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stillpop
81 abonnés
1 444 critiques
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1,5
Publiée le 25 avril 2011
Un vrai problème pour la critique. S'agit-il de l'épitaphe d'un vieux pervers solitaire, d'une réflexion désabusée sur les problèmes sentimentaux d'une génération vieillissante désormais obligatoirement divorcée à la quarantaine, ou ... d'une tranche de vie ? Le film est lent, très très très lent. Seuls les (quelques) dialogues sauvent de l'ennui. Les vues extérieures sont toutes surex, tendances erreurs de photographe débutant, quand ce n'est pas la mise au point qui est oubliée. Alors pourquoi 7/20 ? Parce qu'on a l'impression que le réalisateur ne juge pas les personnages. Qu'ils sont à un moment de leurs vies où les aventures ne prêtent pas à conséquence, parce qu'ils sont parvenus à une sorte de détachement cynique ou naïf, et qu'ils attendent simplement de la vie qu'elle leur sourie de temps à autres. C'est assez spécial parce que bien exprimé. On a l'impression de flotter quoi, et c'est étrange, presque agréable dans un film. Mais c'est quand même un mauvais film, porté à bout de bras par la petite campagnarde et Bacri. A noter une apparition de Catherine Breillat dans un (mini) rôle aux antipodes de sa personnalité. Réjouissant. En tout cas une tranche de vie de solitude pourrie. Passez votre chemin si vous cherchez à vous divertir sainement.
Si vous êtes fan de cinéma et des techniques cinématographiques, ou encore si vous êtes fan du réalisateur ou d'un des acteurs, faites-vous plaisir ! Mais si vous voulez simplement regarder un (bon) film pour vous détendre, évitez ! Pas d'histoire, pas d'action, rien, nada !
Une jeune femme de ménage manipulatrice ? c'est fort possible. Bon film avec un Bacri fidèle à lui-même, là il joue un homme qui traverse une rupture, il à un boulot, un appartement, de quoi vivre pour les fins de moi. Un matin il décide après avoir vu une annonce, de téléphoner à une femme de ménage. Cette femme de ménage un peu étrange mais attachante, trop même, au point que Bacri tombe petit à petit sous le charme de cette jeune jouer par Emilie Dequenne croquante comme tout. Bacri joue quand même un homme un peu lost, ou on à l'impression que de dire "non" lui est ultra difficile. Une fin qui fait réfléchir.
Petite histoire, petits dialogues, petite émotion, donc petite note. L'ensemble est bien pantouflard. Les courbes généreuses d'Emilie Dequenne sont un régal pour les yeux, mais cela ne suffit pas. Le passage où elle demande à Bacri "Vous n'avez plus envie de me faire l'amour ?", alors que c'est une bombe sexuelle, est tout de même assez comique.
Un bacri trés touchant et une Emilie Dequenne très belle dans un film intimiste de Claude Berri. Même si la fin est très dur pour le vieil ours abandonnée par sa poupée frivole, elle représente clairement le propos du métrage, que l'on aurait aimé voir durant tous le film...
Un film plat, mou, sans intérêt. Bacri est morne dans le rôle d'un ingénieur du son pisse-vinaigre qui se fait ch*** comme un rat mort dans son 130 m2 en plein quartier latin. Et qui bien sûr ne supporte pas le rap et la techno qu'écoute sa jeune et sexy femme de ménage. Monsieur préfère l'opéra. A un moment donné, pour faire décoller l'histoire où il ne se passe strictement rien, la jeune fille va bien sûr se faufiler dans le padoque du vieux barbon.
L'idée est intéressante quoique finalement pas si originale que ça. En revanche, l'histoire traîne en longueur et plusieurs facettes ne sont pas exploitées.
Après La débandade en 1999 qui avait pour sujet la perte du désir, Claude Berri signe en 2002 une nouvelle étude de moeurs concernant cette fois-ci le manque d'amour, la solitude, les deux maux du siècle. Bacri jouant le rôle d'un ingénieur du son fraîchement divorcée fait la tête comme d'habitude et se contredisant lorsque d'un entretien, il affirme aller vers des rôles différents de ce qu'on lui propose d'habitude. Néanmoins, grâce à ce personnage, il est clair qu'il incarne l'alter ego du réalisateur. Ce dernier préférant ne pas se mettre en scène, ayant été sévèrement critiqué dans La débandade où il s'était octroyé le premier rôle. Emilie Dequenne, en forme(s), apporte cette fraîcheur, cette pétillance, ce qui la rend complémentaire de Bacri. On peut juste regretter la fin ouverte, c'est vrai, mais peut-être trop, car on ne sait pas ce qui va arriver à Jacques. Va-t-il se remettre avec Laura ? Ira-t-il plutôt avec la mère de son nouveau copain ? Toujours est-il que c'est du cinéma simple, sans effets spéciaux, efficace, intimiste, comme Claude Berri tente désormais de privilégier.
