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Benjamin A
719 abonnés
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4,5
Publiée le 9 mars 2014
Classique intemporel de la science-fiction, « Le jour où la terre s’arrêta » s’avère à la hauteur de sa réputation. L’idée des extra-terrestre d’apparence humaine qui atterrissent sur la terre, non pas pour la détruire mais pour proposer un message de paix est excellente et intéressante, mais en plus le scénario construit autour et les idées développées à partir de ce thème se révèlent brillant. Pas d’explosion et peu d’action dans ce film, on y suit un extra-terrestre d’apparence humaine qui va essayer de s’intégrer à la population pour l’observer tout en étant recherché par l’armée « mort ou vif ». L’étude de caractère est très bonne et il nous montre l’évolution et les réactions des militaires et des gouvernements et plus généralement de l’humain (avec de rare exception) et c’est à la fois fascinant et terrifiant. On pourra aussi remarquer l’effrayant robot, témoins d’une technologie qui évoluera constamment et qui pourrait dépasser ses créateurs. De plus on peut aussi faire le parallèle avec le contexte de l’époque, où on était en pleine guerre froide et terrifié par la monté des armes de destruction massive. Et en plus on ne nous fait pas la morale, il n’y a pas d’utopie sur un système parfait. Certains pourront lui reprocher ses effets spéciaux dépassé, mais c’est aussi le témoignage d’une (belle) époque où la réflexion contait avant tout dans les œuvres science-fiction, et les effets spéciaux ne sont jamais une halte au récit qui se déroule sur terre principalement (et apporte même parfois un peu de charme !). L’atmosphère est de plus en plus oppressante et la mise en scène de Wise est très bonne. Les interprétations sont excellente et en premier lieu Michael Rennie dans le rôle de Klaatu. Une très grande œuvre, fascinante, subtile, intelligente, effrayant et captivante.
Assez captivant et non dénué d'une certaine philosophie, The Day the Earth Stood Still n'est certainement pas qu'un simple film de SF. On se laisse porter par l'intrigue et par le personnage de Klaatu, d'autant qu'on retrouve toute l'ambiance des films noirs de cette époque. Bref, un film culte qui n'a pas trop mal vieilli, à voir!
Est-ce vraiment un film de science-fiction ? Voyons voir : Un extraterrestre humanoïde (et vraiment humanoïde, ce n'est pas un alien ayant adopté une enveloppe humaine), un robot en slip et un vaisseau où on met plus de temps à ouvrir une porte que n'importe où ailleurs. Quant à l'arrêt de la circulation automobile outre le fait que soit farfelu, la conservation de l'énergie cinétique et l'impossibilité de freiner aurait dû provoquer des accidents en cascades bien plus graves que les quelques tôles froissées qu'on nous montre… Bref si c'est de la SF, c'est puéril et on va mettre un zéro pointé. Seulement ce n'est pas de la SF, c'est un conte philosophique et si on le regarde comme tel, les remarques ci-dessus n'ont plus lieu d'être. On a donc une fable pacifiste bien réalisée, bien interprétée (même le gosse est supportable) qui montre bien ce qu'il voulait montrer : la connerie des militaires, des politiques mais aussi de beaucoup de gens… Là où le film se trompe, c'est qu'il considère que les savants seraient mieux qualifiés que quiconque pour diriger la Terre. Je crois que là aussi on n'en est revenu. Enfin relevons que si le message est pacifiste, il n'est pas humaniste, c'est "faites ce que vous voulez sur la Terre, mais venez pas nous emmerder dans l'espace…". Ce film a été surestimé mais il reste intéressant (et reste mille fois supérieur à son imbuvable remake de 2008)
