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moket
541 abonnés
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un excellent huis-clos à l'ambiance étouffante. A mi-chemin entre western et science-fiction, un film noir, techniquement impressionnant et servi par des acteurs au sommet de leur forme.
Pulvérisez-le d'insecticide ! "Nid de guêpes" débute par un documentaire animalier sur la guêpe Pepsis, plus communément appelée "guêpe tueuse de mygale". Cet insecte fait référence aux braqueurs de matériel informatique, qui évoquent ces hyménoptères parasitaires avec leur masque et leur combinaison noire. En ce jour de fête nationale, toutes les forces de l'ordre sont mobilisées pour le grand défilé annuel. Au même moment, un proxénète influent de la mafia albanaise, Abedin Nexhep, est transféré vers la Cour européenne de Strasbourg, lieu de son procès. Suite à un concours de circonstances, les hommes de main de Nexhep et les gangsters sont réunis dans un hangar stockant la marchandise tant prisée... Malgré une entrée en matière des plus prometteuses, dans un climat de tension extrême, "Nid de guêpes" se révèle dépourvu du moindre scénario. La psychologie des personnages et les dialogues sont remplacés par une pétarade indescriptible: balles fusantes, bruit de douilles, explosions,... Il est étonnant de voir deux acteurs aussi talentueux, que sont Benoît Magimel et Pascal Greggory, se perdre dans cette fusillade interminable. Comme "feu d'artifice" final (eh oui, ça se passe un 14 juillet), Florent Emilio Siri balance une bombe lacrymogène, en espérant nous tirer les larmes lorsque certains survivants sortent allongés sur des civières. Ne tombez pas dans ce guêpier !
Très belle surprise que ce « Nid de guêpes » tricolore qui n'a strictement rien à envier aux meilleurs films d'action Hollywoodiens. C'est le cinéaste français Florent Siri (« L'ennemi intime ») qui nous offre ce film nerveux, stressant et ultra-violent mais réalisé avec sérieux et bourré d'étonnantes trouvailles visuelles et techniques. Le rythme est parfaitement soutenu et l'ensemble fonctionne parfaitement, même si le scénario n'y est pas pour grand chose... réduit à sa plus simple expression, il sert uniquement de prétexte à un déluge de fer et de feu, concentré sur un simple entrepôt. En effet, c'est là que ce sont réfugiés quelques membres des forces spéciales, chargés de transférer un dangereux truand. A l'extérieur, une armée de bandits armés jusqu'aux dents tentent de récupérer leur chef... le résultat, tourné à 200 à l'heure, est plutôt spectaculaire et on n'a pas une seconde pour souffler ou tenter de réfléchir ne serait-ce qu'un instant... Tant mieux d'ailleurs, car il faut bien reconnaître que la portée philosophique de cette œuvre détonante n'est sans doute pas sa qualité première... il faut juste recharger son arme et retourner au combat dans cet étonnant jeu vidéo grandeur nature.
Même si le film s'en cache apparemment, l'évidence est pourtant là : nous voici en face d'un nouveau remake du classique de Carpenter : "Assaut". Siri cherche le thriller révolutionnaire, et il le fait savoir : décors stylisés au possible, ensemble totalement modernisé, ambiance high-tech : bref, il reste de ce point de vue-là peu de choses de l'original. Ceci dit, à force de vouloir faire trop bien, Siri pêche par manque de modestie : en effet, on sent à plusieurs reprises une réelle prétention chez le metteur en scène qui, même s'il manie plutot bien la caméra, a toutefois encore beaucoup à apprendre des grand maitres du thriller. IL n'en demeure pas moins que ce "Nid de guêpes" parvient à créer une réelle ambiance, une angoissse "saine" et au final particulièrement bien rendue. On regrettera alors que la scène de l'assaut finale ait été été si vite expédié pour retenir l'essentiel, à savoir les quelques belles qualités de ce film d'action ma foi d'un assez bon niveau.
OK : il y a du nerf et de la bonne intention. Mais bon, cette réalisation qui essaye de faire plus Américains que les ricains, je peux pas. Ça bouge trop, y’a trop d’effets. C’est faire de l’effet pour de l’effet, pas parce que ça a un impact sur le ressenti ou le rendu de la scène. Je trouve ça un peu con, surtout quand le matériel de base n’est pas si dégueu que ça…
Un huis-clos oppressant et spectaculaire, le scénario n'a rien d'original mais les acteurs sont tous parfaits et les scènes d'actions impressionnantes. Ce mélange action et western font de ce film une réussite du genre. Divertissant.
