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Un visiteur
4,5
Publiée le 16 mai 2020
Ai revu ce film avec un grand bonheur...le cinéma tel que je l'aime. Du grand art, mise en scène, jeu des acteurs..et je me demande si le personnage de Jean n'est pas, in fine, le plus plus grand rôle d'Alain Delon, de par la justesse et la sobriété de son interprétation....
Un film psychologique assez lent qui vaut surtout pour la rencontre Delon/Signoret. Un repris de justice se fait engager chez une veuve qui s'occupe d'une ferme. Une relation particulière se crée entre ces deux solitaires qui semblent pourtant fort différents. Secrets, jalousie vont rythmé leur histoire.
Un très bon film avec une histoire d'amour brisée sur fond de vengeance familiale (malgré une réalisation sans relief). L'histoire est simple, la durée est relativement courte et la fin tragique mais réussie. Quant à Simone Signoret, elle est vraiment magistrale dans le rôle de la Veuve Couderc (une femme mûre, courageuse et seule qui va s'éprendre d'un jeune et bel homme évadé du bagne et incarné efficacement par Alain Delon). Un film des années 70 à voir.
Dans une ambiance à la Simenon bien rendue, on plonge dans le terroir bien bouseux des années 30, des haines familiales bien tenaces. Un pont levis sur un canal sépare les belles-sœurs fachées à mort. Dans leur première confrontation à l'écran, Simone Signoret gagne (aux points) le match face à un Delon moins impérial que dans le Samouraï. La fin est un peu grandiloquente par rapport à l'étude réussie des caractères des différents protagonistes. Il m'a semblé que le compositeur de la bande son Ph. Sarde se soit laissé à reprendre quelques notes de sa propre mélodie des Choses de la vie. TV1 - avril 2020
Un film qui est poignant qui est resté doux dans le milieu paysan de l'époque, servi par deux grands du cinéma français Alain Delon et Simone Signoret. Le film est une romance dramatique, nous montrant une France paysanne, le lavoir. Simone Signoret a ceux charisme de la femme seule, veuve qui a désir de Jean, Elle interprète à merveille ce rôle.
La rencontre entre deux monstres du cinéma, Simone Signoret et Alain Delon autour d'une histoire d'amour simple et émouvante. Tiré d'un roman de George Simenon, une veuve recueille un jeune homme mystérieux dont elle va tomber amoureuse. Malgré la différence d'âge, l'amour va les unir mais n'évitera pas, ni la jalousie ni le drame qui se profile inexorablement. Un très beau film.
Comme toujours avec Pierre Granier-Deferre, ce film est un vrai documentaire sur la vie dans les campagnes françaises entre les deux guerres. Et en même temps un véritable réquisitoire contre une justice de classe sans pardon. Magistralement incarné par ces deux stars du cinéma français : Simone Signoret et Alain Delon.
C’est du cinéma français à l’ancienne, assez académique mais qui garde encore une force aujourd’hui. Bien sûr la part belle revient aux acteurs, Alain Delon est pas mal (et ce n’est pas si souvent que je le trouve bon) et surtout il y a Simone Signoret, vraiment immense, qui dégage une puissance et en même temps une lassitude extraordinaire, dans les seconds rôles il y a un surprenant Bobby Lapointe en beau frère falot. Les deux personnages principaux incarne une soif de vivre très forte le tout avec une pudeur de personnes traquées et constamment jugées. Dommage en revanche que le final soit loupé à mon sens, cela laisse une mauvaise dernière impression alors que c’était très bien jusque là.
