Robert Wise a fait des chef-d'oeuvres et quelques rares film chiants comme celui-là!Un scénario vraiment bof-bof et des acteurs mêmes pas bons.Une étoile simplement pour le message final et les gros sous-entendus anti guerre froide.
Un grand classique de la SF. Le scénario, tout comme la realisation et les acteurs, sont trés bons. Un film a voir pour tout les amateurs de SF intelligente.
Robert Wise réalise un film d'une grande intelligence et d'une grande sensibilité car il ne fait pas un film de science fiction à proprement parlé mais un film d'humanité. Klaatu vient en ce monde afin d'avertir des dangers que courent les humains en leur foi dans la science, c'est un message de paix universel (interplanétaire) qu'il delivre avec des arguments qui vaillent le coup d'être étudiés avec discernement. Bravo !!!
Beau film soutenu par une partition de Bernard Herrmann très efficace ainsi qu'un très bon casting. Mais il faut également saluer la mise en scène de Robert Wise, toute en sobriété. Le caractère indémodable du film lui doit surement beaucoup, tout comme la quasi intégralité des films d'invasion extra-terrestre qui suivront. C'est notable dans la séquence d'exposition, très impressionnante dans la gradation de la stupeur face au surnaturel, qui sera reprise chez les plus grands (Rencontres du troisième type, par exemple). Très symptomatique de son époque, le film adopte tous les éléments du genre de la science-fiction (l'homme face à la technologie, le divin, le voyage interplanétaire...) pour développer un vision paranoïaque et pessimiste du monde. La tension issue du contexte de la guerre froide est palpable dans de nombreuses séquences très réussies, et laisse planer un sous-texte ambigu : la paix s'obtiendra, mais sous la menace. Du bon cinéma de genre.
Allez, on sort les vieux films et on les refait vivre un peu... Et ça n'en reste pas moins d'excellents films comme pour celui ci. L'ambiance noir & blanc des années 50 le rend encore plus apréciable. Usant de la science fiction pour délivrer un message à l'humanité d'après guerre, ce film est réalisé et traité avec brio. Très intéressant et agréable à suivre.
Je me demande si ce n'est pas cette caractéristique qui lui a valu des appréciations aussi positives. Rien de vraiment menaçant dans ce film où l'on voit un Klaatu infiniment plus cordial, humain, que le Klaatu de Keanu Reeves. Rien de menaçant dans le décor urbain de cette époque qui paraît tellement mieux ordonné que celui d'aujourd'hui. Certes le propos reste le même: la menace de destruction qui pèse sur la planète. Mais cette menace n'a encore rien de concret dans cette version de 1951 alors qu'elle possède une réalité particulièrement désagréable dans le "remake" de 2008: ces insectes quasi microscopique qui vous pénètrent et dont on peut raisonnablement estimer qu'ils vous mangent de l'intérieur... Cela fait appel à une peur "primale". Rien de tout cela dans la version de 1951 où la menace est ...virtuelle.
Au total, deux films différents, chacun marqué par son époque. Mais le message demeure le même: si nous ne modifions pas notre mode de vie, nous courrons à notre perte. Michael Rennie nous le dit comme un "bon père de famille". Keanu Reeves nous le dit avec une froideur toute mathématique qui fait froid dans le dos.
Michael Rennie was ill the day the earth stood still but he told us where we stand...
Film énorme à petits effets efficaces. La scène d'atterissage de la navette est un vrai moment de cinéma. Travelling sur un ciel bleu, enfin gris (c'est du noir et blanc) et puis rajout d'une simple lumière blanche qui traverse l'écran. Rien que çà pour l'époque çà relève de l'audace, le fait de trafiquer une vrai image à une époque où c'est très cher de filmer. C'est fort. C'est un peu du piratage surtout que c'est au profit d'un récit pacifiste qui remet l'humanité à sa place quand la découverte de la fission de l'atome a fait s'enflammer les esprits et les idéologies.
Evidemment, découvrir un film 56 ans après sa sortie initiale n'est pas à conseiller, mais tout de même... quelle déception! Depuis le temps que je voulais le voir, j'attendais de ce classique un film intelligent et captivant, en passant outre les ravages du temps, chose à laquelle je parviens plutôt aisément en temps normal. Mais ici, force est de constater à quel point ça a mal vieilli. Le film y perd beaucoup en crédibilité, même au niveau des séquences de dialogues, le tout prêtant souvent bien plus à sourire qu'autre chose. Le plus décevant pour ma part a été l'intrigue. Certes, en pleine guerre froide, le film de Robert Wise prend tout le monde à contre-pied en faisant des "envahisseurs" des êtres pacifistes, mais la réflexion sur les rancoeurs puériles des humains n'est ici qu'ébauchée, jusqu'au final, expéditif, où le discours tant attendu de Klaatu achève la déception en se contentant de résumer tout ce qu'on sait déjà et ciao bonsoir m'sieurs dames! Bref, cruelle déception pour moi pour ce qui fut un classique. Restent un personnage principal charismatique et une démarche osée dans son contexte, mais aujourd'hui, bof bof... La Maison Du Diable, du même réalisateur, reste au jour d'aujourd'hui bien plus convaincant que Le Jour Où La Terre S'arrêta.