C'est un classique de la science-fiction, qui dépasse le cadre de la série B auquel le genre était plus ou moins confiné à l'époque. Adaptant un livre de Harry Bates (Farewell to the Master), Robert Wise reprend certes le thème des soucoupes volantes, à la mode, mais en limite les effets spectaculaires, privilégiant le réalisme et la dimension politique du récit. Klaatu, l'extraterrestre, vient mettre en garde les Terriens contre leur folie guerrière, qui menace la paix et la sécurité de l'univers tout entier. Il les invite gentiment à se calmer, sous peine d'être anéantis. Nous sommes dans l'après-Seconde Guerre mondiale, une période de grande tension internationale, en pleine course à l'armement atomique. Ici, la science-fiction permet au réalisateur de stigmatiser les instincts belliqueux, les préjugés, la bêtise des hommes pris dans un contexte de paranoïa, qui fait craindre autant les OVNI que le communisme. Wise concentre symboliquement toutes les peurs d'une époque. La "chasse à l'extraterrestre" et l'esprit de dénonciation qui anime le personnage incarné par Hugh Marlowe évoquent évidemment la chasse aux sorcières, le maccarthysme. Si le message pacifiste est un peu trop démonstratif et si le scénario n'est pas exempt d'incohérences, le film s'impose tout de même par son intelligence et son efficacité. Les développements qui invitent à relativiser les savoirs humains, à jouer la carte de l'humilité, sont bienvenus. La séquence des trente minutes durant lesquelles la Terre s'arrête, simplement mise en scène, est intéressante. On peut s'amuser aussi des connotations christiques : Klaatu prend le nom humain de Carpenter (Charpentier) ; il est tué par les hommes, ressuscite puis disparaît...
Robert Wise signe ici un chef-d'oeuvre de science-fiction. Le thème abordé dans le film est celui de "la force de dissuasion nucléaire" L'humain découvre la puissance de l'arme atomique et devient une menace pour l'humanité mais aussi pour des êtres venus de l'espace. L'homme avec ses défauts et son orgueil démesurés n'est pas conscient qu'il est au bord de sa propre destruction, jusqu'au jour ou, un extraterrestre descend sur terre avec pour mission de mettre en garde l'humanité. L'extraterrestre possède une arme (un robot) invincible et invulnérable capable d'anéantir la race humaine si cette dernière ne change pas d'attitude. Nous retrouvons là deux types de dissuasion. La première: la course a la suprématie nucléaire encouragée par le danger de la guerre. La deuxième: une arme de destruction massive encouragée par la paix. Est-ce-que l'humanité va prendre conscience . La réponse est en suspend mais chacun peut donner sa propre réponse.
Malgré quelques clichés dues à l'époque (notamment l'insupportable Billy), "Le Jour où la Terre s'arrêta" reste l'un des plus intelligent et beau film de science fiction de l'histoire du cinéma.
Loin du schéma traditionnel de l'extraterrestre venu envahir la planête Terre, "Le Jour où la Terre s'arrêta" met en scène un alien pacifique face à des humains belliqueux. Alors oui, les effets spéciaux et les costumes paraissent bien vieux par rapport aux productions actuelles mais le charme opère grâce notamment à un scénario intelligent et une bonne brochette d''acteurs. Du trés bon cinéma de science fiction !!!
