Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Yannickcinéphile
2 441 abonnés
4 465 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 14 janvier 2016
Un film rare que ce Bridge to Nowhere, qui ressemble un peu à un slasher survival, mais avec une âme en plus. Sur la forme, bien que pas vu dans des conditions très avantageuses, sur une vieille VHS un peu abimée, Bridge to Nowhere dispose déjà de très beaux paysages, et d’une ambiance de bout du monde étonnante. On est en pleine forêt, et il y a parfois un côté onirique qui saura étonner. L’ambiance est donc réussie, et la mise en scène, bien que parfois maladroite dans son rapport aux personnages est à l’inverse à l’aise pour mettre en valeur les décors. On appréciera aussi une bande son de qualité, qui renforce le côté grave et pesant du film. Le scénario part donc sur les bases d’un film initiatique avec des ados un peu âgés qui vont se promener en forêt. Le début ressemble d’ailleurs à des films comme Stand by me, avec des séquences de baignades, des blagues… qui permettent notamment de dénuder les jeunes gens et notamment les jeunes femmes ! La suite en revanche vire clairement plus au slasher survival, avec une gravité et une profondeur plus appréciable que la moyenne. Disons que le film assume une dimension dramatique supérieure à la moyenne, et on n’est pas vraiment dans l’horreur. Le rythme est honorable, c’est plus intelligent que le slasher de base, reste que c’est un scénario un peu basique, avec parfois des éléments prétextes pas toujours heureux. Le casting est composé d’inconnus, la plupart n’ayant pas eu une réelle carrière derrière. Les prestations sont inégales, avec des jeunes parfois en réel cabotinage, d’autres un peu fades (Alison Routledge). Je dirai que c’est correct mais ce n’est pas un des arguments de vente de Bridge to Nowhere, qui reste de ce point de vue léger, avec des rôles pas super consistants non plus. En conclusion je dirai que ce film est une curiosité plus qu’un incontournable méconnu. Je ne me suis pas ennuyé à le voir dans des conditions pourtant pas faciles. Mais je ne lui ait pas trouvé un argument massue pour le sortir d’une bonne moyenne. 3.