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Un visiteur
3,5
Publiée le 28 janvier 2014
c'est complètement loufoque où l'etrange est roi , j'adore ce genre de film , Bourvil est etonnant dans ce registre, on dirait un pastiche de vieux polar , je me suis régalé
c'est complètement loufoque où l'etrange est roi , j'adore ce genre de film , Bourvil est etonnant dans ce registre, on dirait un pastiche de vieux polar , je me suis régalé
Intitulé ''La Grande frousse'' à sa sortie puis rebaptisé ''La cité de l'indicible peur'' lors de ses éditions dvd, voilà un film de Mocky bien singulier, à l'univers absurde où tous les personnages ont des tics ou des obsessions auxquelles ils se maintiennent. Bourvil, jouant avec délice un inspecteur parisien candide arrivant dans un village de province menacé par une soi-disant bête sauvage, met à jour les secrets des habitants sans faire exprès, traquant un faux monnayeur qu'il ne parvient pas à retrouver. L'ambiance est particulièrement soignée et les décors très bien choisis, rattrapant au passage un scénario parfois décousu mais qui nous brosse une belle galerie de personnages parmi lesquels on retrouve avec bonheur Jean Poiret, Jean-Louis Barrault, Francis Blanche ou encore Victor Francen en médecin alcoolique qui affirme que toutes les morts sont naturelles.
On est assez loin de l'univers gothique de Jean Ray, dont Mocky a "adapté" le roman. Ici, nous sommes dans la grosse farce guignolesque parfois un peu lourde. Le scénario n'a ni queue ni tête. Reste une pléiade de comédiens fabuleux, parfois sous-utilisés. Les dialogues de Queneau sont en revanche décevants. Un peu plus de finesse et de mystère auraient amélioré ce film bancal. Mais c'est peut-être trop demander à Mocky...
Les personnages décalés à souhait font de ce film savoureux un grand Mocky même si le scénario est peu épais. Comme toujours chez Mocky, les acteurs semblent prendre un grand plaisir à jouer. D'une certaine façon ce film préfigure une autre œuvre du réalisateur: Ville à vendre.
"La Grande Frousse" est l'un des meilleurs films de Jean-Pierre Mocky. Son excellent casting n'est pas étranger à la qualité du film. L'ambiance mystérieuse et la cocasserie des personnages s'accordent à merveille. Malgré le temps qui passe, ce film reste original, même si son esthétique est franchement vieillotte.
Mister Mocky à son meilleur - 1964. "La Grande Frousse", redevenue "La Cité de l'indicible peur" selon les voeux du cinéaste pour les ressorties de son film (puisque librement inspiré du livre homonyme du Belge Jean Ray). Irrésistible de cocasserie, faux "policier" aux accents fantastiques, mais aussi conte moral, annonçant particulièrement "La Grande Lessive ! " (1969), creusant le thème de la bêtise humaine et de ses effets ravageurs, surtout quand multipliés par l'effet de foule - "A mort l'arbitre" (1983). Nostalgie du noir et blanc - celui-ci a près de 50 ans, et est toujours superbe. Des interprètes magnifiques, Bourvil (entre drame et comédie, dans le rôle principal de l'inspecteur humaniste Triquet), Jean-Louis Barrault (en "Douve", avec un emploi clin d'oeil à William Kramps de "Drôle de Drame", puisque chez Mocky, il est aussi à bicyclette, et qu'un boucher tient un rôle important dans l'intrigue), Francis Blanche (un autre vieux complice de Mocky, comme Bourvil), Jacques Dufilho, les Belges Victor Francen et Raymond Rouleau, le chanteur René-Louis Lafforgue (le boucher), qui chante aussi la chanson du film, "Fatalitas", l'inénarrable Marcel Pérès (fameux "second rôle" que Mocky employait très souvent), Roger Legris (en potard inquiétant), Fred Pasquali (la voix de tant de dessins animés), Jean Poiret (en brigadier stupide).... Tous disparus. Seule Véronique Nordey (Livina), alors mariée avec Mocky (c'était son 5ème et dernier film, sous sa direction), est toujours en vie, dans les rôles de quelque importance ! Les dialogues sont de Raymond Queneau (un régal), les images d'Eugen Schüfftan, l'opérateur de "Metropolis" et oscarisé en 1961 ("L'Arnaqueur" de Rossen), les décors (Jacques d'Ovidio), très soignés (voir en particulier la mairie), complètent parfaitement les extérieurs tournés dans la petite ville auvergnate de Salers, les costumes sont du couturier Louis Féraud : que du bonheur ! Revu avec un grand plaisir sur Arte.
