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    Sa Majesté des mouches
    Note moyenne
    3,5
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    CALDE88
    CALDE88

    6 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2008
    JE L'ai enfin vu ce film , et pas été déçu , malgré la copie plus de très bonne qualité, les sous-titres : blancs sur blanc . Interdit aux moins de 16 ans à sa sortie ? étonnant.. qu'en pensaient les enfants présents dans la salle ce jour là ? la société est cruelle et celle des enfants reproduit celle des grands.on y retrouve tous les caractères humains exacerbés par la situation de survie, un constat impitoyable et eternel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 mai 2010
    Excellent ! Sa majesté des mouches est un bonheur, que tout ceux qui ont du se farcir la guerre des boutons en large et en travers chez ses grand-parents (ouais c'est du vécu), vont regretter de ne pas avoir découvert avant !
    Plutôt bien porté par ses jeunes acteurs, les images sont sublimes (un sacré travail de la part de Carlotta pour le DVD), la tension palpable. On y plonge comme dans un conte, à la fois noir et lucide, sur l'importance des rêgles fondamentales qui régissent notre société. Dans la jungle la folie, avec une scène de nuit quasi-psychédélique qui m'a rappelé par certains côtés le final d'Apocalypse Now. A voir sans hésiter.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2014
    Alala ces gosses, pas possible ! Bah oui, ils ont voulu faire comme les grands...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 octobre 2007
    Bon film sauf peut être un peu trop lent...

    Apparement le livre est plus sanglant car j'ai pas trouvé le film trop troublant à part vers la fin quand les enfants commencent à péter un calbe c'est un peu perturbant et encore!

    Bref bon petit film de 1963
    Céline R
    Céline R

    4 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2019
    Un film avec peu de moyen qui se passe sur une île avec pour unique population des enfants...cette histoire montre ce qu'il y a de plus mauvais chez certaines personnes...comment la malveillance peut se révéler dans certaines situations..
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mai 2012
    une adaptation fidèle du chef d'oeuvre de Golding. L'atmosphère est lourde, intense, prenante. Le noir et blanc rend à merveille l'esprit du livre et les comédiens incarnent parfaitement les héros du roman.
    Isabelle K.
    Isabelle K.

    2 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Sa majesté des mouches (1965), drame-aventure de Peter Brook

    Ce film est adapté du roman de William Golding : « Lord of the flies », classique de la littérature anglaise que je n’ai pas lu, par Peter Brook que je connais davantage pour son œuvre théâtrale magistrale que cinématographique.

    Un long-métrage peut-être plus époustouflant aujourd’hui en Occident, qu’à l’époque.

    L’histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale (ou une autre guerre, à une autre époque : le contexte est autant une dystopie qu’une uchronie) et se déroule à hauteur de garçons. Un groupe d’élèves d’une prestigieuse école anglaise (internat non mixte, école privée) se retrouve sur une île en plein océan, après le crash de leur avion. L’île regorge de richesses, le soleil est merveilleux, l’eau délicieuse, le groupe homogène et lucide, les garçons sont mûrs pour leur âge. On reconnaît les valeurs et l’éducation bourgeoise qui leur ont été inculquées. Les personnalités se démarquent assez vite, à travers des gestes (nettoyer ses lunettes), les opinions des uns (mimétisme parental convaincu) et l'attitude des autres (Kyrié eleison des fidèles). Après les constats partagés, il faut faire des choix et agir, en fonction des compétences de chacun. Le groupe configuré en assemblée au son du conche, vote les premières résolutions. Les leaders élus et plébiscités se plient avec intelligence au verdict de ce referendum improvisé sur la plage. La démocratie s’installe. Et puis, il faut chasser. Et puis s’approprier le territoire. Et puis la pluie arrive. Le chant et les peintures guerriers remplacent le refrain et l’aube eucharistiques. La démocratie vacille bientôt au profit du totalitarisme, du populisme, du colonialisme. On rejette les gros, les inutiles et les pacifistes. On n’hésite pas à tuer les faibles et les menaçants (sans arme ni vêtement). On massacre et on fait preuve de négationnisme.

    Réduits à l’état sauvage, les garçons se comportent sans état d'âme de manière bestiale. L’inhumanité prévaut face à l’enjeu : leur survie.

    C’est cruel.

    Comme le film n’est que l’allégorie de la civilisation, on assiste au débarquement libérateur.

