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burrows28
16 abonnés
233 critiques
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5,0
Publiée le 14 avril 2008
Un trés bon film de science-fiction assez différent des autres,passifiste,pas d'action,mais pas ennuyeux du tout.De toute facon,il faut voir ce film rien que pour les 10 premières minutes(le générique et l'arrivée des extra-terestres)exellentes avec une musique grandiose de Bernard Herrman.
Bien qu'un peu vieillot, ce film est un classique absolu de la SF traditionnelle, au même titre que "Planète Interdite" ou "Les Soucoupes Volantes Attaquent". En attendant le remake avec Keanu Reeves (qui peut être superbe comme foireux), revoyons ce classique, à la fois poétique et vibrant. Le personnage de Klaatu est magnifique.
Un film très ambitieux au vue du contexte politique de l'époque. Un bon film de SF qui est néanmoins assez longuet. L'histoire quant a elle n'est pas sans intérêt. Mais je doit reconnaitre que les costumes notamment du "robot" sont assez ridicule. Selon Wired c'est l'un des 20 meilleurs film de SF, personnellement je ne l'inclurais pas.
Avec très peu d’effets spéciaux (dont se passe très bien ce film) on plonge dans les fondamentaux de la SF. L’homme avec sa fascinante propension à s’autodétruire face à l’intelligence moralisatrice extra-terrestre qui dispose d’une avance intellectuelle, scientifique et technique, impressionnante. L’E.T. nous démontre que l’homme n’est qu’un nain prétentieux et sous développé du cortex comparé à l’étendue sagesse d’entités évoluées venant du cosmos (et qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à l’homo sapiens-sapiens que nous sommes). Son message : l’homme est alogique, belliqueux, et d’autant plus dangereux qu’il dispose désormais de l’arme atomique. Alors le conseil des planètes lui impose de vivre en paix sinon il va le détruire. Un vrai message de paix et de démocratie (Comme celui du méchant petit moustachu allemand qui voulait créer un homme parfait et bien pensant comme lui, en éliminant les séditieux sous-hommes qui constituaient le reste de la planète). On trouve ce même thème repris quelques années plus tard dans l’excellent « Planète Interdite » de 1957. Le noir et blanc convient bien à ce petit film sympathique dont les clichés sont eux, hauts en couleurs. Il pose de nombreuses bases sur lesquelles s’appuieront pendant des décennies, de nombreux scénarii. Ce film marque donc de façon très nette sont époque et un genre de SF. Sans demander au cinéma de l’action non stop et un mort toutes les 5mn avec plus ou moins d’hémoglobine, ce film est … Comment dire ? … Linéaire. Il ne se passe rien du début à la fin. Sans s’ennuyer, on le trouve un peu longuet avec sa soucoupe et son robot très « boîte en fer blanc ». Un détail rigolo : Prêtez plus d’attention au costume spatial de l’E.T. au début du film. Il ressemble trop à un préservatif surtout avec son casque qui fait penser au petit réservoir. Une étoile pour DUREX-MAN.
Un film qui a vieilli mais qui est toujours aussi intéressant bien que sa morale soit on ne peut plus douteuse et que ses personnages soient assez facilement influençables.
Michael Rennie was ill the day the earth stood still but he told us where we stand...
Film énorme à petits effets efficaces. La scène d'atterissage de la navette est un vrai moment de cinéma. Travelling sur un ciel bleu, enfin gris (c'est du noir et blanc) et puis rajout d'une simple lumière blanche qui traverse l'écran. Rien que çà pour l'époque çà relève de l'audace, le fait de trafiquer une vrai image à une époque où c'est très cher de filmer. C'est fort. C'est un peu du piratage surtout que c'est au profit d'un récit pacifiste qui remet l'humanité à sa place quand la découverte de la fission de l'atome a fait s'enflammer les esprits et les idéologies.
Dans ce film de science-fiction, le méchant n'est pas celui qu'on croit... Véritable critique de la paranoïa et de la méfiance qui semble innée en chaque être humain. Robert Wise a signé là un véritable chef-d'oeuvre et une bonne réflexion (pessimiste) sur la condition humaine.
Une curiosité que ce film avec un titre plus tape à l'oeil que l'histoire ! Wise se sert de cette histoire de soucoupe volante pour plaider la cause de la paix et souligner l'absurdité de la guerre ! Le charme désuet des films d'autrefois et une superbe évocation de la ville américaine, la nuit !
Ce film souffre de quelques défauts difficiles à oublier. D'une part, un extra-terrestre d'apparence et de constitution humaine n'est pas un extra-terrestre. Si on admet quand même cela, il reste une intrigue pas vraiment convaincante où les gouvernements préférent contituer leurs veines querelles même quand un événement de cette importance survient, où les scientifiques sont naïvement présentés comme les bienfaiteurs de l'humanité et enfin, où la fin du scénario est truffée d'incohérences. Pour finir, je trouve que la morale de l'histoire est douteuse puisque qu'on propose un "système pacifique" basé sur une menance de destruction totale !
Allez, on sort les vieux films et on les refait vivre un peu... Et ça n'en reste pas moins d'excellents films comme pour celui ci. L'ambiance noir & blanc des années 50 le rend encore plus apréciable. Usant de la science fiction pour délivrer un message à l'humanité d'après guerre, ce film est réalisé et traité avec brio. Très intéressant et agréable à suivre.
Une mise en scène hallucinante et un scénario en béton font de ce chef-d'oeuvre remarquablement joué et porteur d'un message de paix en pleine guerre froide (message toujours d'actualité) un monument incontournable du Cinéma.
Maître de la série B américaine, Robert Wise signe avec "Le jour où la Terre s'arrêta" un des rare chef-d'oeuvre du genre. Sa trame scénaristique fit d'amblée école auprès des amateurs de science-fiction et le nombre de remakes inavoués est incalculable. Malgré une mise en scène bavarde, manichéenne et poussive et un casting de seconde zone (à l'exception de Patricia Neal), Robert Wise parvient à garder un suspens jusqu'au bout de son film. Il faut saluer la qualité des effets spéciaux assez exceptionnels pour l'époque. Idem pour le design de la soucoupe volante aux lignes très pures (un concept que Lucas reprendra pour les vaissaux royaux de Naboo dans "Star Wars"). Le robot Gort par contre a terriblement mal vieilli et nous parait de nos jours totalement ridicule, tout comme la musique pourtant signée par Bernard Herrmann. Ce mélange de défauts et de qualités l'empèche d'accéder au rang de chef d'oeuvre universel, mais pas à celui de film culte.