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    La Cité de l'indicible peur
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    Lino Massaro
    Lino Massaro

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2021
    Ce film est tellement étrange qu'on se prend à l'aimer ! Bourvil évoluant dans la mystérieuse ville de Barges avec ses habitants bizarres, la bêeeettee qui rode à la nuit tombée, la musique qui vous transporte dans cette ambiance loufoque et excitante. Bref.. un très bon moment que l'on voudrait prolonger !
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    154 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    ''La Grande frousse'' ou ''La cité de l'indicible peur'' est un film de Jean Pierre Mocky, avec Bourvil, Francis Blanche, Jacques Dufilho, Jean louis Barrault et Jean Poiré.
    Un film assez déroutant, burlesque, étrange et absurde. la narration est décousue, chaque personnage se définit par un tic, un toc, une obsession. C'est poétique, mais aussi un peu poussif, il est parfois difficile de rentrer dedans et d'y rester accroché.
    karpathakis y
    karpathakis y

    24 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Un drôle de paroissien ou A mort l'arbitre se "laissaient" regarder mais ce la Grande frousse (ou La Cité de l'indicible peur) est du Mocky pur jus, c'est-à-dire un navet. Prenons des grans acteurs: Bourvil, Francis Blanche, Poiret etc...laissons-les faire n'importe quoi, et voilà. On commence donc le film avec une chanson ringarde (je vous épargnerai les lyriques), ringarde même pour l'époque du film. Bourvil (inspecteur Simon Triquet) saute comme un cabri dans la nuit, il se rend au commissariat...Dialogue choisi pour vous: "le violon c'est comme les vaches on est près de la campagne !" (!!??), je veux bien que ça soit du Queneau mais quand même. Mais j'arrête ce navet n'en vaut pas la peine, un de plus dans la collection de ce réalisateur.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    687 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2019
    La Cité de l’indicible peur est un brouillard du sens où tout, des mouvements aux paroles, se couvre de fumées. Le personnage campé par Bourvil est, lui, un feu follet : nous le voyons sautiller à la manière d’un fou dans un village hanté par les spectres de la culpabilité. Il traverse la lande digne d’une enquête de Sherlock Holmes – le manteau anglais appuie cette analogie – comme animé par une énergie aussi étrange que les figures qu’il rencontre. Il se nomme Triquet, soit le battoir servant au jeu de balles et contre lequel se répercutent les coups, ici les crimes d’un lieu apparemment calme. « Il n’y a que des honnêtes gens dans notre bonne ville de Barges ». De barjots, oui ! Dans la pharmacie de M. Paul, Triquet prend plusieurs fois la pose devant une publicité pour des Tricostérils ; c’est dire qu’il agit tel un pansement où se résorbent les violences, la proximité phonétique aidant. Car notre inspecteur de police semble opposer son corps au mal, il n’hésite d’ailleurs pas à intervenir au péril de sa vie. C’est lui qui arrache le costume, c’est lui qui ouvre les portes, ventile les armoires au point d’en extraire une grand-mère – « Si vous n’aérez pas la grand-mère de temps en temps, vous aurez de mes nouvelles » affirme-t-il. Il apporte la lumière au sein des ténèbres, il démasque l’hypocrisie au sein de la banalité du quotidien et oppose à la cruauté froide et dénuée de fondements véritables une certaine forme de candeur. Il ne cesse d’être surpris non par l’incongruité des situations dans lesquelles il se trouve, mais parce qu’il découvre une nature humaine proche de la bestialité qu’il ne soupçonnait pas. « Je ne cherche pas, je trouve, hélas ». L’interjection dit tout. Quant à la fameuse bête, émanation du potentiel magique cher à l’Auvergne – pensons à la Bête du Gévaudan –, elle agit en contrepoint comme force néfaste à l’œuvre : et si le mystère, comme l’horreur, est une construction humaine, Jean-Pierre Mocky prend le soin de n’en jamais lever complètement le voile, si bien que l’atmosphère lugubre triomphe malgré le simulacre de résolution finale. Les brouillards se résolvent, s'expliquent mais restent attachés au territoire qu'ils recouvrent. Il y a ces cavaliers qui ouvrent et ferment le film, des visions apocalyptique tout autant que grotesques qui portent en elles-mêmes la tonalité de l’œuvre, oscillant avec un équilibre rare entre la farce, le thriller et l’épouvante. Cette intrication, nous la devons au romancier à l’origine dudit film, Jean Ray. Également au dialoguiste qui n’est autre que Raymond Queneau : de la répétition loufoque de mêmes répliques aux réflexions pseudo-philosophique de l’inspecteur, l’absurde règne ici en maître. Incendie du sens. Mocky réussit alors à teinter un fantastique déjà audacieux dans le paysage cinématographique français d’intonations sorties d’un théâtre à la Beckett. Ce faisant, il allume un incendie qui détruit les repères traditionnels et abandonne ses personnages dans un grand brouillard, contraints d'avancer à tâtons et de s'entrechoquer. Il signe une œuvre satirique et envoûtante dont le soin accordée à la photographie façonne une ambiance dont on ressort captivé et ravi, certain d’avoir vu là quelque chose de grand enfoui sous des couches de non-sens délectables.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 juillet 2019
    Quel découverte pour moi, un très bon film qui s'écarte des sentiers battus traditionnels du cinéma français. un film loufoque, avec des personnages atypiques joués par des acteurs charismatiques ( Poiret, Blanche, bourvil ... ) Je conseille, un bon moment de cinéma.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2019
    Mocky ne voulait pas d'un tel titre pour son film. Le trouvant crétin. Mais bon, à l'époque, la mode était aux titres de films contenant les mots grande ou grosse. Les producteurs adoraient. Alors, il fallait bien s'y plier. Depuis, le film est connu sous le titre voulu initialement. Cette "Grande frousse", je ne l'avais déjà pas spécialement aimée lorsque je l'avais vue la première vue. Le deuxième visionnage m'a encore moins convaincu. Pourtant, ça commence très bien. C'est vraiment cool de voir Bourvil déambuler en pleine nuit dans les rues de ce petit bled. On sent qu'il y a une vraie atmosphère. Et le bruit causé par un vent fort ajoute un peu plus de poids. Ajoutons quelques touches d'humour noir. Et parfois, ça a des allures de conte un peu macabre. A l'image de la décoration du bureau du maire avec les grosses bougies dans les chandeliers. Mais, il y a un souci : il s'agit là d'un film où tout ou presque a été misé sur la dite atmosphère. Du coup, l'histoire est extrêmement maigrelette. Le film trouve rapidement ses limites et s'essouffle après près d'une quarantaine de minutes. Dès lors, tout repose entièrement sur les épaules de Bourvil, dominant très nettement un casting fournissant une qualité d'interprétation inégale. Quant à la Bête, je veux bien admettre que Mocky avait des moyens limités, mais quand même. Ça fait vraiment nanar. Pas grandiose au final.
    Alain M
    Alain M

