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willycopresto
130 abonnés
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1,5
Publiée le 10 août 2016
"Barbarella" (1968) Arte le 08.08.2016
Compte-tenu de l'importante pollution déferlante que génèrent presque non-stop les JO 2016 sur France 2 ou 3, France 4, France Ô (les pauvres) et même Canal (je plains ceux qui paient !) Arte nous proposait de surmonter ce ras-le-bol des non sportifs avec ce souvenir bienvenu des années 1968 qui a très mal vieilli : la censure de grand papa sur la nudité féminine se désintégrait en ces années-là, et même les plus grandes artistes de cinéma ne trouvaient plus de rôles si elles n'acceptaient pas de se déshabiller devant l'écran. Evolution qu'avait bien comprise Plemiannikev, alias Vadim, grand consommateur de femmes lui-même (il en a épousé cinq) dont il aimait nous faire profiter de la superbe plastique à l'écran. Tant mieux pour nous. Pas surprenant de voir donc Jane Fonda occuper le rôle de Barbarella, tiré d'une BD érotique très en vogue, et nous gratifier d'un superbe strip-tease très soft avec le recul du temps, dès le générique d'entrée. C'est tout ce qu'il y a à dire de ce navet pseudo-intello-burlesque, et le film pourrait même s'arrêter là : scénario consternant, acteurs cherchant leurs rôles, histoire peu palpitante même pour une SF,... Seuls les trucages sont bien... Ce doit être le côté sulfureux qui a attiré à l'époque 878 000 spectateurs en salles car sans Barbarella, les salles se seraient transformées en dortoirs. Ca a en tout cas été le dernier succès de Vadim... Sa notoriété s'est envolée en même temps que l'ange de ce mauvais film ! willycopresto
Génialement kitchisme, c'est un ovni cinématographique, a voir absolument... (bon par contre le "sexisme" de la fin des années 60 ce fait clairement ressentir)
une bande son qui fait mal aux tympans, des décors qui piquent les yeux, un scénario absent, des dialogues navrants, un jeu d'acteur affligeant, ... Certains diront que tout ça fait le charme du film, pour ma part je me suis ennuyé. Ce ne serait pas Roger Vadim, je ne sais pas si ce film serait considéré comme un classique. Même en le replaçant dans le contexte de l'époque je ne vois pas l'intérêt du film.
Un classique du "kitsh" signé Roger Vadim et datant de 1968. Un scénario qui flirte avec le vide spatial, des effets spéciaux réalisés avec des bouts de ficelles... reste la superbe plastique de Jane Fonda, seule raison d'être de ce film.
Nanard fauché à la française ? il fallait que Roger Vadim notre réalisateur amoureux de la plastique des femmes réalise la space-operette qui manquait à sa filmographie. Erotique chic, Jane Fonda est tout aussi splendide que mauvaise actrice. Kitsch époque Beatles un film délicieux. au delà du nanard.
Un chef d'œuvre de science-fiction et d'érotisme. Jane Fonda est sublime dans le rôle de Barbarella. Une excellente adaptation de la bande dessinée érotique de Jean-Claude Forest. Ce film est réalisé par le légendaire Roger Vadim.
Comme quoi, selon la période ou les conditions dans lesquelles on voit un film, notre vision peut passer d’un extrême à l’autre. Ayant surpris ce « Barbarella » une première fois au cours de ma vie étudiante et regardé que d’un œil sur mon vieux tube cathodique, je n’avais guère porté de véritable considération à ce film fait de décors de carton-pâte ridicules et de trips sixties totalement absurdes. Et puis je l’ai revu il y a peu, avec des potes, dans une atmosphère de curiosité de l’instant. Or, là, pour le coup, je dois bien l’avouer : non seulement on n’a pas réussi à en décrocher un seul instant, mais en plus, en fin de compte, j’ai pleinement adhéré à ce trip totalement assumé et gratuit. Alors oui, le scénario a clairement été écrit à l’aide de substances amusantes. Oui, le but est évidemment de s’assumer totalement de cette atmosphère niaise et coquine qui n’a que pour unique finalité celle de s’amuser. Et oui, pour le coup, Jane Fonda joue la parfaite plante sexy totalement niaise qui se laisse prendre au jeu de ce spectacle à mi-chemin entre le film érotique et la série Z. Alors certes, c’est vrai, ça ne va pas plus loin que ça. Mais bon, pour le coup Vadim est allé jusqu’au bout du trip et je trouve qu’il l’a bien fait. Donc, j’assume totalement : « Barbarella », moi, je trouve ça fun…
Cela fait maintenant plusieurs années que j'ai Barbarella en ligne de mire et Dieu que ce film tient ses promesses. Alors oui, avouons-nous le tout de suite, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais quel joyeux bordel !
Faut dire que c'est tellement kitch et daté que ça en devient franchement drôle (même si je pense que ça devait l'être également à l'époque). Chaque scène c'est plus ou moins la même chose, Barbarella arrive dans un environnement en latex et carton pâte, elle rencontre un type, elle couche avec lui, pour expérimenter le sexe sans pillule (ce qui lui permet de résoudre tous les problèmes du monde), elle se fait capturer, elle tombe dans un autre environnement avec encore plus de carton pâte et de latex...
Si ce n'est pas fabuleux ?
Mais le plus fabuleux, c'est la scène d'introduction, on voit Barbarella enlever sa combinaison, on voit ses mains (moarf), puis ses cuisses, puis sa tête (vous sentez l'intérêt grandir), elle est nue, elle flotte dans son vaisseau, les lettres du génériques cachent son corps et là... subrepticement : ses seins ! Je suis comblé ! Je ne pensais pas voir les seins de Jane Fonda un jour ! Voilà chose faite ! On notera le président qui lui dit qu'il n'est pas la peine qu'elle s'habille... Vil coquin !
