"Rambo II : la mission" est la suite du premier film du même nom. Après un bon premier volet, il vient proposer un retour aux sources pour le personnage de Rambo via cette aventure au Vietnam. Contrairement au premier volet, le contexte de guerre est totalement assumé au sein de ce volet et on se retrouve devant un film beaucoup plus brutal et explosif que son prédécesseur. On nous propose donc une avalanche d'action qui, comme pour le premier film, va donner un rythme très soutenu et jamais ennuyeux. Après tout, c'est de ce film que vient l'image la plus connue de Rambo, avec cette immense mitrailleuse à la main. De nombreuses séquences seront donc vraiment explosives et vont vous demander de rester bien accroché. Clairement, cette saga sait ce qu'elle fait, ce n'est pas un mal de tout faire péter si cela est bien fait ! Et pour le coup, c'est réussi, avec un Stallone qui se donne à fond et un bon investissement mis dans les effets pyrotechniques. Pourtant, tout cela sera fait en continuant de proposer quelques moments plus calmes pour pouvoir développer l'histoire. Certes, le scénario est encore un peu léger, mais cela n'enlève rien à la force de ce long-métrage. Comme beaucoup de films de Stallone, l'histoire est classique, mais les thématiques sont intéressantes. Ici, l'important est clairement le personnage de Rambo. Là où dans le premier volet, on nous avait présenté ce qu'il représente, on va ici s'intéresser à qui il est véritablement. Cela signifie donc beaucoup plus de dialogues pour Sylvester Stallone, et aussi beaucoup plus de temps d'écran, comparé à un premier film où il devait constamment se cacher. Le changement de ton est donc présent, sans être vraiment dérangeant. On ne perd pas ce qui faisait la force du premier film, on reste tout de même dans un style très similaire, malgré cette envie d'aller encore plus loin. Tout cela fait de ce second volet, un projet tout aussi réussi que le premier épisode. Il est clairement moins subtil, mais il est encore plus divertissant et encore plus marquant que son prédécesseur. Pour conclure, un style différent, mais un résultat prenant.