un film coup de poing, efficace et puissant, du très bon cinéma français qui dispose d'un casting impressionnant, avec nadia fares et benoit magimel en tête....nid de guêpe ca défouraille pendant 1h30...accroche toi
Une Véritable Claque. Le Réalisateur Florent Emillio Siri livre un véritable Uppercut avec ce Huit Clos Claustrophobie au budget réduit mais qui fait un belle hommage au film L'Assaut de John Carpenter. Pour Commencer la Mise en Scéne est Nerveuse tout en regorgeant de sublimes plans séquences qui sont un régal pour la rétine et qui est servi par une BO très efficace signée Alexandre Desplat qui accompagne l'ambiance anxiogène qui règnent dans ce long métrage. Ensuite le Scénario est parfaitement huilé en parvenant a nous prendre jusqu'aux tripes du début jusqu’à la dernière minute en laissant aucun répit,ajouter a cela des Séquences D'Actions Musclés mais aussi des Fusillades Ébouriffantes comme on en voit rarement au cinéma qui est accompagné d'un Suspense Insoutenable qui monte rapidement en crescendo ainsi qu'une bonne dose de Violence Sèche et Brutale qui sont particulièrement intense. Enfin le Casting est au top avec une interprétation sans faille des acteurs tels que Samy Naceri,Benoit Magimel,Nadia Farès,Pascal Grégory et Sami Bouajila sont épatants de justesse dans la peau de ces protagonistes qui doivent collaborer malgré eux pour faire face a une équipe de tueurs surentraînée. En Conclusion, Nid de Guêpes est un remarquable Thriller D'Action en étant a la fois Tendue,Percutant,Oppressant et Spectaculaire qui mérite d'entrer au panthéon des meilleurs Films d'Actions Français des années 2000 a découvrir d'urgence.
Deuxième film de Florent Emilio Siri, Nid de guêpes s'avère être l'avenir du cinéma d'action à la Française. C'est simple, le metteur en scène connait les codes du genre par coeur et les insuffle à son long-métrage. Bourré de références cinématographiques aussi discrètes qu'assumées (Les 7 mercenaires, Assaut et j'en passe...), le film est un pur bijou du cinéma francophone. Et pour cause, la réalisation "à l'américaine" soignée, luxurieuse, explosive et stylée, se mêle habilement à un scénario complexe et minutieux. Car si on ne voit en Nid de guêpes qu'en banal film d'action linéaire, c'est qu'on n'a visiblement pas saisi toute la complexité volontaire de l'histoire. Le découpage des scènes (sublime plan séquence du début), le crescendo montant, le suspense, la luminosité écrasante et la psychologie des personnages détaillée font partie intégrante de cette perle rare. Puisant dans ses ressources, le film propose un thriller haletant où se côtoient forces spéciales, gangsters et civils dans un huis-clos étouffant. Ainsi, avec ses cadrages léchés, sa direction d'acteurs exemplaire, son ambiance oppressante et sa violence graphique inouïe, Florent Emilio Siri s'impose comme un réalisateur hors pair et salvateur d'un cinéma français en chute libre et ce western moderne en est la preuve irréfutable.
Encore une fois un grand sami nacery avec toujours le même rôle,un éspèce de fou furieu.Bien sur le scénario est au rendez-vous tout pour voir de la fusillade en permanence, et des dialogues de révoltés qui n'ont ni queues ni tête.ennuyeux et mal réalisé.
Nid De Guêpes est un film français magnifique. Au lieu de privilégier l'action, Siri préfere nous offrir un huis-clos psychologique où des personnages que tout oppose vont devoir s'unir pour résister à l'envahisseur. En passant par des méchants innombrables et à des bruits de balles qui ressemblent à un ensemble de dards qui piquent, Siri nous offre un remake de Assaut de John Carpenter plus que réussit. Bien joué aussi sur le fait que les personnages comme cet abruti de Samy Nacéry n'ont pas une grande importance. Par contre, mention spéciale à Benoit Magimel, Nadia Farès, Pascal Greggory,... qui nous offrent une très bonne prestation. t quand on pense que ce film a eu un budget plus que modeste alors qu'on dirait qu'il en a coûté dis fois plus...
De bonnes, de très bonnes intentions, au niveau de la réalisation notamment, mais mis à part quelques plans franchement réussis et une idée de départ intéressante, Nid de Guêpes, n'arrive pas à convaincre.
Cela doit être l'une des premières fois où je vois un remake français d'un film américain (l'inverse étant monnaie courante !) : je pense à l'excellent "Assaut" (Assault On Precinct 13) de John Carpenter (1977) dont Nid de Guêpes reprend sans vergogne la trame. Certains diront que c'est un hommage au film de Carpenter, moi, je trouve que c'est du plagiat. Alors, à part ce petit détail (si l'on considère le nombre de plagiats cinématographiques chaque année, celui-ci n'est certainement pas le premier à "emprunter" à d'autres leurs bonnes idées), j'ai beaucoup aimé ce film en terme de qualité de sa réalisation et d'interprétation. Bien sur, il collectionne les clichés (les jeunes de banlieue à Strasbourg (étonnant, non ?), la jeune banlieusarde violée dans sa jeunesse, la femme-flic style "rambo" ayant fait un bébé toute seule, la composition très "quota" des banlieusards (trois beurs, un black, un blanc), etc.) et ne s'encombre pas d'explications pour masquer l'absence de réalisme de la situation (des centaines d'albanais, armés jusqu'au cou, entrant sur le territoire français sans que nos services secrets ne s'en rendent compte). Mais ce concentré d'ultra-violence (après tout, cela ressemble pas mal à un jeu-vidéo style "Doom" ou "Duke Nuken") est vraiment bien fait et on se laisse immerger dans l'action avec le plaisir de pouvoir en sortir indemne à la fin de la projection, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. spoiler: En effet, j'ai aimé (pas en terme de plaisir mais en terme de surprise par rapport aux standards des blockbusters américains) que les héros subissent de nombreuses pertes humaines, qu'un chien et un enfant soient sacrifiés par les bad guys (inconcevable aux USA !) et que le méchant ne soit pas tué alors qu'il est très méchant, telle que la morale américaine l'aurait "imposé" dans une production américaine.