Dans 50 ans si nos vieux DVD tiennent le coup nos petits- enfants regarderont avec émotion ce témoignage du temps béni où les volailles se baladaient en liberté en caquetant gaiement sans crainte de la grippe aviaire ! Rosa Bonheur peignait des bufs, Ralph, lui, peint des poules et des coqs, parmi lesquels sébrouent deux tourtereaux aussi assortis quun porc-épic et une belette. Bien sûr, la jeune femme désargentée tombe dans les bras du vieux grognon qui sempresse de les refermer sur elle, pas plus difficile que ça ! Il ne manquerait plus que lhistoire soit vraisemblable ! Chassés-croisés amoureux dans ce milieu indéfinissable, on se quitte, on se regrette, on se poursuit. Roland Bacri nous la joue Courage, fuyons face à une épouse éperdue à qui Catherine Breillat apporte une touche sulfureuse qui aurait pu être bien mieux exploitée. Sinon, devinez ce qui se passe à la plage ? Lair du large accomplit bien des miracles
Encore un scénario écrit en deux coups de cuiller à pot et bien digne dun certain cinéma français. Le nombrilisme aura connu des jours encore plus effrayants depuis chez Claude Berri, mais maintenant on se méfie, on est prévenus! Ce film était déjà une belle performance taillée sur mesure, juste pour permettre à Roland Bacri de nous faire son numéro de renfrogné aux ressources de tendresse insoupçonnées, autour de qui gravitent les parasites habituels. Le métro est bien filmé, les rochers aussi, ne jetez pas votre DVD ! Allez, une étoile pour la nostalgie que suscitent les amours mortes! Et somme toute une bonne troisième partie de soirée pour les chaînes de télévision, car cela remplace avantageusement le somnifère!