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videoman29
253 abonnés
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3,0
Publiée le 8 août 2019
Je découvre « Le jour où la terre s'arrêta » avec pas mal de retard mais force est de reconnaître que ce vieux classique a conservé un discours étonnamment juste et moderne. Ce n'est d'ailleurs pas un film de SF habituel, dans le sens où il nous force à réfléchir sur notre civilisation en général et sur ses failles en particulier. En effet, le réalisateur tente habilement de démontrer que notre manque de tolérance, si typiquement humain, pourrait bien nous être fatal... les autres habitants de l'univers se méfiant de nous comme de la peste. Le résultat est tout à fait probant, au moins sur le fond ! Côté technique, par contre, le poids des ans se fait largement sentir. La soucoupe volante, bien que basique, n'est absolument pas crédible... mais c'est bien le robot Gort qui remporte (haut la main) la palme du ridicule. L'ensemble ne manque pourtant pas de charme et permet de se rendre compte de l'incroyable chemin parcouru par les effets spéciaux en 70 ans de cinéma. Attention toutefois, l'image en noir et blanc et le manque d'action pourra paraître rédhibitoire aux spectateurs les moins curieux.
Dans le contexte paranoïaque de l’Amérique des années 50, un film comme celui-ci dénotait par le pacifisme de l'extra-terrestre. Une première après des dizaines de séries B où un des belligérants d'un autre monde tentaient de s'approprier esprit, culture, richesse du monde occidental. Une métaphore grossière du monde communiste, L'Ennemi désigné des USA. Dans "Le jour où la Terre s'arrêta" l'alien veut nous avertir de la perte annoncée de notre planète si nous n'en prenons pas soin. Soit un contre-point offensif aux discours guerriers de la culture de l'époque. On peut presque y voir un point de vue transgressif. C'est tout l'intérêt du film justement, outre son superbe noir et blanc et son style vintage chic. L’Étranger n'est pas forcément un danger. Le voir comme un danger est peut être la source de notre propre perte. Un film presque fondateur d'une autre façon de représenter l'altérité dans la culture pop.
Les bons vieux films aux moyens limités question technologique, ses effets spéciaux correspondent à son époque, l’arrêt ne provoque panique époustouflante. Un scénario d’extraterrestre à rajouter dans la grande filmographie hollywoodienne, cette intelligence venue du cosmos aime poser leur vaisseau sur le territoire des États-Unis d’Amérique, la puissante nation existante dominant la planète terre, un grain de sable en astronomie et un calcul pour les E.T. Une métaphore et allégorie philosophique racontant l’histoire terrienne, le romantisme des belles paroles historiques malgré, le monde délicat de la guerre froide. L’agitation psychotique ingurgite bien les envahisseurs rouges soviétiques, leurs homologues représentatifs du diabolique de la culture populaire, ce ne sont pas des monstruosités à tentacule, des petits bonhommes verts ou les greys, ni même le cosmique naturel pouvant transformer les particules atomiques, une excellente idée de la science-fiction, mais des humanoïdes ressemblant à l’espèce regnante de la planète habitable qu’ils ont choisi. Une intelligence extraterrestre non menaçante, pacifique et aux motivations ambiguës, ce dernier peut amener à inquiéter d’autres êtres vivants intelligents de l’univers dans ses retranchements. C’est dans la nature humaine d’être ainsi définie, le borné provoqua les guerres de l’histoire chronologique et ce n’est pas près de se terminer. Ciao Bella soucoupe volante, le redémarrage à bord pour un retour dans leur monde, une analyse d’aller simple que rapporteront les philosophes E.T. L’indissociable vie et mort a un sens indispensable même pour l’univers mathématique qui n’est que nihilisme dans cette œuvre, la fin du monde connu n’est pas prêt de si tôt pour demain, c’était une prévention pas un avertissement au cas où.
Un bon film qui véhicule surtout un message de paix et d'entente entre les nations malgré le contexte délicat de la Guerre Froide. Comme il a été remarqué par certains, Klaatu se comporte un peu comme le christ : il apporte un message important pour la Terre puis il est pourchassé et tué, enfin il ressuscite et disparaît après avoir accompli sa mission. Enfin, on peut se rendre compte que ce film a pu inspirer Mars Attack!
Sur le thème déjà très débattu d'une arrivée extraterrestre sur Terre à des fins inconnues, un récit que j'avais d'abord découvert par le film tout à fait oubliable avec Keanu Reeves. Sorti en 1951, un film de science-fiction qui, à l'instar de beaucoup de films de la même époque comme "La planète des singes" ou "La machine à explorer le temps", surfe sur l'impact psychologique qu'eut l'utilisation de la bombe atomique. Sur un propos tout simple, un long-métrage à la mise en scène très académique, fonctionnelle. Pas mal sans être une énorme sensation.
