interviennent à tour de rôle Julien Guiomar, Charles Denner ou Michel Aumont pour ce qui constitue certainement le plus solide casting de seconds rôles jamais réuni par Sautet. Enfin, la scène nocturne de l’embourbement général sur un chantier au bord de l’Oise que Sautet entendait placer dès l’entame de l’écriture du scénario, ayant vécu une situation similaire lors des repérages pour "Vincent, François, Paul et les autres" peut se voir comme une volonté de rendre hommage à Robert Altman (« MASH ») pour les portraits de groupe ou à la comédie italienne pour la truculence et le dérisoire. Après ce film qui sera son dernier avec Piccoli on peut s’interroger sur l’ensemble des rôles que lui a réservé Sautet au sein de sa filmographie. Qu’il s’appelle Pierre, Max, François ou Simon, Piccoli dont on prétendait qu’il était le double de Sautet par écran interposé n’aura jamais été montré sous un jour très flatteur, souvent égotiste et amer, parfois condescendant et un peu lâche, il aura toujours souffert d’une difficulté quasi maladive à exprimer ses sentiments, se trouvant systématiquement un peu en marge du groupe même si paradoxalement il en constitue socialement et intellectuellement le centre. Sautet qui reconnaissait placer un peu de lui-même dans beaucoup de ses personnages mais particulièrement dans Michel Piccoli et Yves Montand tentait peut-être de résoudre une partie de ses dilemmes intérieurs en les faisant exprimer par les autres. Une sorte de psychanalyse par écran interposé d’un réalisateur qui n’hésitait à se servir de ses contradictions et de ses faiblesses pour exposer la difficulté d’être au monde. Une œuvre poignante enfin reconnue où « Mado » occupe à tort une place un peu sous-estimée.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    92 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2015
    Sautet revient avec un film aux accents politiques, dénonçant les magouilles immobilières des élus. La patte du réalisateur est une nouvelle fois bien présente: casting de haut vol, personnages aux psychologies fouillées et peinture de la société française de l'époque (les premiers effets de la crise pétrolière se font sentir.). Néanmoins, Mado souffre d'une durée un peu trop longue qui, couplée avec un rythme lancinant, finit par légèrement ennuyer. De plus, les personnages féminins ne sont pas assez exploités à mon goût, ce qui est un peu dommage pour un film qui porte le nom de l'une d'elles comme titre.
    TonyMafia
    TonyMafia

    15 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Une chronique touchante mêlant violence, tendresse et amitié mais connaissant quelques longueurs, mais superbement mis en scène.
    Hotinhere
    Hotinhere

    566 abonnés 4 984 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2015
    Drame mélancolique avec comme toile de fond une peinture du milieu des affaires et des magouilles immobilières, avec un Piccoli magistral. Pas le meilleur Sautet mais du Sautet quand même.
    Akamaru
    Akamaru

    3 121 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2014
    En tant que spectateur privilégié des œuvres de Claude Sautet,je cherche toujours à faire connaître ce cinéaste,qui n'a jamais trouvé de successeur viable dans sa façon de dépeindre des rapports sociaux complexes avec simplicité. "Mado"(1976) est en plus moins connu et célébré que le reste de sa filmographie. Est-ce parce qu'une italienne inconnue du grand public(Ottavia Piccolo)y tenait le premier plan? Ou parce que le sujet s'élargi au delà des mœurs pour aller vers une peinture au vitriol de la crise économique alors naissante? En tout cas,il n'y a aucune raison de ne pas apprécier ce drame précis et détaillé,qui suit un industriel arrogant qui risque de se retrouver sur la paille,pour ne pas céder son affaire à son pire concurrent. Au passage,Sautet pressentait déjà les spéculations immobilières de grande ampleur,et les corruptions et autres chantage allant avec. Michel Piccoli,toujours aussi cynique et impénétrable,n'a jamais été aussi subtil et paradoxal. Simon Leotard,son personnage,en tombant amoureux de Mado,prostituée bien plus lucide qu'elle n'en a l'air,fissure sa carapace,mais du coup s'expose à de terribles désillusions sentimentales. Les scènes de groupe sont parfaitement réussies et révélatrices,comme toujours chez Sautet.
    labellejardinière
    labellejardinière