Du Mocky millésimé, avec une ribambelle d'acteurs qui ne se prennent pas au sérieux, qui rigolent et se régalent. Au top du top, un Poiret dont on se lasse pas !
Le Grande Frousse (titre voulu par la production lors de la 1ère sortie du film) est plus connu sous le nom de La Cité de l'indicible peur (qui était celui souhaité par Mocky et qui a servi pour les ressorties suivantes). Il fait parti des films les plus connus de Mocky. Le film bénéficie d'un très beau noir et blanc, d'une atmosphère rappelant un peu celui des films de la Hammer (bien qu'étant une comédie) et d'une musique assez sympathique (notamment la chanson titre, co-écrite par Mocky et Raymond Queneau). A cela s'ajoute un casting impressionant (Francis Blanche, Jean-Louis Barrault, Jean Poiré...) au milieu duquel trône Bourvil (qui est un des rares acteurs à conserver son phrasé habituel et non pas celui typique des films de Mocky). Comme toujours, Mocky profite de sa comédie pour dénoncer les travers de la société ( la vindicte populaire qui préfigure A mort l'arbitre) à travers un univers un peu irréaliste (comment peut-on craindre un monstre aussi ridicule ?). Malgré tout cela, pour apprécier réellement le film, il faut être un adepte de l'univers de Mocky. Autrement, le film se regarde sans déplaisir mais sans réelle passion non plus.
La Cité de l'indicible peur ou La grande frousse est un Mocky très apprécié parfois même considéré comme son meilleur film et c'est vrai qu'on peut le classer sans risque parmi ses bons films pour autant je trouve Mocky bien meilleur avec des métrages tel que Solo. Amusant à voir pour son style farfelu, pour son ambiance particulière et un casting de choix avec des acteurs qui s'amusent et jouent parfaitement dans le ton ironique et absurde voulu par Mocky mais La Cité de l'indicible peur manque tout de même d'un scénario mieux écrit et d'un rythme plus soutenu. Plutôt rare dans le cinéma français comme style de film La Cité de l'indicible peur est une pittoresque curiosité à voir au moins une fois.
L'inspecteur Triquet est à la recherche d'un faussaire évadé qui le conduit à un village d'Auvergne, où il découvre le comportement bizarre des habitants...
Barge-s sourcille une comédie policière à la guillotine satirique tranchée de gueule fantasque et caricatural sautille un Bourvil ingénu et guignolesque.
1964, La grande frousse revu du montage à la dénomination est un fiasco impopulaire cependant le temps convoite le succès et sous l'homonyme de Jean Ray, le film est applaudi à sa juste valeur. Artisan atypique des genres ou cinéaste marginal Mocky articule à sa toile burlesque une touche de Jean Rollin.
Une fable noir teintée des peurs inconnues et loufoques dépayse une bourgade bêtement enthousiaste, admirablement grotesque, maniérée par les tics des personnages érigent une moquerie de la lâchetés à la fourberies mondaines.
La Cité de l'indicible peur forme un univers étrange et hors du temps suivant une réalité abstraite si singulière.
Un film loufoque pour les amateurs du genre. On peut craindre d'ailleurs qu'il ne le soit un peu trop lors des 2 premières scènes, mais on s'y fait vite. Puis on se laisse prendre par l'histoire, le suspens et même parfois par l'excentricité de certains personnages. C'est bien fait, bien interprété et le style nous change un peu.