Delon et Signoret, deux monuments. Et ils nous offrent ici quelques scènes de haute voltige. Un film souvent taiseux, où les regards ont bien plus d'importance. Mais j'ai trouvé que Granier-Deferre peinait justement à montrer comment ces deux "chats sauvages" parvenaient finalement à se reconnaître et à s'apprivoiser et que l'évolution de leurs rapports manquait de fluidité. Peut-être aurait-il dû moins filmer les péniches et s'attarder un peu plus sur ses héros. Si j'ai bien aimé finalement cet homme coincé entre deux générations de femme (Delon a exactement 14 ans de moins que Signoret et 14 de plus que Piccolo !!!), j'avoue avoir eu du mal à croire à cette histoire d'amour entre Signoret et Delon. Le monde rural est filmé sans concession. Trop sans doute. Tout n'est que mesquinerie ou frivolité, une succession de portraits désabusés, suspicieux, envieux. Et le fascisme de l'époque est à peine effleuré. il n'y a pas toujours une grande maîtrise dans les plans, dans le montage, le rythme et le film porte le poids de ses années. Reste que c'est un film à voir, parce que Delon, parce que Signoret et parce qu'il y a effectivement des scènes touchées par la grâce.
Un film poignant qui réunit le superbe duo Signoret -Delon sous la direction de Pierre Granier Deferre. Une réalisation sensible et juste qui s'attache aussi bien aux rapports entre les êtres qu' au travail de la terre. La scène finale est mémorable. On assiste au petit jour au tissage de la toile d'araignée policière autour de la ferme où est réfugiée Delon qui est tué alors qu'il fuit en courant dans une espèce de saut de l'ange magnifique.A noter l'excellente musique de Philippe Sarde.
Un film d'une justesse poignante servi par le jeu irréprochable Alain Delon et Simone Signoret. L'ambiance paysanne, tantôt sinistre, tantôt nostalgique, nous plonge dans un univers d'une grande dureté, celui dans lequel évolue froidement la veuve Couderc. Sa vie bascule après l'arrivée de Jean, un évadé dont on ignore tout et qui ne demande rien à personne. Avec ce drame, Pierre Granier-Deferre ('' La Horse '', '' Le Chat ''...) confirme l'étendue de son talent. Un film à voir ou à revoir absolument.
Il n'a sans doute pas le nom le plus connu du cinéma français, mais si on se penche un peu sur sa filmographie et sur les acteurs avec qui il a travaillé, Pierre Granier-Deferre n'a pas à rougir. Il peut en effet être considéré comme une valeur sûre (très sûre même) de notre cinéma. Nouvel exemple ici avec ce drame de qualité, porté par de très grands comédiens.
"La veuve Couderc" est l'adaptation cinématographique du roman éponyme de Georges Simenon. Pierre Granier-Deferre n'en est pas à sa première incursion dans l'univers de l'écrivain puisqu'il avait déjà réalisé juste avant l'excellentissime "Le Chat" avec Jean Gabin et Simone Signoret. Dans "La veuve Couderc", Gabin laisse sa place à Alain Delon pour donner la réplique à Signoret. Si "Le chat" brillait par son atmosphère oppressante et la qualité de ses dialogues, on ne peut pas endire autant de "La veuve Couderc". Avec son scénario plat et une réalisation fade, ce long métrage ne convainc qu'à moitié et il faut attendre la fin pour que l'émotion se fasse enfin sentir. Un bon point pour les décors ruraux et les acteurs. Moyen.
Prix en étau entre deux générations de femme et attiré différemment par les deux: la jeunesse et la volonté, un homme se retrouve au milieu d'un contexte familial pesant. Mais lui aussi a un passé trouble dont il voulait clairement s'affranchir en trouvant un bonheur passablement durable.... Le milieu rural est formidablement bien rendu et l'atmosphère oscille entre apaisement grâce au travail des champs, sentiments qui éclosent engendrant cette jalousie maladive et surtout faute du passé non oubliée qui revient chasser le héros comme un démon et s'exprime dans la fin du film par cette cohorte de policiers qui avance à cheval. Le thème au final n'est pas sans rappeler le formidable "deux hommes dans la ville" et le terrible "fatalitas" de Chéri-Bibi.