Avis : Rambo II : la mission - Page 2

John Rambo ne pouvait pas finir en prison ! Rambo II dévoile le John Rambo que l'on connait tous : invincible, déterminé et bien entendu à l'aise dans l'élimination d'une armée à lui tout seul. Là où le premier film était une critique pointant du doigt les vétérans du Vietnam et les traumatismes qu'ils y ont subi, cette séquelle oublie le survival en milieu urbain pour nous délivrer un pur film d'action sous fond où notre héros, tel un véritable James Bond tout en muscles, va s'infiltrer dans un dangereux camp vietnamien afin d'éviter une nouvelle guerre... Mais quand Rambo découvre qu'il n'a été une fois de plus qu'un pion pour le gouvernement et qu'il n'y a pas de réelle menace, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Nourri à la rage primaire et prêt à balancer autant de bastos qu'il faudra, le vétéran américain va tout faire pour rentrer au bercail tirer les oreilles en pointes à ses dirigeants, même s'il faut pour cela éliminer une armée vietnamienne alliée à des Soviétiques insouciants... Écrit par le bourrin James Cameron et finalisé par Sylvester Stallone, magistral dans le rôle de John Rambo, le script oublie radicalement le précédent volet et se concentre sur de l'action explosive, ne permettant aucun moment de répits pour le spectateur. Beaucoup d'éléments font d'ailleurs de ce deuxième film un spectacle mémorable dans le genre : le retour du fameux bandeau cette fois-ci rouge serré autour de la tête, les muscles saillants et désormais plus imposants d'un Stallone intrépide prêt à éclater du Viêt, l'arrivée sur les écrans de l'arc et ses fléchettes explosives qui iront atterrir droit dans la face des soldats ennemis, ou encore l'indissociable couteau de chasse cette fois-ci beaucoup plus utilisé. On notera également des combats au corps à corps plus virulents contre des bad guys patibulaires et des situations clairement improbables imaginées pour en mettre plein la vue, quitte à paraître forcément exagérées. Dans ce deuxième opus, pas le temps de retenir son souffle, les péripéties s'enchaînent avec une logique de fer sur un rythme d'enfer, les scènes d'action sont intenses et foudroyantes avec la présence animale de Stallone ! Rambo gagne sur tous les fronts et réussit sa mission cinq sur cinq le tout orchestré par George Pan Cosmatos qui signe là son meilleur film ! Bref, Rambo II reste avant tout un véritable festival d'adrénaline qui en fait l'un des meilleurs films d'action des années 80.

Le gentil américain monsieur Rambo retourne délivrer ses gentils compagnons enfermés dans un camp par de très très...mais alors vraiment très très méchants Vietnamiens....Il est seul et ca ne lui fait pas peur,car il est méga fort.....Il s'en sortira....(Ouf,on n'etait pris par l'émotion.....)
Quand les ricains nous refont la guerre a leur sauce,pour bien nous indiquer qui sont les méchants et qui sont les gentils,des fois qu'on ne le sache pas....C'est passionnant.

John Rambo purge sa peine de prison (suite aux évènements survenus dans le précédent film) lorsque le Colonel Trautman vient à sa rencontre en lui offrant la possibilité de mettre ses talents au service de son pays en retournant au Vietnam en tant qu’observateur dans le seul et unique but d’avoir la preuve qu’il reste des prisonniers américains.

Après le cultissime premier opus (1982) de Ted Kotcheff, on retrouve Stallone dans une nouvelle aventure et il n’est pas là pour « conter fleurette » mais plutôt pour tâter de la gâchette et faire exploser tout ce qui lui tombera sous la main. Oubliez le sous-texte politique et toute la subtilité du premier volet, George P. Cosmatos s’inspire grandement de Portés disparus (1984) de Joseph Zito (avec Chuck Norris) pour donner vie à cette nouvelle histoire où Rambo va en profiter pour livrer une guerre anti-communiste face à l’armée vietnamienne et une poignée de russekofs. Sylvester Stallone en profite pour ouvrir les vannes en se faisant plaisir là où il avait dû jouer la retenue dans le précédent film. Seul au beau milieu du Vietnam, avec « sa b!te et son couteau », il ne fait dans la dentelle et dézingue à tout va et ce, pour notre plus grand bonheur.

Sous forme de catharsis, on assiste à un défouloir très « Reaganien » et réactionnaire pour satisfaire le public américain traumatisé par leur défaite lors de la guerre du Vietnam. Un actioner movie bourrin (co-scénarisé par Stallone & James Cameron) qui ne lésine pas sur les effets comme en témoigne la dernière demi-heure et nous offre du grand spectacle, typique des 80’s.

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John rambo revient pour aller au vietnam , la ou il a était prisonnier et c est la qui replonge dans la guerre pour les tripes et le sang comme toujours stallone est en haut de sa forme toujour avec ses armes et ses répliques culte meilleur que le 1 er je vous le conseille .