Le personnage est génial, il est nul, il ne sert à rien, elle ne sait ni se battre et n'est pas intelligente non plus... le seul truc qu'elle sait faire, c'est de déshabiller et baiser. Comme dans la vraie vie !
Du scénario aux décors et costumes, ce film atteint les summums du kitsch. Attention ! ça pique souvent les yeux (ah ! les effets spéciaux...). C'est juste hallucinant de ringardise, de bêtise, mais aussi d'audace. Film génial ou raté, je ne sais pas, je ne sais plus... Seule certitude : j'adore Jane Fonda en femme du futur sexy, ingénue et peu farouche...
Adaptation d'une bande dessinée de science-fiction, Barbarella raconte l'aventure d'une héroïne sexy. Ca craint, le ratage est complet. Les décors, effets spéciaux ainsi que les textes sont au-delà du kitsch. La musique ringardise encore plus le résultat, hormis l'ouverture avec Jane Fonda quand elle retire sa combinaison. Jane Fonda est la seule attraction, une beauté avec un sex-appeal ravageur. Soulignons ses costumes qui sont de Paco Rabanne.
Un film déjà kitsch pour l'époque ne peut l'être que plus encore aujourd'hui mais, à l'instar d'un Flash Gordon (1980), cet abus de couleurs dans les de costumes et les décors apportent un charme certains au long métrage. On peut dire que "Barbarella" s'inscrit bien dans son époque. Tout nous rappelle la fin des 60's que cela soit dans le visuel coloré, dans la musique ou encore dans l'érotisme du film coïnciddant avec la libération sexuelle aux Etats-Unis. l'ensemble est un peu niais et naïf mais se regarde avec plaisir.
"Viens petite Jane dans mon comic strip, Viens faire des bulles, viens faire des WIP !"
Objet de tous les fantasmes, Barbarella la « meilleur pilote spatial du XXXXIème siècle » doit, sur ordre du président de la terre, retrouver le savant disparu Durand-Durand, inventeur d’une arme absolue qu’il veut vendre à une planète ennemie.
Tout est ancré dans son époque, le message (« faite l’amour par la guerre », il se salue en levant la main et en disant « Love », c’est impensable qu’un type puisse construire une arme…), la musique, ou encore les décors mais c’est aussi ces excès de tout et cette extravagance qui fait une partie de son charme. L’autre élément important, c’est que Vadim a l’excellente idée d’inclure une très sensuelle (que ce soit son strip-tease qui ouvre le film ou lorsqu’elle est nue sous les fourrures) Jane Fonda sur quasiment tous les plans. D’ailleurs, toute la laideur qui l’entoure (le monde inventé, les décors…) ne font que la sublimer.
Néanmoins, l’absence de véritable scénario devient un obstacle bien trop important pour pleinement apprécier le film avec notamment quelques passages qui sont assez ennuyant et trop long (lorsqu’elle rencontre l’ange, en milieu de film…) et ce malgré quelques trouvailles plutôt sympathique et parfois très inattendus (comme cette sorte de raie orange qui glisse sur la glace).
Délibérément exagéré et extravagant, cet objet pop et kitsch, souffre d’un déroulement trop ennuyant pour vraiment convaincre et ce malgré une superbe et très sexy Jane Fonda.
Un vraie NANAR sans queue ni tête, ou la superbe Jane Fonda se démène dans des décors en carton pâte ! Elle semble totalement perdu dans ce délire psychédélique, tout comme le spectateur devant tant d’ineptie !!! Et pourtant le scénario aurait été pondu par une demi douzaine de scénaristes, la fumette de la moquette et le sniffage de colle devait être de mise durant leurs séances d'écritures ??? A ne voir que bourré ou en mangeant des Marshmallows...
Très bon film, une superbe reprise de la bande-dessiné d'origine. Les acteurs sont bleufants par le talents ainsi que les effets spéciaux. Film qui mérite d'être mis en valeur.
Adapté de la bande dessinée éponyme de Jean-Claude Forest (qui s'est chargé lui-même d'écrire le scénario du film et de concevoir ses décors), Barbarella est une sacrée kitscherie, mêlant science-fiction, érotisme soft et petit délire psychédélique. C'est un pur produit de la fin des années 1960, réalisé par un Roger Vadim toujours aussi sensible à la gent féminine. Après avoir révélé la sensualité de Brigitte Bardot (Et Dieu créa la femme), exploré les univers de Choderlos de Laclos (Les Liaisons dangereuses 1960) ou du marquis de Sade (Le Vice et la Vertu), il n'a d'yeux ici que pour sa femme de l'époque, Jane Fonda, qu'il transforme en poupée spatiale très sexy. Le film ne semble d'ailleurs avoir d'autre ambition que de valoriser l'objet de ses désirs ou fantasmes, comme dans Metzengerstein, moyen-métrage datant de cette même année 1968. Dommage que le réalisateur ne se soit pas intéressé un peu plus au scénario qui, lui, laisse franchement à désirer. Autant on peut s'amuser un peu des costumes et décors, autant on se lasse très vite d'une histoire sans grand intérêt, décousue, jamais très emballante, même au second degré. Cette coproduction franco-italienne, tournée en anglais et portée par un casting pour le moins hétéroclite, n'a pas fait un tabac lors de sa sortie dans les salles, mais a pris avec le temps une petite aura de film culte, témoignage délirant d'une époque un peu folle. À voir par curiosité, donc, mais sans en attendre monts et merveilles. À voir aussi pour comprendre l'origine du nom du groupe de musique Duran Duran...