Une mystérieuse soucoupe volante se pose dans le centre de Washington. Deux créatures en sortent devant une foule nombreuse et un cordon de police. Klaatu, un extra-terrestre, déclare venir en paix ; mais, lorsqu'il tire de sa veste un cadeau pour ses hôtes, un soldat nerveux tire et le blesse. Gort, un géant qui l'accompagne, réplique en désarmant d'un rayon laser hyperpuissant les militaires présents. Klaatu est amené dans un hôpital. Aux officiels de la Maison-Blanche venus à son chevet, il déclare avoir un message à adresser à tous les chefs d’État de la planète. Mais on lui répond qu'une telle réunion n'est pas possible. Klaatu décide alors de se fondre dans la population. Il s'installe dans une pension de famille. Ses voisins : une jeune veuve de guerre et son fils.
J'avais vu "Le Jour..." au début des années 80 en VHS chez ma grande sœur, probablement en version doublée, à une époque où le snobisme de la VOSTF ne m'avait pas encore contaminé. J'en avais gardé un souvenir enthousiaste. Qu'en penserais-je trente ans plus tard, l'innocence de mes jeunes années en moins, le visionnage d'une bonne centaine de films de SF aux effets spéciaux autrement sophistiqués en plus ?
À mon grand étonnement, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Je me suis laissé prendre à cette histoire d'une grande fluidité, réalisée sans temps mort par Robert Wise - qui n'était pas encore l'un des plus grands réalisateurs d'Hollywood avec "West Side Story" et "La Mélodie du bonheur". Elle contient quelques scènes d'anthologie qui m'avaient durablement marqué : l'atterrissage bien sûr de la soucoupe volante, que j'ai raconté en préambule, la rencontre de Klaatu et du professeur Barnhardt qu'il aide à résoudre les équations les plus compliquées (le genre de prodige dont j'étais friand), la panne générale d'électricité que Klaatu organise pour démontrer au monde ses super-pouvoirs (et qui donne son titre au film)...
"Le Jour..." est un film qui se prête à une lecture à plusieurs niveaux. Et il n'est pas sûr que du haut de mes douze ans, je les aie tous compris. Le premier est bien sûr politique. En pleine guerre froide, en pleine hystérie maccarthyste, "Le Jour..." est un plaidoyer pacifiste et un réquisitoire antinucléaire. Étonnant que ses auteurs ne se soient pas retrouvés sur la liste noire du sénateur du Wisconsin. Dès 1951, six ans à peine après Hiroshima, la crainte de voir les deux Super Grands s'entretuer et entraîner la planète entière à sa perte dans leur combat fratricide est popularisée. Robert Wise se fait le porte-voix de tous les opposants à l'arme atomique en mettant dans la bouche d'un extra-terrestre un message typiquement hobbesien : "Pour mettre un terme à ce combat sans issue, pour rompre avec la menace de votre destruction, remettez votre sécurité entre les mains d'une autorité supérieure qui vous garantira la paix".
Il est une autre dimension, que je n'avais pas comprise et que j'ai découverte à la lecture de la notice de Wikipedia consacrée au film : l'allégorie christique. Klaatu vient sur terre avec un message de paix et d'amour. Il prend le nom de "Mr. Carpenter" (charpentier). Incompris des hommes - qui lui tirent dessus - il est tué, ressuscite grâce aux soins de Groot et repart dans les cieux après nous avoir transmis son évangile.
"Le Jour..." a fait l'objet d'un remake en 2008 avec Keanu Reeves. Il a la réputation d'être calamiteux. Je ne l'ai pas vu et n'ai aucune curiosité de le voir. Je préfère l'original en noir et blanc et son parfum de madeleine.
Le Jour où la Terre s'arrêta est un film de science-fiction assez intéressant. Il faut le contextualiser ce film. On est en plein dans les années 50 et donc en pleine Guerre Froide (qui peut justifier l'absence d'unité des différentes nations). C'est même assez drôle de voir la société américaine des années 50 (où une famille peut héberger un total inconnu et le laisser se balader avec son enfant sans y voir aucun problème). Il y a tout de même quelques relents patriotiques très poussés (le mémorial de Lincoln, le cimetière d'Arlington). C'est un film culte assez marrant, même si évidemment aujourd'hui, ce serait un film qui aurait pris un sacré coup de vieux, mais ça se regarde bien quand même.
