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Un visiteur
3,5
Publiée le 6 octobre 2015
Au début je croyais trouver une énième comédie sentimentale sans saveur et sans verve, il n'en est rien et j'ai trouvé les deux comédiens juste et beau dans leur sensibilité bien différente. Face aux affres de l'amour moderne et de la solitude les 2 personnages se font face et tente l'aventure, savoureux et réussi de mon point de vue, la fin peut paraitre cruelle mais je crois qu'elle correspond bien au monde d'aujourd'hui, pour le meilleur et pour le pire...
Ce film vaut pour l'ambiance et le jeu réaliste des acteurs. Jean Pierre Bacri en quinqua esseulé quitté par sa femme, Emilie Dequenne en jeunette que tout quinqua rêverait de rencontrer. Par là, Claude Berri traduit avec habileté un fantasme masculin. Mais ceci dit, le film porte plus sur la description de la solitude qu'autre chose, et on est touché par la justesse du ton intimiste qui en fait toute sa valeur.
Cette belle Comédie produite, écrite et réalisée par Claude Berri nous conte une histoire emplie de sensibilité. Sa mise en scène dynamique, avec un joli souci des détails, donne un bon rythme à l'histoire. Les dialogues également écrits par Claude Berri, sont dans la bouche de Jean-Pierre Bacri, un modèle de simplicité et d'authenticité. Le scénario adapté d'un roman de l'excellent Christian Oster nous distille une savoureuse rencontre de personnages ordinaires. Ce film bénéficie d'une bonne BO nous gratifiant de belles insertions musicales très Jazz avec notamment Michel Petrucciani. Le bon casting nous offre de jolis seconds rôles pour Brigitte Catillon et Jacques Frantz le peintre des poules. Les rôles principaux sont brillamment tenus par les excellents Jean-Pierre Bacri et la comédienne Belge Émilie Dequenne. Le pitch : Jacques Gautier est un célibataire endurci vivant à Paris. Ingénieur du son, travaillant beaucoup, il engage Laura, une fille simple qui veut bien faire le ménage de tout le monde. Après Ensemble, c'est tout (2007), L'un reste, l'autre part (2005), une autre très bonne réalisation de Claude Berri, qui est avec Jean-Pierre Jeunet, Bertrand Blier et Patrice Leconte, l'un de mes réalisateurs français préférés.
Le film n'est pas seulement ce que l'on croit, heureusement. Ce n'est pas une simple bluette ou bien un quadragénaire qui lorgne vers la petite jeunette: ce sont deux solitudes qui se côtoient "pour ne pas être seul". La femme de ménage n'est certes pas celle qu'il lui faut mais elle met l'homme face à sa détresse sentimentale. C'est plutôt sombre et pas très joyeux mais d'une tendresse mélancolique assez touchante surtout vers la fin.
Se dégage une véritable sensation de bonheur simple, à prendre immédiatement grâce à une réalisation en douceur et l'excellence du couple Bacri/Dequenne.
Le personnage campé par Emilie Dequenne, 20 ans, est une arme de séduction massive vis-à-vis du quinqua joué par Jean-Pierre Bacri. Ce film, sur un scénario tout simple, vaut par son casting, de premier plan, et la vérité de son histoire. Un bon film de ce très grand homme du Cinéma Français (un producteur prolifique qui a eu beaucoup de flair).
Il manque un petit quelque chose à cette " Femme de ménage " contemporaine pour convaincre amplement. Un tantinet prévisionniste et avec des allures de " déjà vu ", cette rencontre comporte en effet peu de véritables surprises. Cela dit, Jean-Pierre Bacri est égal à lui-même – excellent - et l'on devine clairement certains parallèles à la personnalité du réalisateur, Claude Berri, devenu probablement trop vieux pour jouer le rôle – tel que 3 ans plus tôt dans " La débandade " - d'un quinquagénaire, face à Emilie Dequenne, bonne actrice mais qui tarde, finalement, à confirmer sa performance de " Rosetta ". Il est vrai qu'elle n'a encore que 24 ans...
"Une femme de ménage" (2002) rediff le 09.09.2015 sur Arte Mortel ! Il n'y a pas d'autres qualificatif pour résumer ce scénario peu inventif qui s'éternise en longueurs, sans pouvoir toutefois dépasser les 85 mn. Vous avez déjà passé vos vacances dans un poulailler vous ? Ce film est à peine sauvé du naufrage par Jean-Pierre Bacri qui le porte à lui seul sur les épaules, mais dont les mimiques sont toujours les mêmes comme quand il joue Espéranza dans "la 7° cible" mais encore bien d'autres films. Ca plaira aux inconditionnels du comédien mais c'est tout de même bien mince ! Cette histoire navrante et creuse ne fera pas date dans les réalisations de Claude Berri ! Ni de ceux qui l'ont portée à l'écran ! Vous pouvez regarder (ou acheter) autre chose sans l'ombre d'un regret ! willycopresto
Un film magnifique. Un duo Bacri / Dequenne qui fonctionne magiquement, deux grands talents pour un scénario loin d'être téléphoné d'avance. La finesse du jeu de Bacri est toujours surprenante, excellente réalisation.
