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Loskof
388 abonnés
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2,0
Publiée le 4 mars 2011
1er vrai film d'auteur que j'ai vu, Kairo s'est révélé être une bonne surprise. Bien que le manque de moyens se fasse ressentir, le réalisateur arrive à créer une ambiance vraiment angoissante et oppressante dans ce Tokyo complètement vide. L'œuvre reste quand même très difficile à appréhender et j'avoue ne pas avoir compris le 1/4 de la moitié de la signification du film ! Avis aux amateurs qui veulent se creuser la tête sur un film, Kairo est là.
Kiyoshi Kurosawa signe un film plein de potentiel, qu'il gâche malheureusement à cause d'un certain nombre d'écueils qu'il n'a pas réussi à éviter. La mise en scène est recherchée et efficace (le travail sur la composition des plans est très aboutie), le scénario et le principe du films sont prometteurs et novateurs, distillant une réflexion métaphysique assez poussée teintée d'une poésie apocalyptique, certaines scènes sont assez angoissantes... malheureusement, les dialogues viennent tout gâcher, manquant clairement de finesse (la discussion soudaine sur la vie éternelle du protagoniste principal alors que jusqu'à maintenant c'était juste un jeune geek un peu crédule : WTF), les réactions des personnages sont très souvent peu crédibles, ce qui rend certaines scènes inévitablement ridicules et d'autres très maladroites, et la musique est tantôt bien trouvée, tantôt too much et(ou) simpliste, ce qui vient plomber un postulat de base pourtant attrayant. Dommage, avec un meilleur travail de la part de Kurosawa, ou en donnant le projet à un autre réalisateur, on aurait pu avoir un grand film malade à l'arrivée...
Un des meilleurs films japonais que j'ai pu voir dans ma vie. Un chef d'oeuvre d'angoisse. J'en ai encore froid dans le dos. Je n'ai jamais retrouvé dans un film une ambiance aussi pesante, dérangeante et stressante.
Bien que certaines scènes soient en effet poétiques, très esthétiques et raffinées, le film ainsi que sa portée intellectuelle se trouve être un brin prétentieux, dans la mesure où, au-delà de l'enveloppe esthétique qui se montre parfois intéressante, la signification de l'œuvre n'est pas aussi intellectuelle que les critiques semblent le croire. Même s'il y a une réflexion sous-jacente, Kaïro rassemble une montagne de clichés du genre et s’emmêle trop souvent dans les codes et les conventions, ce qui est déplorable pour un film qui se veut indépendant ou pseudo-intellectuel. L'action est très souvent prosaïque, non pas que cela me déplaise, mais cela ne sert en rien l'atmosphère d'ensemble, et au contraire alourdit arbitrairement le film, sans apporter ni poésie, ni profondeur. Au delà de cela, le jeu d'acteur est plutôt convainquant et l'intrigue est originale, assez finement mis en scène, bien que le scénario soit parfois trop prévisible et naïf et c'est là le vrai fond du problème car il ne s'agit pas de présenter une bonne qualité de photographie ou des dialogues travaillés dans le réalisme, il faut aussi savoir faire preuve d'originalité, dans la mise en scène, dans la création de décor...etc. Et Kaïro souffre de cette pauvreté d'idée scénaristique, et ni la profondeur ni les rares scènes faisant preuve d'une poétique poignante voire sublime ne permettent de faire de ce film un chef-d’œuvre, malheureusement! Au final, un film pas si audacieux et trop conventionnel, 3/5.
Ce film étrangement génial et bizarre m'a fait flipper. c'est un bon point. Ce qui est moin cool, ce sont les centaines de questions que l'on se posent et auxquelles le movie ne répond pas, ou pas entierement. D'un autre côté cela renforce l'atmosphere 'flippante' ... enfin bref, film à voir!!
Kaïro n'est pas un pur film d'horreur puisqu'il y a une vraie dimension dramatique au sein de ce film, métaphysique même. Autour d'une histoire de fantômes high-tech, le réalisateur s'intéresse principalement aux thèmes de la vie et de la mort, de la solitude et de la quête du bonheur. Comme dans beaucoup de films d'horreur japonais, la musique est travaillée et omniprésente (parfois un peu trop), la photographie est sophistiquée mais le rythme du film est un peu lassant, faute peut-être à un scénario un peu minimaliste. En revanche, on ressent un réel effort de mise en scène de la part du réalisateur, un message sincère qui cherche à aviser les jeunes adultes de la menace environnante d'isolement provoquée par les nouvelles technologies et notamment Internet, et plus largement, Kiyoshi Kurosawa nous donne des indices sur sa propre vision du bonheur.