Le Jour où la Terre d’arrêta est un film de science-fiction qui s’attache davantage à décrire une société réaliste qu’à s’imaginer des effets spéciaux révolutionnaires. Nous sommes dans les années cinquante et la Guerre Froide menace tous les continents. Les Etats-Unis sont sceptiques et s’imaginent que chaque étranger veut les nuire. Une simple soucoupe volante, un robot et un extra-terrestre à l’apparence humaine vont être l’occasion pour Robert Wise d’instaurer un style hors du commun pour les films du genre. Sous ses apparences énigmatiques, Le Jour où la Terre s’arrêta est un film à la pensée philosophique sur l’univers et moralisateur sur le monde terrestre, même si certains pourront y voir une allégorie de Jésus Christ, envoyé sur Terre avec un message de paix. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
« Vivez en paix ou dirigez-vous inéluctablement vers votre propre destruction ». Le message est limpide et le film nous éclaire en quelque soirée sur la dérive des sociétés à user de la violence dans les échanges. 50 ans après la terre existe encore mais la menace pèse toujours.... Un film d’anticipation qui même de par son message use de moyens pacifiques et sans effets grandiloquents que le style d’aujourd’hui ne permettrait pas!!
Voilà bien un exemple frappant de ce que la force d'un scénario et de son message sont capables de faire avec peu de moyens. Si "Le jour où la Terre s'arrêta" est un immense classique de la science-fiction, ce n'est pas grâce à ses effets spéciaux ayant terriblement vieillis ni à ses costumes affreusement kitsch (aujourd'hui, le robot Gort a l'air d'une version discount des Daft Punk) mais bien grâce à la puissance de son propos terriblement encore d'actualité d'aujourd'hui. Nous sommes en pleine Guerre Froide quand Robert Wise réalise le film, la peur de l'autre est plus prégnante que jamais et voilà que débarque Klaatu (Michael Rennie dans son meilleur rôle), un extra-terrestre venu apporter un message de tolérance à tous les êtres humains. Des humains qui, en 1951 comme en 2018, semblent ne vivre que dans le conflit en ayant une peur irrationnelle de ce qu'ils ne peuvent pas comprendre, préférant alors piétiner l'amour et la paix au nom de leur liberté individuelle. Se reposant essentiellement sur son message philosophique nous renvoyant notre propre nature en pleine figure, "Le jour où la Terre s'arrêta" est une œuvre intelligente qui sait transcender les époques grâce à un regard particulièrement lucide. Sorte de figure christique extra-terrestre, Klaatu vient leur apporter un message et tâche de leur faire comprendre la menace qu'ils font peser sur eux-mêmes, reste à savoir s'ils l'écouteront. Un film fort et puissant, réalisé intelligemment et joliment interprété, en faisant un indémodable classique dont le souvenir le plus intemporel est bien entendu l'utilisation de la célèbre formule : "klaatu barada nikto".
Avec ce film, Robert Wise va à contre-courant des films de science-fiction de l'époque. Pas d'extra-terrestres pustuleux ou de vaisseaux spatiaux qui clignotent. Les effets spéciaux sont en effet plutôt discrets. En fait, Wise cherche autre chose que de créer du spectaculaire. Il livre un ambitieux, ample et intelligent film de science-fiction au message antimilitariste important. Même si je préfère les films de science-fiction à gros effets spéciaux (Planète Interdite, Metropolis, Star Wars), je reconnais ce film pour ce qu'il est : un chef-d'oeuvre du genre.
"Le jour où la Terre s'arrêta" n'est pas qu'une simple invasion extraterrestre ! Doté de plusieurs messages, que ce soit sur un aspect politique ou social, le cinéaste Robert Wise dresse le portrait de la société Américaine avec ce film. Les effets spéciaux ne sont pas nombreux, c'est avant tout le fond qui sera recherché ici, l'invasion n'étant finalement qu'un prétexte. "Le jour où la Terre s'arrêta" s'imposera comme culte dans le domaine de la science-fiction. "Klaatu barada nikto !"
Un film de science-fiction inhabituel, porteur d'un message pacifiste, porté par un bon suspens. Même si bien sûr les effets ont vieilli, le fait que le film soit loin d'en abuser le rend toujours parfaitement regardable, et malheureusement, le message est toujours autant d'actualité.
Je connaissais déjà la version des années 2000 avec Keanu Reeves, Jennifer Connelly et Kathy Bates. Ici, le film des années 50, en est le digne précurseur, sans doute moins moderne, disposant de moins d'effets spéciaux mais structuré d'un scénario solide et efficace.
Les décors et la mise en scène sont très bien réussi pour l'époque en pleine guerre froide. Un message de paix adressé par les Martiens aux Terriens. Ceci dit j'ai trouvé ce film un peu mince, cela manque vraiment de rythme en première partie. Il n'y a que vers la fin ou l'on assiste à un peu d'action (comme la coupure de courant dans le monde et Carpenter qui essaye d'échapper à la course poursuite des autorités). Ce film n'est pas un chef-d’œuvre et un j'ai été peu déçu. Moyen