La maison des 1000 morts (The house of 1000 corpses) ou l’imaginaire débordant, absolument glauque, abstrait et barbare du réalisateur Rob Zombie. Alors premier paris gagnant ?! Et bien non, car étant son premier film, Rob Zombi nous dévoilera une histoire par le début classique, et plutôt « pas prise de tête » pour ensuite nous embrouiller cerveau durant tout le long du film que ce soit dans les dérivés scénaristiques dans lequel il aventure son récit noir, dans l’insertion de plusieurs plans ou scènes peu probables et pour le moins très particulier, le jeu assez mauvais des acteurs. Non vraiment, La Maison des 1000 morts se créer un univers à part, un univers complètement décalé propre à l’ancien pionnier de la scène métal-indus. Le début était pourtant prometteur jusqu’au repas de famille (clin d’œil à Massacre à la tronçonneuse 2) avec cette famille vraiment spécial, mais surtout malade et dangereux psychopathes, tous adeptes de cannibalisme et de rites sataniques (et beh tout s’explique…) que ce soit le capitaine Spaulding (Sid Haig), Ottis (Bill moseley), la mère Firefly (Karen Black), et la talentueuse et charismatique Baby (Sheri Moon Zombie), tient Zombie comme Rob, il s’agit en fait de l’épouse du réalisateur qui se voit souvent confier un rôle dans ces films (La Maison des 1000 morts, The Devil’s reject, Halloween, Halloween 2). Rôle qu’elle maitrise très bien car aussi sexy que très bonne dans l’interprétation, elle assume jusqu’au bout l’intensité de son personnage. D’ailleurs dans ce film, il est difficile de s’attacher à ces victimes vraiment fades, sans aucun charisme, un peu ici comme étant la bête de foire, au contraire on aura plus tendance à s’attacher à la famille de dégénérés Firefly. Les plans sont vraiment peu probables, aucune scène n’a vraiment et complètement alerté mon esprit quand à son efficacité. Un montage pas banal et une photographie pour le moins vraiment pas réussit du tout.
Il est vrai que Rob Zombie à réalisé un film d’horreur sans grand compromis et pourtant ce film fut assez bien accueillit, donc je m’interroge assez sur les capacités que possède ou non ce film. Il reconnaitra lui-même qu’étant son premier film, il réalisa beaucoup d’erreurs dans ce film vraiment très confus et partant tant tout les sens. C’est simple, parfois on croirait qu’il y’a plusieurs histoires qui tournent au tour de cette famille Firefly… Dommage car on sent vraiment que Rob Zombie est capable d’apporter un plus et une atmosphère pesante et unique à ce genre horrifique. Plusieurs scènes du film furent tournées dans la cave de Rob Zombie en personne. Non vraiment je m’attendais à un film « sans réel prise de tête », à la fois efficace et unique, unique une chose est sûr, de ce point de vue là on est vite combler, parfois trop combler. Au passage, vers la fin, le plan de père-fouettard avec le masque en vraie peau d’une des victimes auraient-elles inspirés nos confrères pour le deuxième remake de Massacre à la tronçonneuse : le commencement ?!
La Maison des 1000 morts est au final une bonne déception qui sera vite rattrapé par un Devil’s Reject qui aura très bien compris ses erreurs.