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Alejandro Almodoclint
18 abonnés
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5,0
Publiée le 22 juillet 2009
Rien à dire, c'est incontestablement le meilleur film de guerre qu'il m'a été donné de voir! Sobriété, intensité, émotion, avec un énorme côté humain et une pincée d'ironie... Scénario originale et mise en scène efficace : pour un premier film le bosniaque Danis Tanovic fait une grosse performance. On vit le conflit de l'intérieur. Il s'agit d'un constat lucide sur le conflit absurde serbo-bosniaque. Un film qui vous donne une envie folle de révolte envers non seulement ces guerres ridicules mais aussi envers l'incohérence des réactions (et son impuissance)de la FORPRONU, pourtant très utile là-bas.....
Je ne connais pas l'état de guerre, mais il semble assez évident que celui-ci est aussi bête que complexe, triste qu'inéluctable, destructeur qu'absurde. Ce sont ces paradoxes que parvient à formidablement retranscrire ce drame non dépourvu d'humour, ce film tout à la fois grave et léger. On est loin de la lourdeur dégoulinante de pathos et/ou de violence accompagnant trop souvent la multitude usinée de longs métrages américains sur le sujet. Un riche panel de situations, personnages et émotions est ici brillamment mis en scène, évitant de ce fait le jugement péremptoire et la caricature. Armé d'un brin de cynisme on pourrait affirmer qu'avec No Man's Land, un vent de fraîcheur a soufflé sur le genre du film de guerre.
Drôle mais également empli d'une grande tristesse ( le final), no man's land stigmatise fort bien le ridicule de cette guerre, et surtout ce que les pseudos grands de ce monde en ont fait, à savoir, une mascarade épouvantable. Un très bon premier film pour tanovic qui n'a pas confirmé.
Sur le mode étonnant de la farce tragique et de la comédie absurde, Danis Tanovic (dont c'est le premier film) évoque la haine viscérale entre Serbes et Bosniaques, qui aboutit à cette guerre dont on ne sait plus qui est l'initiateur. Pas de parti pris dans son propos, mais un humour qui fusille tous les protagonistes du drame : les soldats (belliqueux malgré des affinités évidentes), les Casques bleus (surnommés "les Schtroumpfs"), dont l'intervention apparaît lâche et dérisoire, sans oublier les médias (vautours sur la misère humaine, à la recherche du scoop). Un vrai cirque dans une nature radieuse ! Au final, No Man's Land brille par son intelligence cinglante, même si le trait de la caricature, par essence, est appuyé.
Denis Tanovic filme la guerre autrement avec deux soldats ( un bosniaque et un serbe) qui se retrouve ensemble entre les deux lignes de front. La cohabitation dans ce No man's Land est difficile.Ce film critique les interventions des organisations (OnU, Unesco) Ce film est original et il merite bienn son oscar de 2002 pour meilleur film etranger.
eh bien après tous ces éloges (qui sont tout à fait mérités), et les récompenses qui ont été attribuées à ce superbe film, une seule chose à faire: faites-vous votre opinion!
Absolument génial. Ce film melant absurde et atrocités denonce les horreurs de la guerre de maniere splendide et nous laisse bouche bée. Rien a redire de ce chef-d'oeuvre.
L’imbécilité de la guerre en ex-Yougoslavie Un mélange intelligent entre comédie (amère) et drame Se sentir totalement impuissant devant la fin (absurde!) L’impuissance de l’ONU et la petitesse des médias face à la situation…
Magnifique série sur les héroïques jeunes kurdes qui combattent comme des lionnes les gangsters sauvages et cruels qui colonisent la région. Un jeune homme fou de douleur et perclu de remords après la disparition de sa soeur est pris malgé lui dans cette tuerie en voulant la retrouver. On se demande si ces femmes ne sont pas de vraies combattantes, tout a l'air bien réel. Belle présence de "la fille de Romy Schneider" notre Sissi bien-aimée. Acteur principal très juste. Bon casting. Belle image. On ne peut décrocher jusqu'à la fin. Je me demande ce que toutes ces braves sont devenues, Erdogan ne faisant pas de cadeaux aux kurdes, visiblement nos alliés sur le front de la défense des libertés...
Les films de guerre me laissent souvent dans le "no man's land" puisqu'il faut choisir son camp, celui des gentils et comme dit Desproges "L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui !" Mais ici on est au milieu, au cœur, en plein dans l’absurde de la naissance qui nous fait nous battre d'un côté plutôt qu'un autre, pions d'un vilain jeu de comm' et de politique qui nous dépasse...alors que l'on aurait très bien pu aller prendre un café ensemble.