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    ABC Africa
    Note moyenne
    3,5
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    5 critiques spectateurs

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    zinjero
    zinjero

    21 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 avril 2011
    Film d'une grande faiblesse. Kiarostami découvre l'Afrique et cela se voit. L'affiche est grotesque, les visages dans les nuages à la fin très kitsch. On est en Ouganda, on entend du Olatunji qui est du Nigéria. Bref, tout ceci n'est pas très professionnel.
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2008
    Un documentaire sublime ! Kiarostami quitte l'Iran pour l'Ouganda et réalise l'un de ses plus beaux films. Des enfants qui souffrent en dedans ; des femmes aux rires bouleversants ; un pays en proie aux ravages du SIDA mais qui, tant bien que mal, continue de vivre... Abbas Kiarostami s'adapte parfaitement à ce nouvel environnement, avec l'élégance et l'humilité que l'on lui connaît. Il réussit la prouesse de nous confronter aux dégats engendrés par le virus sans aucune complaisance : les enfants ont mal mais ils sont beaux, authentiques, loin des valeurs occidentales que l'on nous inculque en Europe. Autre prouesse : cette capacité à nier le réalisme au profit de la réalité. Kiarostami n'imite pas le réel, il s'en empare, il le touche. Ce talent ne se retrouve pas que dans ce documentaire ( du reste, un documentaire se doit de capter la réalité ) mais aussi dans ses fictions ( Ten, Five...). Chez Kiarostami, le cinéma est un outil capable d'apprendre à vivre avec simplicité, nature et courtoisie. ABC Africa, c'est l'école de la vie. Un immense cinéaste. Une leçon d'humilité.
    groil-groil
    groil-groil

    94 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2007
    « ABC Africa » marque le retour au genre documentaire que le cinéaste n’avait pas abordé depuis longtemps. Invité en Ouganda, Kiarostami va filmer en orphelinat des centaines d’enfants qui ont perdu leurs parents à cause du Sida. Première cause de mortalité en Afrique, le fléau fait que plus d’1,5 million d’enfants sont orphelins dans ce pays. Kiarostami les filme avec la pudeur et la morale qu’on lui connaît, parvenant à faire un film jamais sentencieux, toujours juste, arrivant même à faire sourire son spectateur tout en le maintenant dans un état d’alerte maximale quant aux ravages de ce virus.
    max6m
    max6m

    73 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2009
    ABC Africa n’est pas un documentaire, c’est un récit de voyage. Le film débute par le plan d’un fax invitant Kiarostami à venir réaliser un film sur l’UWESO, organisme Ougandais géré par des femmes et qui s’occupe des nombreux orphelins que compte le pays, ravagé par le SIDA. Quelques chiffres exposés en début de film suffisent à prendre conscience de l’ampleur du désastre. Au cours d’un trajet en voiture, Kiarostami interview son guide qui lui explique les principes de fonctionnement de l’UWESO. Tout est dit. En 10 minutes de film, Kiarostami a exposé le problème. Dès lors, le film abandonne son rôle documentaire. Le cinéaste, équipé de sa caméra DV, tente désormais de nous faire ressentir une certaine réalité sociale et culturelle de ce pays, que nous découvrons en même temps que lui. Kiarostami ne connaît pas l’Ouganda, il n’a aucun discours à tenir. Alors il se tait, et il filme. Il se ballade avec sa caméra s’attardant sur ce qui attire son attention, et la notre dans le même temps. On se dit souvent qu’équipés comme lui d’une caméra, nous filmerions la même chose. Son regard et notre regard sont les mêmes, ils découvrent. Kiarostami s’attarde sur les visages, les regards, les corps qui dansent, tout en réfléchissant, en direct, à sa mise en scène. Ainsi, le plan d’un enfant ligotant un fagot de bois bien trop gros pour lui fera écho au plan bouleversant d’un père ligotant de cadavre de son enfant à l’arrière de son vélo. Sans rien dire, Kiarostami nous en montre plus que tout documentaire qui se serait voulu informatif, mais qui ne nous aurait pas épargné une vision occidentale des problématiques, bourrée de commentaires subjectifs déformant la réalité de ces vies afin de soutirer une larme de compassion au charitable spectateur du nord... Ce qui est ici très appréciable, c’est le respect total, sans ingérence ni intrusion, dont le cinéaste fait preuve pour filmer la vie des Ougandais, et qui devrait nous faire bien relativiser sur certaines de nos croyances.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 octobre 2008
    tres beau doc montant l'Afrique emprise par le sida - les enfants abandonnés sont frequents -les femmes livres à elles mêmes - les micro cedit permettant de survivre - les associations ayant peu de moyens -
    Les meilleurs films de tous les temps
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