La SF a connu deux périodes d'explosion considérable, en 1950 et en 1980. Hélas, la première passe trop souvent à la trappe en faveur des inégalables « eighties ». Dans les années 50 la SF était perçue comme un divertissement, et la quasi totalité de ce qui a été réalisé n'exploite que son aspect ludique ou documentaire. Le Jour où la Terre s'arrêta fait grande figure d'exception à la règle. Unique en son genre, ce petit chef d’œuvre ressemble à un film de Frank Capra, tant il est empreint d'une bonté et d'un pacifisme inépuisable. Tout cela vient du fabuleux extra-terrestre Klaatu, incarné par Michael Rennie transcendé par son personnage. Sa droiture et sa compréhension dépasse de loin celle des humains, tout comme sa volonté. Non seulement il vient sur Terre livrer un message en voyageant grâce à une technologie spécialement mise au point pour cela, mais en plus une fois arrivé il doit rassembler une élite afin de le délivrer, chose que les humains se révèlent incapables de faire eux-mêmes. Ces derniers peuvent être considérés comme de petites créatures bêtes et méfiantes, des animaux munis de joujoux qu'ils ne comprennent pas, et qui passent leur temps à renifler la nouveauté révolutionnaire plutôt qu'à l'intégrer. La mise en place très rapide et efficace (l'arrivée en soucoupe et la posée des enjeux) ainsi que la fin du film sont des analyses générales de l'humanité en soi, une introduction et une conclusion philosophique au regard pessimiste mais tellement vrai, qui place le devenir des Hommes entre nos mains : leur mentalité va-t-elle évoluer, ou la Terre sera réduite en cendre ? Le corps du film se concentre sur un petit groupe d'individu représentatifs de la société, en l’occurrence une famille. Plus ouverte que les voisins ridicules et spéculateurs qui viennent dîner avec eux, les Bensons constituent la preuve que pris chacun en intimité les êtres humains se montrent beaucoup plus souples d'esprits et capables d'intelligence, malgré le fardeau de leurs émotions qui parfois se révèle insurmontable et fausse leur jugement. Lorsqu'on les entreprends au niveau collectif, seules ces émotions unanimement partagées peuvent les faire changer d'avis, c'est ce que nous montre la démonstration de Klaatu. Je ne vais pas m'étendre indéfiniment sur la richesse psychologique et philosophique de ce film, qui mérite d'être profondément réfléchi. Ses qualités plus techniques sur le plan cinématographique s'imposent pour en faire un bijou d'une perfection totale : beauté de la photographie noire et blanc majestueuse, effets spéciaux économiques et peu présents qui étaient suffisamment simple à crédibiliser à l'époque pour qu'ils ne déchoient pas le film d'un aspect daté, d'autant plus qu'il ne souffre d'aucun soucis de rythme vis à vis de nos productions, enfin la musique d'Hermann, grave et sombre, contribue à river nos sens sur l'écran. Une vraie pépite, un des meilleurs films de SF à voir absolument et pas seulement pour les fans du genre...
Excellent film de Robert Wise. Dans les années 50, les films sur les soucoupes étaient très à la mode. Et pourtant, "Le jour où la terre s'arreta" a réussi à se distinguer des autres. Probablement parce que, dans le genre, c'est l'un des premiers films qui ose présenté la civilisation humaine comme une espèce arriérée et régie par la violence et la stupidité. spoiler: Ma scène préférée est l'arrivée de Klatu, quand les bidasses US défouraillent sur lui sans chercher à comprendre ou à dialoguer. Cette scène sera habilement pastichée par Tim Burton dans "Mars attacks". Ce film a donc un certain culot, surtout si on tient compte de l'époque où il a été tourné en plein Mc Carthisme. Les effets spéciaux sont soignés et servent bien le scénario, juste ce qu'il faut.
On pourra toujours trouver discutables les arguments du pitch final (le prix de la paix universelle serait donc d'instaurer un état policier intergalactique?). Le fait est que ce film culte n'a pratiquement pas vieilli.
Un symbole de l'age d'or de la Science fiction américaine au même niveau que "Planète interdite".
