Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
gabdias
90 abonnés
1 814 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 19 janvier 2014
Le film nous raconte l'histoire d'un colonel qui attend depuis 27 ans sa retraite et tente de survivre avec sa femme et son coq. Nous on attend encore l'éclair de génie car pour attendre on attend près de deux heures pour vraiment pas grand chose.
Arturo Ripstein, cinéaste mexicain qui fut assistant de Luis Bunuel sur " l'ange exterminateur", propose une adaptation d'un roman de 1961, du prix Nobel de littérature, le Colombien Gabriel Garcia Marquez ( écrit à Paris).
Au plan formel, le titre ( réalisé en 1999) se rapproche du théâtre filmé et la plupart des scènes sont tournées dans seuls quatre ou cinq décors.
Le scénario se propose de décrire le quotidien d'un couple de personnes âgées, désargentés, ayant dû supporter le meurtre de leur fils.
C'est une sorte d'hommage universel à la vieillesse, au bilan d'une vie lorsque les forces diminuent. Le scénario est étiré et peut être même parfois, un peu trop.
La seconde partie est sans doute la meilleure et réserve les scènes les plus fortes, d'un film qui laisse un sentiment de nostalgie amère.
NUL NUL NUL NUL on s'ennuye ferme ! il ne s'y passe rien, mais rien et absolument rien. c'est d'un ennui infini, je dirais même chiant !! inintéressant !!
Il est vrai, film long et ennuyeux, mais génial, si vous savez décrypter. Le film porte, comme une partie de l'oeuvre de F.G. Marques sur les croyances. Le colonel qui vit avec sa femme dans la pauvreté croit qu'il va recevoir une lettre qui lui annonce ses droits à pension. Des fois il croit, des fois y croit pas ou plus, mais il montre qu'il croit, sa femme fait pareil. Cette croyance, c'est ce qui le soutient moralement et ce qui fait sa dignité. Ses fréquentations montrent qu'il croit que le Colonel croit; un jeu social s'organise pour préserver la relation, l'honneur, les faveurs et les prix. Idem pour l'affaire de son coq de combat, un ami qui ne se déclare pas ami lui achète en négociant le prix sur des croyances en la capacité du coq... là aussi il y a un jeu. Un jeu pas si drôle parce que un jeu qui tourne autour des questions de la dignité et de la pauvreté . Rien n'est tout à fait évident. Pour les psychologues ou amateur, on peut se référer à la théorie de la dissonance cognitive et pour le jeu social autour de "nous montrons tous que nous croyons, même si ..." on peu voir ou lire la pièce "Le Roi est nu" inspirée des contes d'Andersen. C'est tout bonnement fondamental pour comprendre le monde.