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Gérard Delteil
202 abonnés
1 910 critiques
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3,0
Publiée le 2 octobre 2016
C'est toujours un régal de revoir d'excellents comédiens comme Pierre Brasseur, ici très jeune, Pierre Larquey, Max Dearly et quelques autres. Le thème de la substitution du maître et du valet, qui remonte à Beaumarchais, sinon avant, est toujours plaisant. Les dialogues de Prévert sont bons, parfois savoureux, mais il en a écrit de meilleurs. Toutefois, c'est surtout le scénario un peu trop répétitif qui cloche. On est tout de même assez loin des films de René Clair avec leur multiplication de quiproquos et leur bouquet final, quand tous les protagonistes se retrouvent. On notera aussi que, si ce film égratigne le snobisme et le mépris de classe des riches, son caractère subversif s'arrête là. Les domestiques sont singulièrement soumis et dévoués à leurs maîtres, donc très conformes aux clichés bourgeois. Une vision plus lucide de leur situation, un peu d'insolence voire de révolte leur auraient donné plus de caractère. Les rôles féminins sont aussi très conventionnels et plutôt effacés. Ce film sympathique permet de passer un moment agréable mais, dans le genre, on a fait beaucoup mieux.
Le thème est classique, c'est même l'un des plus ancien classique de la comédie, mais on peut le traiter des 1001 façons et il est ici traité à la sauce Prévert (en fait c'est l'adaptation d'un roman allemand) . La critique de la servilité y est permanente, multiple et assez bien vue. Si on peut regretter quelques incohérences de scénario (de que droit l'hôtel fait-il travailler Malleville ?) il n'en reste pas moins que le film est souriant et très inventif : le perroquet grossier Ravaillac, la jeune mariée nymphomane et son mari ridicule, l'inénarrable Jean Tissier. La direction d'acteur est excellente avec un jeune Pierre Brasseur déjà étonnant et une Monique Rolland fort mignonne. Un bon moment de cinéma sans prise de tête.
« Le petit garçon » « n’est ce pas? » « C’est la fin du monde » Des personnages et des dialogues truculents qui reviennent comme des leitmotivs et qui sont vraiment hilarants. L’histoire en elle-même est savoureuse et les acteurs excellents. Une comédie très réussie.
13 706 abonnés
12 423 critiques
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3,0
Publiée le 9 septembre 2018
L'homme est un ètrange animal! La femme aussi! Une histoire amusante qui vaut la peine d'être contèe avec des slogans tout azimuts, des gros oiseaux, des chouettes mècaniques et du whisky Johnnie Walker! Un sèjour gratuit aux sports d'hiver ? C'est facile! il vous suffit de participer au grand concours du consortium Melleville en trouvant le meilleur slogan qui soit! C'est à dire la meilleure phrase publicitaire! Avec "Un oiseau rare", Richard Pottier conduit un vaudeville de bonne tenue à 1820 mètres d'altitude en mènageant quelques passages fort drôles! La distribution est à sa place et les acteurs sont en forme : le vieux Max Dearly, le jeune Pierre Brasseur et le toujours excellent Pierre Larquey! Chez les actrices, Monique Rolland apporte son charme piquant et Madeleine Guitty (« C'est la fin du monde »), dans le rôle de la gouvernante bien dèvouèe, son imposant gabarit! Un classique du cinèma populaire comme on n'en fait plus et qui peut compter sur la prestation de comèdiens d'antan qui enchanteront sans aucun doute les inconditionnels du genre! A (re)dècouvrir avec plaisir...
Une ancienne comédie qui tient encore relativement bien la route avec des quiproquos classiques et des bons acteurs. Un brasseur déjà plein de verve, un Max Dearly qui a des faux airs de l'acteur italien Toto sans compter les autres qui ont fait les beaux jours des comédies de l' entre deux guerres. Rien d'exceptionnel cependant.
Il serait facile de dire que cet oiseau rare n'est pas de la race des aigles, ou qu'il ne vole pas très haut. Du reste, on assiste à un degré élevé de récitation de différents oiseaux, tandis que celui qui donne le ton du récit est un perroquet. Tout le monde en profite pour psittaciser et radoter à son tour. Ceux qui aiment la Prévert's touch seront séduits, d'autres se contenteront à la limite de la composition de Brasseur, enthousiaste à plaisir. La réalisation ne fait pas de vagues, l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard. Détail amusant du dialogue: le millionaire Melleville (joué par Dearly) est qualifié par sa bonne "d'enfant terrible". Quinze ans plus tard, un réalisateur coagulera les deux!
Bien que signée Jacques Prévert, une fabrique de rire un peu trop systématique pour être de grande qualité. Une belle distribution dont Pierre Brasseur à ses débuts, quelques bonnes réparties « Valentin mon ami, si nous nous cassons une jambe, ce sera sûrement la tienne… », personnages stéréotypés, toute puissance de l’argent, cynisme bourgeois et aucun souci de crédibilité…
J'ai vu ce film en noir et blanc. J'ai manqué le début et la fin. Hélas, le milieu du film se voit constamment dans le même lieu, à l'intérieur d'un bâtiment.... Toujours les mêmes personnages qui parlent. J'ai déjà vu des films en noir et blanc d'avant la 2ème guerre, ils étaient plus intéressant. Ennuyeux ! Je donne donc 2 étoiles.