    Heureusement que la littérature et de cinéma dénoncent le « choc des civilisations ». On peut aussi déplorer que ces formes d’expression continuent d’être nécessaires face à la barbarie, quel que soit le point de vue adopté.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 novembre 2012
    Je n'ai pas lu l'œuvre originale, mais cette adaptation de Peter Brook tiens plutôt de la réussite. Comme j'ai pu le lire dans d'autres critiques, ce film offre une réflexion très intéressante sur l'instinct de survie et les lois fragiles d'une société (à travers l'innocence des enfants). Les jeunes acteurs se débrouillent plutôt bien et la photo (noir et blanc) renforce l'ambiance pesante qui finit par déranger. Bref, un film qui n'a pas mal vieillit et qui demeure très perturbant..
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 mai 2012
    Un film qui fait réfléchir sur la véritable identité de l'être humain : un être capable de tout, dans le besoin, même des pires atrocités.
    On en ressort avec gros sur la patate, on ne cesse de penser à cette sauvagerie, qui touche même les plus jeunes. Film choc, attention!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 février 2013
    Voila une histoire horrible et distrayante. Pas le film mais le livre car le film n'est que ennui et débauche. L'action met beaucoup de temps à se mettre en place pour finir sur une fin des plus déplaisante. A éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 janvier 2013
    Pas mal , au moins le film respecte bien le livre...mais c'est long...très long...pour 1h32 quand même! Mais ai-je le droit de dire ça d'un vieux film?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 mars 2015
    Lors de l’adaptation au cinéma d’un écrit ou d’un roman célèbre, il arrive fréquemment que le spectateur, ayant déjà lu le livre, ressorte déçu de la salle. En effet, les images que l’on voit à l’écran sont généralement en-deçà de l’histoire que l’on a pu s’imaginer en parcourant les pages. Mais, en cette matière, Sa Majesté des mouches (1963, réalisé par le britannique Peter Brook) est une exception. Directement issu du best-seller international de William Golding, qui retrace les aventures et la vie en société de jeunes collégiens anglais sur une île du Pacifique, ce film respecte fidèlement les grands thèmes du roman : la survie tout d’abord d’une bande de gamins, seuls rescapés d’un crash d’avion en pleine guerre mondiale, puis l’arrivée de premières tensions, le fanatisme, et enfin le déchaînement de violence. Fable sur la bestialité des Hommes, illustrant un combat inégal entre une démocratie pacifique, et une tyrannie d’abord protectrice puis macabre, ce double récit, disponible sur papier comme à l’écran de votre ordinateur, n’en finira de vous surprendre et de vous inciter à la réflexion sur nos travers actuels…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2017
    spoiler: Qu’arrive-t-il lorsqu’on laisse des jeunes à eux-mêmes sur une île déserte ? Le film propose une réponse qui ressemble à une cour d’école sans adulte responsable qui les surveille veille à leur éducation. Les valeurs collectives prennent le dessus lorsque les valeurs individuelles ne sont pas développées. La collectivité se permet alors d’écarter ce qui ne concorde pas avec elle, voir même jusqu’à supprimer un individu. La valeur de la vie devient secondaire et le fanatisme se nourrit de rituels qui catalysent la peur et la colère. Le leader tyrannique est plus facile à suivre pour les jeunes, car il propose des gains à court terme et il demande moins de devoirs individuels que ce que le leader qui a une influence positive demande à chacun pour des gains à long terme. Par contre, la violence et la coercition qu’il utilise pour parvenir à ses fins met en péril la sécurité des minorités. Par ailleurs, l’amitié entre le leader positif et Piggy est sincère et est forgé sur des aptitudes complémentaires et des valeurs communes reposant sur la démocratie, le savoir et le sens des responsabilités envers soi-même et les autres. Ce film démontre bien l’importance de l’éducation des jeunes, car ils ne sont pas aussi purs qu’on pourrait parfois le prétendre lorsqu’ils sont laissés à eux-mêmes. Le film propose ainsi des pistes de réflexion intéressantes entre l’inné et l’acquis.
    Louis G.
    Louis G.

    1 abonné 108 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Un film sans concession servi par des acteurs/enfants tous remarquables de justesse (c'est assez rare pour être souligné). ça manque selon moi de développement de la psychologie des personnages mais je ne sais pas s'il en va de même pour le livre original.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 décembre 2024
    Je gardais un souvenir très diffus du roman de William Golding que j'avais lu étant enfant, c'est donc l'esprit totalement neutre et débarrassé des attentes que l'on peut avoir lorsque l'on se penche sur une adaptation qui par définition est une relecture du matériau originel.