Voila un vrai Jour où la Terre s'arrêta! Alors que le monde est plongé en pleine Guerre Froide, un extraterrestre débarque sur terre pour transmettre un message aux hommes. Tout d'abord confronté à l'incompréhension de ceux-ci, l'alien s'échappe de sa "prison" et va à la rencontre du quidam pour réellement comprendre la race humaine. Ici, point d'effets spéciaux faramineux (hormis un atterrissage des plus convaincant) mais une introspection de l'espèce humaine (et surtout des américains) bien qu'enjolivée (propagande oblige...) conduite par un scénario bien construit. On retrouve ici les grosses cordes de la science-fiction, l'alien surhomme et plein de bonne volonté (comme un arrière goût de "La machine a voyager dans le temps" de Wells), la plupart des humains qui ne comprennent pas ce qui se passe et sont donc menaçant outre l'héroïne et son fils qui aide le-dit extraterrestre. Bref, un film qui, une fois remis dans son contexte, devient un beau film, porteur d'un beau message de paix sur lequel pèse une lourde épée de Damoclès.
Excellent film de Robert Wise. Dans les années 50, les films sur les soucoupes étaient très à la mode. Et pourtant, "Le jour où la terre s'arreta" a réussi à se distinguer des autres. Probablement parce que, dans le genre, c'est l'un des premiers films qui ose présenté la civilisation humaine comme une espèce arriérée et régie par la violence et la stupidité. spoiler: Ma scène préférée est l'arrivée de Klatu, quand les bidasses US défouraillent sur lui sans chercher à comprendre ou à dialoguer. Cette scène sera habilement pastichée par Tim Burton dans "Mars attacks". Ce film a donc un certain culot, surtout si on tient compte de l'époque où il a été tourné en plein Mc Carthisme. Les effets spéciaux sont soignés et servent bien le scénario, juste ce qu'il faut.
On pourra toujours trouver discutables les arguments du pitch final (le prix de la paix universelle serait donc d'instaurer un état policier intergalactique?). Le fait est que ce film culte n'a pratiquement pas vieilli.
Un symbole de l'age d'or de la Science fiction américaine au même niveau que "Planète interdite".
Avec très peu d’effets spéciaux (dont se passe très bien ce film) on plonge dans les fondamentaux de la SF. L’homme avec sa fascinante propension à s’autodétruire face à l’intelligence moralisatrice extra-terrestre qui dispose d’une avance intellectuelle, scientifique et technique, impressionnante. L’E.T. nous démontre que l’homme n’est qu’un nain prétentieux et sous développé du cortex comparé à l’étendue sagesse d’entités évoluées venant du cosmos (et qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à l’homo sapiens-sapiens que nous sommes). Son message : l’homme est alogique, belliqueux, et d’autant plus dangereux qu’il dispose désormais de l’arme atomique. Alors le conseil des planètes lui impose de vivre en paix sinon il va le détruire. Un vrai message de paix et de démocratie (Comme celui du méchant petit moustachu allemand qui voulait créer un homme parfait et bien pensant comme lui, en éliminant les séditieux sous-hommes qui constituaient le reste de la planète). On trouve ce même thème repris quelques années plus tard dans l’excellent « Planète Interdite » de 1957. Le noir et blanc convient bien à ce petit film sympathique dont les clichés sont eux, hauts en couleurs. Il pose de nombreuses bases sur lesquelles s’appuieront pendant des décennies, de nombreux scénarii. Ce film marque donc de façon très nette sont époque et un genre de SF. Sans demander au cinéma de l’action non stop et un mort toutes les 5mn avec plus ou moins d’hémoglobine, ce film est … Comment dire ? … Linéaire. Il ne se passe rien du début à la fin. Sans s’ennuyer, on le trouve un peu longuet avec sa soucoupe et son robot très « boîte en fer blanc ». Un détail rigolo : Prêtez plus d’attention au costume spatial de l’E.T. au début du film. Il ressemble trop à un préservatif surtout avec son casque qui fait penser au petit réservoir. Une étoile pour DUREX-MAN.
Je n'ai pas aimé , manque d'action , lenteur entre les sènes , histoire nian nian , acteurs qui manquent de réalisme et musique que l'on ne retien pas = pour moi pas loin du navet mais à chacun son opinion ... je donne 5/10