J'ai trouvé ce film magnifique. Si l'on pouvait le résumer , je dirais que ce film est un long fleuve tranquille. Naturel, mignon, et beau, on en redemande !
Petit bémol : la fin de l'histoire m'a un petit peu déçu.
Dans 50 ans si nos vieux DVD tiennent le coup nos petits- enfants regarderont avec émotion ce témoignage du temps béni où les volailles se baladaient en liberté en caquetant gaiement sans crainte de la grippe aviaire ! Rosa Bonheur peignait des bufs, Ralph, lui, peint des poules et des coqs, parmi lesquels sébrouent deux tourtereaux aussi assortis quun porc-épic et une belette. Bien sûr, la jeune femme désargentée tombe dans les bras du vieux grognon qui sempresse de les refermer sur elle, pas plus difficile que ça ! Il ne manquerait plus que lhistoire soit vraisemblable ! Chassés-croisés amoureux dans ce milieu indéfinissable, on se quitte, on se regrette, on se poursuit. Roland Bacri nous la joue Courage, fuyons face à une épouse éperdue à qui Catherine Breillat apporte une touche sulfureuse qui aurait pu être bien mieux exploitée. Sinon, devinez ce qui se passe à la plage ? Lair du large accomplit bien des miracles Encore un scénario écrit en deux coups de cuiller à pot et bien digne dun certain cinéma français. Le nombrilisme aura connu des jours encore plus effrayants depuis chez Claude Berri, mais maintenant on se méfie, on est prévenus! Ce film était déjà une belle performance taillée sur mesure, juste pour permettre à Roland Bacri de nous faire son numéro de renfrogné aux ressources de tendresse insoupçonnées, autour de qui gravitent les parasites habituels. Le métro est bien filmé, les rochers aussi, ne jetez pas votre DVD ! Allez, une étoile pour la nostalgie que suscitent les amours mortes! Et somme toute une bonne troisième partie de soirée pour les chaînes de télévision, car cela remplace avantageusement le somnifère!
Il manque un petit quelque chose à cette " Femme de ménage " contemporaine pour convaincre amplement. Un tantinet prévisionniste et avec des allures de " déjà vu ", cette rencontre comporte en effet peu de véritables surprises. Cela dit, Jean-Pierre Bacri est égal à lui-même – excellent - et l'on devine clairement certains parallèles à la personnalité du réalisateur, Claude Berri, devenu probablement trop vieux pour jouer le rôle – tel que 3 ans plus tôt dans " La débandade " - d'un quinquagénaire, face à Emilie Dequenne, bonne actrice mais qui tarde, finalement, à confirmer sa performance de " Rosetta ". Il est vrai qu'elle n'a encore que 24 ans...
Moi qui n'écris que très rarement de critiques, je ne peux pas m'en empêcher ici. Ce film est franchement affligeant. Scénario squelettique, dialogues inexistants. On s'ennuie ferme devant ce pauvre Bacri. Comment la presse a-t-elle pu montrer une telle complaisance pour un film aussi nul ? Heureusement, comme souvent, l'avis des spectateurs est beaucoup plus juste.
Aucune vraisemblance dans ce film. Vous en connaissez beaucoup des gens qui invitent leur femme de ménage à boire un café avant de les engager? Ensuite, en quelques semaines, elle finit par coucher et habiter avec lui, je veux bien, mais tout le reste du scénario n'est fait que de gros fils à la vraisemblablité douteuse qui ne convaincra personne. De plus, quel intérêt réel dans cette histoire? J'ai encore du mal à le percevoir même en tentant d'y mettre de la bonne volonté. Le jeu des acteurs est acceptable, je n'ai tenu dans la salle que grâce à la présence de Bacri, mais ne fait que retarder l'échéance... Le soulagement d'arriver au bout du film et de partir faire des choses bien plus intéressantes...