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Un visiteur
0,5
Publiée le 7 août 2011
Je ne conseille ce film à personne ...
Marina Foïs et Olivia Bonamy, je m'attendais à quelque chose d'un peu bêbête mais de sympa, mais c'est lourd, c'est mal joué, c'est long, c'est parsemé de chansons débiles qui ne donnent qu'envie de zapper, c'est niais et là où ça se veut drôle, ça ne l'est pas ...
Pourtant je suis un grand amateur de cinéma français, mais là, pouah ...
Un portrait sympathique de filles. J'ai cru reconnaitre certaines de mes copines d'ailleurs. Dommage que certains passages soient...hum...disons...incompréhensibles, comme celui dans la forêt.
Difficile d'être sévère avec ce film pourtant parfois pénible. Mais il fallait oser, surtout pour un premier film (Claude Duty, très courageux), et le courage, ça ne doit jamais être tout a fait jeté aux orties. On regrettera ne percevoir que 2 vrais acteurs ( Amira Casar, Charles Berling), Marina Foïs et Olivia Bonamy ne jouant que sur un seul registre, chacune dans son genre, et Sergi Lopez réussissant le tour de force d'être encore plus mauvais que son rôle est inutile. Quand à l'histoire elle-même, elle manque vraiment de profondeur, et on aurait aimé que les nombreuses et longues minutes perdues avec Sergi Lopez soit employé a voir plus loin ce qui est le plus réussi: L'entourage d'Elodie, sa fille et surtout sa sœur (Léa Drucker, incroyable ) qui illumine les brefs instants où elle apparait, sans doute fausse méchante (mais du coup on ne le saura jamais) parce qu'en vrai souffrance. La scène finale, une bonne idée osée, elle aussi, est hélas bâclé et trop longue, ce qui est un double tour de force contradictoire. Les chansons sont inégales, mais bravo à Marina Foïs qui y connait ses meilleurs moments.
Très bon film. Beaucoup d'absurde, j'aime beaucoup les rôles et les personnalités déjantées qu'interprètent (parfaitement) les acteurs. Très bon choix de casting. Les musiques sont originales, souvent grotesque mais ne laisse pas indifférent. Le scénario est original. Coup de cœur pour ce film sans prétention, 5/5.
Filles perdues cheveux gras est une comédie musicale plutôt moyenne de Claude Duty. Même si le film est frais et divertissant, je pense qu’il aurait mérité d’être un peu plus recherché et plus intéressant. Les dialogues sont à revoir et l’histoire aurait mérité de nombreuses améliorations pour être un peu plus accrochante. Néanmoins, les actrices comme Amira Casar, Marina Foïs ou encore Olivia Bonamy sont passables dans leurs rôles.
Premier long-métrage pour Claude Duty qui, après avoir réalisé bon nombre de courts-métrages passe enfin au long en s'attelant à une comédie musicale d'un nouveau genre puisqu'il s'agit d'un "mélo musical" sur trois femmes dont la vie ne leur a pas fait de cadeau, trois destins au bord du gouffre, trois paumées, trois trentenaires célibataires qui tentent de s'en sortir. Dis comme cela, Filles perdues, cheveux gras (2002) ne donne pas vraiment envie de s'y intéresser, avouons le clairement, on l'a fait pour ses actrices où l'on retrouve dans les principaux rôles Amira Casar, Olivia Bonamy et l'hilarante Marina Foïs. Hélas, le film se casse rapidement la figure, la première partie reposant exclusivement sur les innombrables séquences musicales, les paroles sont catastrophiques (sauf quelques jeux de mots) et elles sont incroyablement mal interprétées, si bien que l'on espère que le supplice sera de courte durée. Heureusement pour nous, la seconde partie en comprend beaucoup moins, mais elles ne sont pas pour autant plus réussies. Niveau interprétations, les scènes avec Sergi López sont d'une grande inutilité, ce qui ne sera pas le cas avec Charles Berling & Léa Drucker. Et concernant les trois "filles perdues", c'est Marina Foïs qui tire son épingle du jeu, nous empêchant de zapper avant le générique de fin. Ce qui est d'autant plus frustrant, c'est que huit mois avant, nous avions déjà eu droit à une comédie musicale, largement plus réussie, à savoir "8 Femmes" de François Ozon.
Un film un peu spéciale, c'est plutôt sympa au début mais les histoires de ces "filles perdus" deviennent vite gonflante et on se serait passé de leurs chansons!
Malgré un scénario un peu caricatural (le personnage d'Elodie notamment est croqué à gros traits, Arnaud est un archétype) et un final dans la forêt faussement poétique et un peu en contradiction avec le reste du film, Filles Perdues Cheveux gras est un divertissement inventif, plaisant et dynamique porté par des numéros musicaux décalés et des acteurs réjouissants (surtout Marina Fois dans un rôle fait pour elle).
"Quand t'as de la peine, pense aux Kurdes, aux Tchétchènes" (Marina Foïs) C'est par ces belles paroles que je souhaitais ouvrir cette critique pour démontrer toute la portée humoristique des jeux de mots développés dans "Filles perdues cheveux gras". Parce qu'il n'y a pas que les filles qui se sont perdues avec un tel nanar. C'est l'ensemble du navire cinématographique français qui vacille avec ce boulet. Le scénario, why not. En revanche, l'idée de faire du film une sorte de pastiche de comédie musicale... au secours, on sombre dans le plus abyssal ridicule qu'il soit, au point d'évoluer avec le kraken, les calamars géants et autres bestioles des profondeurs aquatiques. Les pseudo-gags font pschitt. Même en étant bon public, je ne vois pas comment on pourrait se marrer à moins d'avoir bu une bouteille de tequila juste avant. Même le jeu des acteurs fait pitié. Je ne pense pas ici à Amira Casar, Oliva Bonamy, Charles Berling ou encore Sergi Lopez, impeccables. Mais plutôt à la pauvre Marina Foïs, complètement à contre-temps. Je l'adorais quand elle faisait partie de l'équipe des Robins des bois, mais il serait peut-être temps de sortir de ce rôle de la cruche de service. Et que dire des trop nombreux seconds rôles qui se distinguent pas leur mauvais jeu, telle la vieille qui fait la poule. Non vraiment, faudrait arrêter les conneries à un moment donné.
Un bon trio d'actrices avec quelques idées originales (les chansons drôles, le dessin animé au milieu du film..)... Certes, ce film ne va pas révolutionner le cinéma mais il vous fera passer un bon moment et c'était le but du réalisateur, je pense...