    88 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2014
    "Mado" (sorti en 1976) est moins connu que d'autres films réalisés par Sautet ("Les Choses de la vie", "Vincent, François, Paul..et les autres"...). Arte le diffusant, c'est une bonne occasion de le (re)découvrir. Le cinéaste empoigne d'emblée son sujet, et mène (2 h 15 durant) son récit avec vigueur. Un bon film, c'est d'abord une bonne histoire : voilà qui est vérifié ici ! L'étude de milieu (le haut du panier de la promotion immobilière - avec toutes ses magouilles, financières et politiques), rondement menée, se doublant d'une étude de moeurs, où l'on identifie d'emblée la "patte" Sautet : amours (anciennes - cf. la poignante scène avec Hélène/Romy Schneider, et nouvelles - Mado l'insoumise, alias Ottavia Piccolo), et amitié (comme liant social, dépassant largement les conventions - le riche et le "pauvre" mêlés) parfaitement présentées et mises en perspective. Seule la fin (quand Simon et les autres s'embourbent - au propre, comme au figuré) déçoit.
    Un casting magnifique, dominé par Piccoli (le flamboyant Simon), Charles Denner (Manneca) en "repenti" et Julien Guiomar (Lépidon) en crapule pouvant être distingués aussi - parmi 10 autres noms au moins d'excellents interprètes.
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    60 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2014
    On pourra là encore apprécier le type de personnage laconique et impénétrable qu''interprétait à merveille et si souvent (trop même) Michel Piccoli à l'époque; mais cette fois ci contrairement à "Vincent..., une étrange affaire, les choses de la vie etc..." il n'y a pas grand chose autour. Le personnage central (mal interprété) de Mado est complétement raté et sans relief, c'est lent, et en plus ça cabotine pas mal! Décevant!
    -marc-
    -marc-

    17 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2012
    Le manichéisme militant d'avant 1981 parait bien naïf aujourd'hui. Il reste les rapports humains entre les personnages, adroitement exprimés.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 874 abonnés 12 460 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2021
    Quelle distribution! Michel Piccoli en financier de promoteurs immobiliers, Jacques Dutronc, Charles Denner (« A votre santè et à vos principes ! »), Bernard Fresson, Julien Guiomar, Jean Bouise, Claude Dauphin, Romy Schneider en èpave pas en très bon ètat...et Ottavia Piccolo, prostituèe de luxe mystèrieuse et charnelle, idèale pour un Claude Sautet humain et chaleureux! Mise en scène très ancrèe dans son temps et remarquable interprètation pour un film prètexte à de belles scènes comme boire du Château Margaux 1947 en pleine crise, prendre un bain entre filles (Piccolo et Nathalie Baye, ça laisse rêveur), discuter dans un bistrot autour d'un verre ou se faire embourber la nuit sur une route de chantier ! Ici, les personnages apportent chacun à l'histoire un problème supplèmentaire à èvoquer entre crise èconomique, nèvrose, suicide, rapports sentimentaux en pagaille et maître chanteur...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 juin 2012
    On reconnait du Sautet au premier coup d'oeil hélas on est loin de la magie de ces prédecesseurs, ça manque de vie, c'est lent et l'intrigue n'a pas de force. Par ailleurs le choix d'Ottavia Piccolo reste peu concluant alors que le réalisateur à sous la main Nathalie Baye.
    bsalvert
    bsalvert

    417 abonnés 3 594 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juin 2011
    Film particulièrement lent, avec de très grands acteurs mais la sauce ne prend pas malheureusement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 décembre 2010
    parmi les meilleurs films de C Sautet, sinon le meilleur, on y retrouve comme d'habitude une bande de copains (une palette d'acteurs prestigieux), avec en toile de fond une superbe magouille immobilière !!!
    très intéressant et captivant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 octobre 2009
    Avouons pour notre part que le temps a passé, et qu'il n'a pas bonifié ce film qui au visonnement date. Il est marqué en effet par une époque dans la manière de filmer, la façon d'appréhender les personnages et situations. Bref, nous n'avons pas été harponnés par l'histoire ou la psychologie des protagonistes qui semblent parfois "tuer le temps".
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