Derniers Avis : Nous étions soldats - Page 7

De l humanité dans cette guerre pourrie!
Un très bon Mel Gibson complètement absorbé par son rôle
Quoiqu un peu patriotique comme d habitude mais beaucoup de réalisme qu a salué le vrai Hal Moore

Encore un film sur le Vietnam... Ils en font des tonnes, le soldat vietnamien est le super méchant que l'on prend plaisir à tuer et à se voir déchiqueter... Le ricain est toujours gentil et nostalgique mais on aussi l'apparition d'un reportaire qui ne sert à rien à part apporté un semblant de tristesse et d'humanité. J'aimerai bien voir le jour ou l'américain ne sera pas toujours glorifié et que l'on s'intéressera un peu plus au soldat nord vietnamien comme dans "Lettres d'Iwo Jima" (2eme guerre mondiale soldats Japonais) de Clint Eastwood.

Suite au correct « L'Homme au masque de fer », l’américain Randall Wallace s’aventure sur les terres Vietnamiennes, souillées de sueur, de sang et de plomb avec un message non méconnu. Le patriotisme est la seconde nature, voire la première de Mel Gibson. Il nous l’a démontré dans « Braveheart » et la philosophie reste identique dans cette nouvelle guerre.

On élimine les facteurs géopolitiques de l’équation, du moins indirectement. Le conflit qui oppose Américains et Vietcongs est partiellement traité, afin de dégager la terreur exclusive du champ de bataille. Ces derniers représentent le Front National de Libération, dont la motivation n’est justifiée que par la stratégie militaire à l’étude. C’est bien dommage de passer outre ces détails qui permettent d’avoir une vision globale de la guerre. Mais qu’importe car là n’est pas la question, car le réalisateur concentre toutes ses forces sur des actes patriotiques et loin de l’héroïsme que l’on prétend souvent connaitre.

Ce que l’on nous propose sans faute, c’est un certain réalisme dans la coordination de l’entrée en guerre. Bien que la mise en scène ne s’affute pas telles les « Apocalypse Now » ou « Platoon », pour ne citer qu’eux, elle tombe dans son propre piège. Alors que la réalisation fut épaulée par des témoignages du colonel responsable, ainsi que l’unique journaliste militaire présent sur les lieux, le sens du patriotisme est malmené. Les discours des dirigeants et promoteurs de ces massacres n’est pas respectueux à l’égard de l’ennemi, engagé par une Amérique qui cherche exclusivement à se réconforter. Il ne faut pas se voiler la face et accepter le fait qu’il s’agisse d’une victoire Vietcongs en tout point. De plus, les français sont également visés, indirectement puis explicitement dans l’incapacité de ne pas avoir pu contenir l’insurrection dans une colonie qui revendique son indépendance. Et la cerise sur le gâteau, c’est cette fastidieuse vision de la formation des soldats, ainsi que l’arrière qui ne chante que l’éloge et la gloire de maris, mort pour leur patrie. Nous sommes donc d’accord pour apprécier la mise en scène comme situation absurde, bien que les femmes en caserne ne parviennent pas à transmettre le bon message.

Bien évidemment, tout n’est pas à jeter et le divertissement est à son comble. L’action du moment, la détresse d’hommes isolés physiquement et intérieurement sont bien interprétées. Outre les dialogues stéréotypés, ainsi que la misère d’une portée religieuse sans sincérité, on passe un bon moment. La reconstitution de l’ambiance, de la difficulté à tenir une position, malgré l’alimentation récurrente de ressources humaines et matériels est pour le moins explosif. Wallace multiplie les plans sur la zone rouge, destinés à illustrer les dégâts dans les deux camps. On respecte en partie d’adversaire avec sobriété, sans engager d’assaut frontal démesuré. Et pourtant, c’est ce qu’il manque dans l’intrigue pour qu’elle puisse refléter le véritable état d’âme des Américains moyens, tombés pour une cause perdue et confuse.

« Nous Étions Soldats » trébuche donc sur son discours patriotique pourtant fil conducteur de cette réalisation. On glorifie à tort des actes flirtant avec l’héroïsme sans jamais l’atteindre. Au final, on ne gratte que la surface d’un conflit qui mérite plus de sincérité, à l’égard de l’honneur qu’il feint de développer.

Un film avec Mel Gibson a toujours le mérite de susciter un certain intérêt. "Nous étions soldats" ne déroge donc pas à la règle, l'acteur étant d'ailleurs très convaincant dans son rôle de lieutenant colonel.
Mais le principal intérêt du film vient de sa situation, propice à un suspense constant, ou comment 400 soldats américains vont devoir survivre à 2000 militaires viêt-cong. Les scènes d'action se regardent sans sourciller, explosions, effusions de sang, cris, larmes... tout est là. Pourtant, les situations peinent à se renouveler, et l'enjeu est finalement minime (il s'agit uniquement de survie). Il manque un véritable souffle épique, ce qui ressent sur la longueur du film.
"Nous étions soldats" se regarde aussi vite qu'il s'oublie.

Un film pauvre sans aucune envergure. Mel Gibson n'est pas dans son élément, a contrario il l'était dans Braveheart. Même si certaines séquences de guerre ont le mérite d'intéresser, le scénario ne passionne pas. Pas terrible du tout.