Le Jour où la Terre s’Arrêta est un grand classique de science-fiction du Septième Art. Nous sommes dans les années 1950 et le monde est divisé en deux bloc, c’est la Guerre Froide. Mais un jour l’arrivé d’une soucoupe volante vient perturber la vie de la capitale des Etats-Unis, Washington. A son bord l’extraterrestre Klaatu et son robot géant Gort viennent porter un message pour la population terrienne. Mais Klaatu va se heurter à la violence et à l’incompréhension mais sera aidé par Helen une jeune veuve et de son fils Bobby et d’un savant, le professeur Barnhardt dans sa quête. Avec Le Jour où la Terre s’Arrêta Robert Wise a donné naissance à un grand classique de science-fiction. Certains pourrons penser que le film est peuplé de martiens, de soucoupes volantes et d’invasions martiennes avec de l’action… et bien NON. Le Jour où la Terre s’Arrêta ne possède pratiquement aucune scène d’action appart l’arrivée de Klaatu où Gort détruit des engins militaires avec son rayon laser mais c’est tout. Le film de Robert Wise est un film de science-fiction certes mais à caractère psychologique avec des réflexions sur la paranoïa des années 1950 à propos des invasions martiennes et ce que croyait la population et à l’accueil qui est réservé à ces nouveaux arrivants, toujours de manière brutale dans les films américains. Et pour une fois l’extraterrestre Klaatu est de forme humanoïde contrairement à tous les autres films de SF où les extraterrestres sont des créatures monstrueuses et tentaculaires. Le film possède une musique électronique excellente avec des sons très fort et très assourdissant, très typique des films d’extraterrestres d‘époque. Les acteurs sont très bon en particulier Michael Rennie qui joue Klaatu, l’acteur apporte du mystère, de la froideur au film. Le Jour où la Terre s’Arrêta est un grand film de science fiction. Un grand classique et « Klaatu Barada Nikto.»
Beau plaidoyer humaniste pour la paix dans le monde, "Le jour ou la Terre s'arrêta" se démarque des autres films de science-fiction de l'époque. S'il dénonce les dangers de l'arme nucléaire, il ose surtout tourner en dérision la Guerre Froide et la paranoïa anticommuniste des années 40-50. C'est ainsi que l'on voit une dame affirmer le plus sérieusement du monde que Klaatu, « l'homme de l'espace », ne vient pas d'une autre planète mais bien de la Terre même, c'est-à-dire d'URSS. De même, Klaatu n'affiche que mépris pour les conflits entre nations, qu'il qualifie d'infantiles et absurdes. D'autant plus absurde que les chefs d'État ne parviennent même pas à se mettre d'accord sur un lieu ou se retrouver pour écouter le message apparemment vital que Klaatu vient leur délivrer... Il est d'ailleurs intéressant de noter que l'extraterrestre n'est pas ici une menace, puisqu'il vient seulement mettre les terriens en garde contre les dangers du nucléaire. Position originale à une époque ou les OVNI étaient perçus comme une menace.
Avec un titre destiné à faire peur, un son de thérémin qui met tout-de-suite dans l’ambiance, il faut faire un sérieux effort de remise dans le contexte pour prendre ce film au sérieux. Il faudrait être un enfant pour avaler cette histoire, et surtout la façon dont elle est racontée. Conte scientiste avec ce qu’il faut de bons sentiments, du sérieux dans les moyens utilisés, je soulignerais le design du robot, design d’époque, et l’intérieur du vaisseau spatial, génial et fonctionnel. Les scènes de panique sont amusantes, l’intrigue simplissime, avec des quiproquos là aussi amusants. Le choc culturel extraterrestre-terrien est plus que symbolique, la résolution est prétexte à un prêche moralisant pour la paix dans le monde. Avec le temps, c’est devenu un vieux film SF de série B à voir en famille.
Je vais mettre une étoile pour pas trop faire le furieux mais bon... On se rend compte avec le temps qu'il se passe quasiment rien, tu t'ennui, une réalisation très lente, le réal Wise que j'adore notamment pour son West Side Story mais pour ce long-métrage SF ça passe pas. C'est limite le remake est plus enthousiasmant même-ci lui aussi partait en vrille au fur et à mesure. Ils se collent en faite, un coup il y a du mieux dans l'autre, un coup ya du mieux dans l'un... Comme le robot par exemple, c'est sur dans le remake il à plus de gueule. V'là, juste la bonne entrée en matière de la première minute nous laisse croire à du costaud de la SF nostalgique. En gos kif kif quoi.
Un film d'anticipation au message universel, aux effets spéciaux datés mais à la mise en scène efficace. Wise sait utilisé les effets d'ombre et de lumière. Michael Rennie incarne bien l'homme qui vient d'ailleurs pour convaincre les humains à changer d'attitude pour espérer faire survivre leur espèce.