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Alasky
358 abonnés
3 453 critiques
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1,0
Publiée le 13 juin 2024
D'un ennui abyssal, malgré le duo d'acteurs à l'affiche, qui me semblait prometteur. Un film de 2002 mais les images paraissent sortir des années 80, c'est fade, il ne se passe rien, et on ne croit pas une seule seconde à l'histoire entre les deux personnages, les acteurs eux-mêmes semblent endormis...
La passion sans bruit, sans cris, sans chaleur, sans surprise. Une sorte d'effetbde style à grand renfort de plans très serrés et sans paroles. Peu convainquant. Comme ne l'est pas non plus Valérie Lemercier au sex apeal très discutable pour ce rôle qui nécessitait un pouvoir d'attraction incontestable. Assez ennuyeux au final.
L’histoire d’une brève rencontre un soir de grève de 95. Une romance sensuelle et très minimaliste d’une lenteur et d’un ennui abyssaux, en dépit d’une réal assez stylée et d’un couple Lindon/Lemercier séduisant.
Très beau film où l'on prend le temps de savourer et de sentir les pulsions et attirances grandir, de façon tout à fait réaliste. Un petit OVNI efficace pour autant que le spectateur y soit sensible et soit disposé à prendre ce temps d'observation et de curiosité sur ces êtres. Troublant.
De la voiture à la chambre. Une heure de vie partagée. Désir de la rencontre ou rencontre du désir. Les mots manquent pour exprimer ce qu'ils ressentent. Seuls comptent les silences et les corps qui fusionnent en harmonie de plaisir, hors du temps, hors du vacarme odieux de la ville. Dans une bulle parfaite.
Un film ultra minimaliste de Claire Denis . Le thème est simple : un énorme et long embouteillage dans Paris , Valérie Lemercier est coincée dans sa voiture. La radio demande aux gens de s’ entraider, Vincent Lindon surgit de nulle part et monte dans sa voiture . Il y a un côté « le Grand Embouteillage » de Luigi Comencini ( chef d’œuvre absolu à revoir ). La 1ere partie dure quand même une heure, c’est long , il ne se passe pas grand chose. .Puis il y attraction entre les deux et il y aura rendez -vous dans un hôtel, spoiler: rencontre d’un soir .Tout cela est filmé par petites touches , beaucoup de gros plans , sur des bouts de moquettes au sole, sur les corps, des bouts peau , des doigts de pied. On ne sait même pas si ils font vraiment l’amour, il n’y a rien de sensuel dans cette rencontre, ni d’érotique . On est plutôt dans des fragments de cinéma, une ébauche impressionniste. Lemercier n’est pas particulièrement à l’aise , elle a du mal à transmettre , sur ce personnage , loin de son style et de ses habitudes. A noter le apparitions courtes d’actrices fétiches que l’on aime beaucoup : Hélene Filières et Florence Caille. Et une bande son originale très intéressante, envoutante de Dickon Hinchliffe, qui permet de garder l’accroche, Un exercice de style intéressant mais très lent , un peu soporifique.
Que des gens aient envie de réaliser des films comme ça, passe encore. Mais qu'ils aient le tact de ne pas les distribuer ! Vide, lent, ennuyeux, inutile, soporifique, un film où les acteurs parlent tellement peu que quand ils y arrivent, c'est inaudible ou incompréhensible. Il aurait été passable sous la forme d'un coup métrage de, disons...10 minutes.
C'est lent, c'est chiant, on s'endort avec les personnages... Et puis c'est magnifique. Une histoire d'un soir entre tendresse et incertitude qui donne du souffle à tout le monde, nous compris.
Ce film est organique, il transgresse la matière filmique en un véritable corps qui vit au rythme du montage. C'est un Beau travail que Claire Denis nous offre là. Mais pas étonnant que ceux qui ont l'habitude de regarder des films sans mouvement et sans matière n'éprouvent aucune sensibilité face à ce film.
Après la publication d'une enquête qui relie les somnifères à alzheimer voilà de quoi rassurer les médecins du monde entier. Un somnifère sans risque qui se nomme " Vendredi soir ". Un scénario creux, des dialogues du même niveau, aucune " action " Pour les insomniaques.
c'est d'un vide...sidéral! au secours! je ne me suis même pas endormi, mais j'étais furieux que l'on se moque du spectateur! j'aurais mieux fait de m'acheter un sandwich à l'huile de foie de morue!!!
Vendredi Soir a une grande qualité c'est son excellent travail sur les corps et les pulsions charnelles les plus fulgurantes. Les plans de Claire Denis prenne dans une flux de langeur et de longueur du plaisir à montrer un désir crescendo et renaissant. Des plans très appuyés sur la sensualité, plus suggérés sur l'acte sexuel. Valérie Lemercier est très intéressante dans ce rôle de bourgeoise intérieure et maladroite. La nuit a un côté interminable et les embouteillages deviennent rapidement angoissantset frustrants. Vincent Lindon apparaît alors un peu comme une libération ce qui contribue à la naissance de la pulsion. Cependant on note un essoufflement progressif du film où les plans de Claire Denis sont parfois maladroits, des longueurs exagérées dans un film non contemplatif, le désir perd peu à peu de son insolite, la pulsion devient une ritournelle un brin fade, malgré l'excellent scène au restaurant la dernière scène à l'hôtel est bâclée en ne posant qu'une question : il y aura-t-il une suite à cette relation? Le tout ne dépasse pas vraiement le casse-préjugés de la morale bourgeoise par le fantasme, un peu déjà vu tout de même. On note cependant une excellent musique très bien utilisée dans sa mystérieuse mélodie au côtés mélancoliques et enchanteurs. De plus on relève l'imporance des éléments et des températures qui rythment la rencontre des deux corps. Au final Vendredi soir part sur les chapeaux de roue dans ce crescendo progressif d'une pulsion purement corporelle mais la magie de la longueur et de la langueur sensuelle ne prend pas vraiment malgré une jolie performance des acteurs et des outils cinématographiques intéressants et bien utilisés.