Film sorti en 2002, il y a donc 18 ans et qui pourrait servir d'illustration aux jeux qu'on voit sur les réseaux sociaux "t'es vieux si t'as connu" : le franc, la cigarette dans les restaurants et dans les bureaux, la télévision avec tube cathodique à écran plat et coins carrés, Virgin. Jean-Pierre Bacri et Emilie Dequenne sont bons, avec cependant quelques incongruités dans leurs personnages. L'histoire tient à peu près la route, jusqu'à un final incompréhensible. Dommage.
film sans prétention qui laisse pantois : Bacri toujours bougon en quinqua solitaire, quitté par sa femme qui veut revenir en larmoyant, , engage une jeunette toute fraiche et sexy que tout quinqua rêverait de rencontrer. film sur le fantasme masculin ou sur la solitude : à vous de choisir ; un peu cliché , on ne connait pas les intentions de cette jeune fille, dommage de ne pas aller au fond des sentiments.
Claude Berri signe une fable désenchantée mais pleine de tendresse qui parle de la solitude des gens, portée par le duo Bacri/Duquenne qui fonctionne parfaitement.
Hé bien moi, je trouve ce film magnifique. Je ne me lasse pas de le voir et de le revoir. Il est intelligent, sensible, profond. Les rapports amoureux entre un homme et une femme de générations et de classes sociales différentes, sont analysés et montrés de manière très subtile, avec beaucoup de justesse et de délicatesse. Bacri est comme toujours magistral, et Emilie Dequenne excellente. La touche finale est superbe de dérision et de mélancolie.
En revenant à un cinéma intimiste et minimaliste pendant plus d’une heure « Une femme de ménage » fonctionne remarquablement bien. Comme dans « Le vieil homme et l’enfant » et « Tchao Pantin », le huis clos entre deux personnages est déroulé avec nombre de petits détails très justes, permettant de conter cette histoire avec beaucoup de finesse. Jean-Pierre Bacri, sorti de ses rôles habituels d’atrabilaires renfrognés, et Emilie Dequenne sont épatants. La caméra enveloppe cette étude tendre et mélancolique de la solitude, d’une douceur de bon aloi. Au crédit également, un choix musical pertinent qui résume bien les deux mondes des personnages. Malheureusement, les vingt dernières minutes semblent échappées d’un autre film, genre « Un moment d’égarement », pas celui de Berri mais plutôt de son pachydermique et convenu remake. Et le cinéaste de passer à côté d’un grand film.
La fin gâche tout. Alors que la jeune femme de ménage peut paraître touchante durant une bonne partie du film où elle dit "aimer" Bacri, on s'aperçoit que son "amour" est un feu de paille vers la fin du film, et qu'elle est bien plus superficielle qu'elle ne pouvait le sembler. Résultat : tout ce qui pouvait paraître touchant auparavant, et surtout sa relation avec JP Bacri, s'effondre, et ce film ne présente plus aucun intérêt. Dialogues indigents et creux, scénario assez ridicule puisque s'invalidant tout seul.
Petit film léger, cool, sans prétention qui se laisse voir sans ennui, on passe un moment agréable, et on se regale du jeu de Bacri toujours aussi juste
Un film magnifique. Un duo Bacri / Dequenne qui fonctionne magiquement, deux grands talents pour un scénario loin d'être téléphoné d'avance. La finesse du jeu de Bacri est toujours surprenante, excellente réalisation.
Film surprenant. On cherche une explication rationnelle à l’attitude étrange de cette femme de ménage. Est-elle dérangée? Manipulatrice? Sincère? La fin déstabilise, on ne s’y attend pas. En même temps, il était compliqué de faire une proposition fermée. Finalement, ce film a une ambiance particulière, il est lent, mais il se laisse voir sans impatience. Et bien sûr, les deux acteurs principaux sont excellents.
Cette belle Comédie produite, écrite et réalisée par Claude Berri nous conte une histoire emplie de sensibilité. Sa mise en scène dynamique, avec un joli souci des détails, donne un bon rythme à l'histoire. Les dialogues également écrits par Claude Berri, sont dans la bouche de Jean-Pierre Bacri, un modèle de simplicité et d'authenticité. Le scénario adapté d'un roman de l'excellent Christian Oster nous distille une savoureuse rencontre de personnages ordinaires. Ce film bénéficie d'une bonne BO nous gratifiant de belles insertions musicales très Jazz avec notamment Michel Petrucciani. Le bon casting nous offre de jolis seconds rôles pour Brigitte Catillon et Jacques Frantz le peintre des poules. Les rôles principaux sont brillamment tenus par les excellents Jean-Pierre Bacri et la comédienne Belge Émilie Dequenne. Le pitch : Jacques Gautier est un célibataire endurci vivant à Paris. Ingénieur du son, travaillant beaucoup, il engage Laura, une fille simple qui veut bien faire le ménage de tout le monde. Après Ensemble, c'est tout (2007), L'un reste, l'autre part (2005), une autre très bonne réalisation de Claude Berri, qui est avec Jean-Pierre Jeunet, Bertrand Blier et Patrice Leconte, l'un de mes réalisateurs français préférés.
Le film n'est pas seulement ce que l'on croit, heureusement. Ce n'est pas une simple bluette ou bien un quadragénaire qui lorgne vers la petite jeunette: ce sont deux solitudes qui se côtoient "pour ne pas être seul". La femme de ménage n'est certes pas celle qu'il lui faut mais elle met l'homme face à sa détresse sentimentale. C'est plutôt sombre et pas très joyeux mais d'une tendresse mélancolique assez touchante surtout vers la fin.
Un film décevant de la part de Claude Berri. On ne croit jamais à cette histoire d’amour entre Jean-Pierre Bacri (dans son éternel rôle de bougon) et Émilie Dequenne (nominée au César du meilleur espoir féminin pour ce rôle). Claude Berri les fait tomber dans les bras l’un de l’autre alors qu’aucune évolution ne semble s’être réellement produite dans leurs rapports. Dès lors, il est difficile de croire à la suite du film. Il aurait sûrement été plus intéressant de supprimer la deuxième partie du filmspoiler: (celle se déroulant en province) et de développer la première (la plus intéressante), ce qui aurait permis d’approfondir la relation entre les deux acteurs principaux et ainsi de la rendre crédible. De même, la fin ouverte (malgré un beau plan final très signifiant sur les sentiments de Jacques à ce moment) est assez décevante. Par manque de travail sur le scénario, Claude Berri rate un film qui aurait pu offrir une belle histoire d’amour et un beau couple de cinéma. Dommage.
Le personnage campé par Emilie Dequenne, 20 ans, est une arme de séduction massive vis-à-vis du quinqua joué par Jean-Pierre Bacri. Ce film, sur un scénario tout simple, vaut par son casting, de premier plan, et la vérité de son histoire. Un bon film de ce très grand homme du Cinéma Français (un producteur prolifique qui a eu beaucoup de flair).