LE chef-d'oeuvre de Kyioshi Kurosawa. Ce film de spectre est le plus sublime, envoûtant, et surprenant qui soit. L'atmosphère très lourde est la force du film. Les ectoplasmes ne dont pas transparents ou plein de sangs, ils sont justes humains! Ce qui est encore plus effrayant. Pour une fois la lenteur habituelle du réalisateur permet au film de briller: plus c'est lent, plus c'est effrayant! Première et je pense seule fois que je le dis. Les couleurs permettent au long-métrage d'avoir une touche de poésie et ce film prouve qu'il n'y a pas besoin de sang pour réaliser un film réellement effrayant.
Kairo n'est pas un simple film d'épouvante, il y a en effet quelques passages de frissons, mais ceux-ci servent plus à nous mettre en face de nos peurs que sont la solitude et la mort. Pas mal de questions existentielles sont ici abordées, toujours avec une beauté glaciale servie par une mise en scène simple mais impeccable. L'ambiance est époustouflante et les bruitages y contribuent grandement. Ce film est vraiment pour moi un sommet du cinéma japonais car il associe épouvante et réflexion tout en conservant une certaine cohérence.
Il y a quelque chose qui me gène dans ce film, on n'explique pas tout. Les fantomes ne se trouvent que dans les portes scellées ? alors pourquoi fuit ils aussi loin ? A quoi sert le scotch rouge ? Si je n'avais pas vu la reprise, je ne le saurais pas. enfin, le film traine un peu en longueur. Je trouve ça dommage.
J'ai pas pu regarder jusqu'au bout (juste la 1ere heure) tellement ca fait peur ,attention je parle pas de l'histoire ou des images ,non ce qui m'a le plus effrayé c'est le jeu ,enfin si on peut appelé ca comme ca ,hyper pourri d'acteurs qui n'auraient meme pas leurs places dans "le miel et les abeilles".Le scenario reprend la traditionnelle histoire de revenants deja vu et revu avec Ring et autres Dark Water et je vais finir par croire que les Japonais n'ont pas d'autres idees un brin plus originale a nous proposer.Meme la musique ou la realisation quelconque ne permettent pas de corriger le tir : c'est d'une lenteur exasperante et finalement les decors d'appartements me font beaucoup penser a une sitcom de chez nous les rires en moins quoique devant certaines scenes y a franchement de quoi se marrer.Les Americains qui n'ont decidement peur de rien en ont fait un remake (Pulse) qui ne pourra (quoique ??) surement pas etre pire que ce somnifere cinematographique.
Un jeune informaticien est retrouvé pendu, sous le choc, ses collègues cherchent à en savoir plus. La victime a laissé un mystérieux message contenu dans une disquette...
Kaïro, les solitudes se croisent à l'heure du modernisme, invitant une communication par écrans interposés avec les ténèbres.
Le cinéaste japonais Kiyoshi Kurosawa n'est pas seulement influencé par la série The Ring, cela va bien au delà, des échanges et une amitié décennale avec son réalisateur, pour donner un renouveau du genre au cinéma asiatique
L'horreur sous-jacente erre dans un monde défunt, parfait une déshumanisation généraliste, pour voué une défaite admise et assurée. A la frontière de l'autre coté, le réalisateur peint et délecte une fascination à l'encontre de la mort, son habilité pictural mêlée à l'étrangeté forme une ébauche tel Francis Bacon.
Il narre un univers surnaturel tant poétique logé à la lisière des mortels entre ultra-réalisme et fantasmagorie.
À force de voir le cinéma d'AK, on en saisit vite la portée. Il ne se renouvelle pas vraiment et son univers s'intéresse davantage à la forme qu'au fond. Ici le mélange fantastique bizarre et informatique ne fait vraiment pas bon ménage....... c'est soporifique à souhait et franchement ennuyeux.