    7 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 juillet 2017
    Difficile d' aller jusqu' au bout de ce.... quoi, au fait? Un film? Une blague de potache? Une pantalonnade? Bourvil fait son Bourvil; Francis Blanche fait son Francis Blanche; Jean Poiret répète ad nauseam son tic (comme s'il faisait une bise) et de même R. Rouleau rabâche le sien qui consiste à dire "Quoi?" à la fin de ses phrases: cela fait sourire trois fois, pas cent! Et puis après? Rien, une histoire indigeste, longue, sans humour ( le film se veut.drôle !) ennuyeuse, sans aucun intérêt: en bref, un navet.
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2017
    Assez déroutant au début, on se prend à s'intéresser à ce film dès les premières pérégrinations de Bourvil à Barges. On est dans le farfelu avec une galerie de personnages plus étranges les uns que les autres (le voyeur, le boucher, le brigadier, le pharmacien, le secrétaire de mairie, le jardiner, le maire, le médecin) sans oublier sainte-Urodéle et la bargeasque. L'intrigue policière n'a d'ailleurs strictement aucune importance, c'est un film d'ambiance et de ce point de vue c'est très réussi avec ce passage dans la brume, ses meurtres mystérieux ou encore le fanatisme de la foule déchaînée. Les acteurs sont très bons et Bourvil campe un improbable policier mais il est très bon, meilleur que dans le drôle de paroissien. Un petit régal.!
    Chaill
    Chaill

    19 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2024
    Surpris tout d'abord de retrouver l'effrayant roman de Jean Ray adapté sous forme de comédie... Gros gâchis me dis-je. Et puis on se laisse emporter dans l'univers loufoque et enchanteur crée ici par Mocky: Bourvil en inspecteur simplet et attachant, JL Barrault inquiétant, J Poiret et ses tics de bouche... Des personnages attachants donc, dans un univers décalé dans lequel on se laisse bien volontiers transporter.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    47 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mai 2016
    Une realisation moyenne comme souvent chez mocky mais des acteurs de premier ordre qui evolue dans une histoire legerement decousue ,certains personnages comme Poiret en gendarme ou le pharmacien sont originaux et il y a Bourvil en inspecteur qui resolue les enigmes malgré lui vraiment attachant;il faut egalement voir au dela de cette simple histoire de bete une pensée plus profonde de la peur de ce que l'on ne connait pas et des ont dits.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 octobre 2015
    Un des films les plus étranges et les plus poetiques de JPM. La musique typique de ses films, l'étrange démarche sautillante de Bourvil, les "tics" de Poiret, on est dans l'absurde le plus délicieux entre faux monnayeurs et "la bêêêête", la Bargasque.
    C'est magique!
    MGM-ranger
    MGM-ranger

    155 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2015
    La grande frousse aussi appelé la cité de l'indicible peur est un film étonnant à l'ambiance sombre, comme nul autres films de l'époque. Auréolé par le succès d'un drôle de paroissien (que je conseil) Jean-Pierre Mocky décide de ce tourné vers un registre quasi inexistant au cinéma français : le fantastique. Pour cette œuvre les producteurs offrent les mains libre à Mocky qui fait jouer les plus grands îcones de l'époque : André Bourvil dans le rôle principal entouré de Jean-Louis Barrault, Francis Blanche, Victor Francen, Jean Poiret et Raymond rouleau. Le "monstre" inspiré de la bête du Gévaudan, terrifie les habitants de la ville d'Auvergne. L'inspecteur triquet se retrouve dans ce sinistre village à la poursuite d'un faux monnayeur avec comme seul indice qu'il est soûls, frileux et qu'il déteste le cassoulet. Le film n'a pas perdu de son charme d'antan et reste agréable à regardé malgré son échec cuisant à sa sortie. Merci monsieur Mocky pour ce film et bien d'autres.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2015
    "Je cherche un ivrogne frileux, chauve ou portant perruque!!!!!!" Bourvil cherche aussi la bêêêête, la "Barjasse". Un festival de loufoqueries avec une brochettes d'acteurs complètement déjantés. C'est absurde comme souvent dans le cinéma de Mocky, mais c'est assez drôle......
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 septembre 2014
    Film moyen qui vaut surtout pour ses acteurs: Bourvil en premier plan...sinon le scénario est très faiblard
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    c'est complètement loufoque où l'etrange est roi , j'adore ce genre de film , Bourvil est etonnant dans ce registre, on dirait un pastiche de vieux polar , je me suis régalé
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