Un vrai problème pour la critique. S'agit-il de l'épitaphe d'un vieux pervers solitaire, d'une réflexion désabusée sur les problèmes sentimentaux d'une génération vieillissante désormais obligatoirement divorcée à la quarantaine, ou ... d'une tranche de vie ? Le film est lent, très très très lent. Seuls les (quelques) dialogues sauvent de l'ennui. Les vues extérieures sont toutes surex, tendances erreurs de photographe débutant, quand ce n'est pas la mise au point qui est oubliée. Alors pourquoi 7/20 ? Parce qu'on a l'impression que le réalisateur ne juge pas les personnages. Qu'ils sont à un moment de leurs vies où les aventures ne prêtent pas à conséquence, parce qu'ils sont parvenus à une sorte de détachement cynique ou naïf, et qu'ils attendent simplement de la vie qu'elle leur sourie de temps à autres. C'est assez spécial parce que bien exprimé. On a l'impression de flotter quoi, et c'est étrange, presque agréable dans un film. Mais c'est quand même un mauvais film, porté à bout de bras par la petite campagnarde et Bacri. A noter une apparition de Catherine Breillat dans un (mini) rôle aux antipodes de sa personnalité. Réjouissant. En tout cas une tranche de vie de solitude pourrie. Passez votre chemin si vous cherchez à vous divertir sainement.
Moi qui n'écris que très rarement de critiques, je ne peux pas m'en empêcher ici. Ce film est franchement affligeant. Scénario squelettique, dialogues inexistants. On s'ennuie ferme devant ce pauvre Bacri. Comment la presse a-t-elle pu montrer une telle complaisance pour un film aussi nul ? Heureusement, comme souvent, l'avis des spectateurs est beaucoup plus juste.
Dans 50 ans si nos vieux DVD tiennent le coup nos petits- enfants regarderont avec émotion ce témoignage du temps béni où les volailles se baladaient en liberté en caquetant gaiement sans crainte de la grippe aviaire ! Rosa Bonheur peignait des bufs, Ralph, lui, peint des poules et des coqs, parmi lesquels sébrouent deux tourtereaux aussi assortis quun porc-épic et une belette. Bien sûr, la jeune femme désargentée tombe dans les bras du vieux grognon qui sempresse de les refermer sur elle, pas plus difficile que ça ! Il ne manquerait plus que lhistoire soit vraisemblable ! Chassés-croisés amoureux dans ce milieu indéfinissable, on se quitte, on se regrette, on se poursuit. Roland Bacri nous la joue Courage, fuyons face à une épouse éperdue à qui Catherine Breillat apporte une touche sulfureuse qui aurait pu être bien mieux exploitée. Sinon, devinez ce qui se passe à la plage ? Lair du large accomplit bien des miracles Encore un scénario écrit en deux coups de cuiller à pot et bien digne dun certain cinéma français. Le nombrilisme aura connu des jours encore plus effrayants depuis chez Claude Berri, mais maintenant on se méfie, on est prévenus! Ce film était déjà une belle performance taillée sur mesure, juste pour permettre à Roland Bacri de nous faire son numéro de renfrogné aux ressources de tendresse insoupçonnées, autour de qui gravitent les parasites habituels. Le métro est bien filmé, les rochers aussi, ne jetez pas votre DVD ! Allez, une étoile pour la nostalgie que suscitent les amours mortes! Et somme toute une bonne troisième partie de soirée pour les chaînes de télévision, car cela remplace avantageusement le somnifère!
La grande qualité de ce qui faisait le cinéma de Claude Berri, il s'appuyait sur de grands comédiens et sur une histoire qui pouvait être vraiment intéressante, le grand défaut de ce qui faisait le cinéma de Claude Berri, il se contentait de s'appuyer sur de grands comédiens et sur une histoire qui pouvait être intéressante... Pour les grands comédiens, on a un Jean-Pierre Bacri aussi attachant que bougon et une Emilie Dequenne fraîche et pétillante. L'histoire quant à elle, qui s'appuie sur l'opposition entre les deux personnages principaux avant l'inévitable rapprochement, peut vraiment être intéressante. Mais Claude Berri s'était contenté, comme le plus souvent chez lui, du minimum syndical en disant juste où poser les caméras et en filmant sans la moindre étincelle d'originalité, sans insuffler par lui-même la moindre étincelle d'émotion, pour lui les comédiens et l'histoire suffisaient. Mais malheureusement, c'était pas le cas et on voit très vite les limites de l'ensemble, plat et anecdotique.
Un film qui passé l'effet de surprise de la situation, peine à trouver un rythme qui captive le spectateur. Les personnages ont des caractères bien définis et ne peuvent en sortir, dommage.
Du cinéma extrêmement paresseux, comme toujours avec Berri. Réunir deux comédiens épatants, que tout oppose, ne suffit pas à faire un film, encore faut-il essayer de donner un minimum de crédibilité à une intrigue bien convenue (c'est l'adaptation d'un roman). Mais les ressorts dramatiques sont beaucoup trop laches pour que la sauce prenne et, sans critiquer le jeu de Bacri, qui porte le film de bout en bout, on ne croit pas un instant à cette histoire... La fin est conforme à ce que l'on attend depuis le début et l'on se prend à rêver à ce qu'aurait tiré d'un tel sujet un(e) vrai(e) cinéaste (Pialat, Jaoui, Lvovsky).