Ce film m'a surpris. Je m'attendais à un film pro-américain et j'ai été agréablement surpris car il n'en est rien. Pas une seconde on ne glorifie la bannière étoilée. Le film va bien au délà. Il met en valeur la dimension humaine des soldats d'Indochine. Il met en valeur leur courage et leur sacrifice. Il met en valeur la peine d'un ami perdu et retransmet une certaine émotion. Les soldats ne se battaient plus pour leur patrie, ils se battaient pour l'homme à côté d'eux. A noter que le film comporte des allusions aux français aussi à qui on rend aussi hommage. Très beau film de Randall Wallace.

Ce film est tout simplement SPLENDIDE !!! Il fait partie des rares films de guerre qui nous montrent la guerre du Vietnam telle qu'elle était à cette époque là (avec Platoon). Mel Gibson et Sam Elliot forme un duo d'officier exceptionnel et on a un reflet très humain sur les dommages collatéraux affligés par la guerre sur les familles.

Un vrais film de guerre qui nous montre comment était celle du Vietnam.
De grand moments fort.

A voir ou revoir.

Dans l'ensemble du film, Randall Wallace livre un vrai chef d'oeuvre pour les amateur de film de guerre. Car dés que l'action est lancée, elle ne s'arrête jamais. Et bien sur en plus d'une pure histoire de guerre, et de musiques frissonnantes, Mel Gibson est sur son 31. A voir pour les amateurs de film de guerre.

Je suis un homme et j'adore les films de guerre ! Même s'ils sont une propagande énorme de l'USMC et à la gloire des "gentils" USA ... boum boum la guerre, une fabuleuse bande son, une reconstitution exceptionnelle, des vraies explosions, etc. Je suis fan !
Mettez vos cerveaux dans un bocal et mettez vous dans la peau d'un Marines, détente garantie !

Encore un film américain sur la guerre du Viet Nam donc fatalement le coté manichéen des gentils ricains face aux infames nord vietnamiens (et pas japonais comme j'ai pu le lire dans une critique!)

Comme d'ahb il faut en faire abstraction ppur se placeer de manière plus neutre mais comme on n'est pas ricain et habitués c'est pas le plus dur.

Le film retranscrit la boucherie de manière poignante toutefois les tares habituelles sont là: les ricains déssoudent des viets à la tonne mais dés qu'un ricain trébuche le temps s'arrête et des rivières sont pleurées...
Le coté "Dieu dit un truc et tout le monde se tait" est usant car le scenario insiste très lourdement sur le personnage de Mel Gibson façon "Davy Crokett l'homme qui n'a jamais peur"...
Il faut dire également qu'il ne se gourre jamais et qu'il en fait des tonnes en paternalisme ridicule et l'allusion au général Custer et à la cavalerie assez convenue d'avance.
On tombe parfois dans le lénifiant quand l'adjudant du colon menace de buter le premier qui l'appellerait grand père :q

Reste les images la bataille, la bouffée d'air bienvenue du reporter de guerre qui s'incruste à l'improviste ou les dommages collatéraux au napalm pour contrebalancer les excès du justicier pompeux qui est soldat de métier mais ne pourra jamais se pardonner d'avoir des pertes...pauvre ti lapin va...

On s’attendait au pire de la part de Nous étions soldats (2002), on craignait d’avoir affaire à une œuvre suintant le pro-américanisme et le christianisme, finalement, au bout de la première demi-heure (sur 130 minutes), les appréhensions finissent par se dissiper et on peut enfin profiter de cette impressionnante reconstitution.
Randall Wallace (L'Homme au masque de fer - 1998) plus connu comme étant le scénariste de Braveheart (1995), réalisé et interprété par Mel Gibson, adapte ici l'histoire vraie de la bataille de Ia Drang (première véritable confrontation de la Guerre du Vietnam) lors du 14 novembre 1965. Bien évidemment, le film a été remanié, les américains se retrouvent être les héros de cette tragédie, véritable abattoir pour soldats patriotiques. Mais il n’empêche que l’on se prend au jeu avec beaucoup d’aisance, on reste captivé par les péripéties et des situations qui sont d’un tel réalisme, ajoutez à cela la mise en scène spectaculaire des scènes de combats qui sont d’une grande réussite. Sans oublier une distribution dès plus adéquat avec Mel Gibson, Barry Pepper & Greg Kinnear, comment ne pas y adhérer ?

Un film de guerre sur la guerre du Viet-nam loin d'être le meilleur mais pourtant au final le film s'en tire assez bien. L'histoire est mené par des acteurs tous bons malgré que le personnage de Mel Gibson soit bourré de cliché et presque un peu énervant. On ne s'ennui pas il y a très peu de temps morts ça se laisse regardé sans problème, un bon film de guerre loin des Platoon ou Apocalypse Now mais bon quand même.

un des films les plus barbants que j'ai jamais vu!!!

Un film à voir absolument. Mel Gibson est toujours aussi splendide dans ses films, le sénario & les dialogues sont bien menés. Certes le film est parfois violent mais il nous garde tout de même en haleine jusqu'à la fin.