    Le synopsis nous invite à suivre, ou plus exactement à observer, comment un groupe d'enfants rescapés d'un crash aérien sur une île déserte vont petit à petit s'organiser d'une part pour leur survie mais très vite en société humaine.


    Le projet en lui-même tenait particulièrement à cœur Peter BROOK et le concours au départ du producteur Sam SPIEGEL qui tout fraichement auréolé des succès critiques et publics de Lawrence d Arabie (1962) et Le Pont de la rivière Kwaï (1957) devait l'aider à finaliser et monter son projet, hélas bien vite de fortes dissensions entre le réalisateur et le producteur fusent mises à jour, ce qui écarta Sam Spiegel et obligea Peter Brook à revoir ses plans et à remonter un financement, qui fût amputé d'une part importante.


    Là où il aurait été facile d'en faire un film d'aventures, inspiré de classiques de la littérature enfantine britannique tel "Peter Pan", Brook décide au contraire d'installer de façon progressive une ambiance délétère, anxiogène et d'utiliser ses caméras comme des instruments d'observations, quasiment des microscopes dans lesquels le spectateur est amené à observer la petite communauté se construire et se forger aussi bien ses mythes, que ses règles. Tout comme l'enfant observe la fourmilière et perçoit de façon innée les hiérarchies et les modes de fonctionnement se mettre en place.


    Le dispositif des caméras est d'une simplicité proverbiale, une première tenue par Brook s'attache à filmer selon ses désirs de mise en scène, le scénario et les plans qu'il avait en tête, l'autre confiée à son ami Gerry Feil captera dans un esprit libertaire entier aussi bien les phases d'improvisations des jeunes acteurs que l'altérité d'abord équilibrée puis finalement complètement mise à mal entre le projet de société idéale d'abord tentée puis son inéluctable basculement vers cet autre chose guère reluisant, guère tentant qui absorbera cette douce utopie en un monde réduit mais malheureusement très vite envahi par les mêmes névroses et tics que le monde dont ils sont issus.


    En effet, c'est bien de notre société - et j'emploi le présent à dessein tant il me parait qu'encore aujourd'hui nos sociétés occidentales pêchent des mêmes travers que ceux dénoncés par Peter Brook - dont il est question, finalement la question de la survie apparait rapidement comme secondaire pour laisser place à la question de l'organisation ou plus exactement le besoin viscérale et finalement triste et terrifiant de reproduire les mêmes schémas, le besoin d'une idole qui prend ici la forme d'une tête de cochon, que l'on charge de nous indiquer quelle morale et quelle philosophie suivre, le besoin d'un leader mais surtout d'une illusion de choix entre figures totémiques.

    Veut on suivre celui qui nous promet le status quo et une vie calquée sur celle d'avant ou celui qui nous promet les grands soirs et la liberté totale et universelle ?

    Sommes nous dès lors certains que l'une ou l'autre des options qui se présentent à nous ont été pensées en y incluant les défauts et conséquences ?


    Evidemment tout ce petit monde qui au début donnait l'illusion d'une certaine cohésion vole en éclats et tout comme dans le monde des adultes, tout comme l'occident traverse son histoire et ses relations aux autres par les guerres et la domination, l'un des groupes prendra ce rôle de "néo colonisateur" quand l'autre qui pourtant jouissait au départ des mêmes cartes de jeu se verra réduit quasiment au silence et à une forme de terreur qui sied à nos petits esprits dictatoriaux.


    La nature de l'homme, fusse-t-il un enfant, se fait jour et elle n'inspire pas l'optimisme, faisant de ce film, non seulement un objet d'art absolument passionnant, une réflexion désabusée sur nous, société humaine, un pamphlet ténébreux sur l'histoire occidentale et sa main mise sur tant de cultures et de peuples, mais paradoxalement l'ensemble est baignée d'une lumière solaire qui réussi malgré tout à maintenir une petite lueur très faible, très ténue dans ce tableau.


    Si j'étais taquin je dirais que ce film illustre sous la forme d'une parabole biblique la monde idéal d'une certaine extrême droite, un monde régit par la domination du plus fort, où justice et équité sont absentes, réactionnaire, et intolérante à toute forme de progressisme, mais ce serait faire fi de positionnement absolument sans équivoque du réalisateur à ce propos qui se place à l'exacte opposé de cette vision restreinte.
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