Stallone nous refait le coup qu'il nous avait déjà fait avec la série "Rocky". En passant d'un premier épisode où il incarnait un anti-héros, homme du peuple assez désenchanté, modeste dans ses désirs et ne demandant rien à personne, à un second volet caricatural, ode à un héroïsme puérile, manipulateur et préfabriqué, Stallone anticipait à grands renforts d'explosions et de muscles hypertrophiés les attentes de spectateurs qui en voulaient pour leur pognon avant tout et pour qui le cinéma était leur moment de détente (traduisez de "crétinisation"). Ici la réalisation est totalement indigente (à noter : une scène parfaitement ridicule où un Vietnamien communiste, donc doublement coupable, est pris de myopie soudaine au moment de viser pendant que Rambo, comme à la fête foraine, s'assure que son arc est bien tendu avant d'allumer sa cible), les scènes d'action sonnent aussi creux qu'un conduit de vide-ordure, et il y a des types qui font de la figuration et qui au générique sont dits "acteurs" . Dans la foulée, allez sortir "Rocky IV", sorte d'hybride stupéfiant entre l'opéra-bouffe et le jeu vidéo. Olé.

Derrière le film d'action qu'était « Rambo » se trouvait une vraie réflexion sur le difficile retour au pays des vétérans, que Ted Kotcheff racontait avec plus de subtilité qu'il n'y paraît. Loin de toutes ces considérations, ce second volet prend le contre-pied total de ce qui avait pu être développé précédemment pour faire de son héros une machine de guerre quasiment inarrêtable, le tout semblant uniquement fait pour flatter une Amérique n'ayant plus du tout mauvaise conscience. Rien ne manque, du discours très reaganien à l'odieux politicien véreux, et surtout de l'action non-stop étant donné que le film n'a absolument rien à dire ni à raconter, si ce n'est de trahir complètement le discours du premier volet. Et comme George Pan Cosmatos est un pur tâcheron sans la moindre personnalité... Après, on peut finir à la longue par y trouver un certain plaisir régressif, mais voir une œuvre de qualité autant mise à mal par cette suite aussi inutile que malvenue, c'est tout de même assez navrant. Et dire que le troisième passe pour être encore pire...

Encore un film avec un seul personnage apte à réfléchir et agir.
PLV : pour mettre son cerveau en pause.

Au delà de l'énormité de l'ensemble, difficile de ne pas s'incliner devant la superbe construction du caractère et l'intensité de l'action. S.Stallone est très juste.

Je ne savais pas trop comment le noter. A coup sur je le classe dans mon anthologie des films cons. En fait le meilleur résumé qui peut être fait de ce film c est le sketch qu en avait fait Albert Dupontel (bien qu il me semble que Rambo ait plu de dialogue dans le sketch que dans le film). Bref après un premier épisode qui était réellement un bon film sur les anciens soldats américains de la guerre au Viet Nam qui ne pouvaient reprendre une place dans la société on retrouve dans ce deuxième opus le personnage de Rambo dans une histoire totalement improbable ou il va être renvoyé au Viet Nam pour récupérer des prisonniers de guerre et par la même occasion décimer tout ce qui s approche de près ou de loin à un communiste. Après avoir furtivement découvert l amour dans un sous bois auprès d une guerrière très bien maquillée, il va s énerver plus fort et tuer encore plus les Russes et les Viets qui croisent son chemin. Il faut avouer que côté action on en a pour son argent (surtout que ça m a pas coûté cher de le voir) mais il faut vraiment avoir posé le cerveau pour pouvoir l apprécier.

Grosse production, qui mise sur l'action plus que sur des dialogues un peu léger, ca défonce de partout, stallone est imperturbable...les scènes d'action et la musique sont encore une fois géante...une révolution du film d'action

Rambo 2 fait partie de ses films au plaisir coupable comme Rocky 4. Le scénario est tourné vers la promotion de l’oncle Sam, en oubliant les blessures du vétéran John Rambo. Dans l’imaginaire collectif, il reste des américains dans la jungle du Vietnam et il faut les libérer. Le film contient des scènes cultes dont tout le monde se rappelle (Le couteau, les sangsues , le combat en Hélicoptère). Malgré les défauts grandement visibles , toujours plaisant de se revoir ce Rambo 2.

Deuxième volet des mésaventures de l'ancien béret vert, Rambo 2 : La Mission, est cette fois-ci réalisé par George Pan Cosmatos, pour un résultat équivalent à l'épisode originel. L'histoire reprend ou elle s'était arrêtée et nous fait suivre John purgeant une peine de travaux forcés, qui va se voir proposer une mission à accomplir en échange de sa liberté. Celle-ci consiste à trouver des preuves de la présence de prisonniers américains au Viêt Nam. Seulement, son objectif ne va pas se passer comme prévu. Cette suite a le mérite de se renouveler en proposant une aventure différente du premier, apportant donc un intérêt à voir naître ce deuxième opus. Elle nous plonge pendant une heure et demie dans une intrigue ou le propos est plus en retrait, mettant d'avantage en avant l'action. Autant dire que de ce côté la nous ne sommes pas déçus, car ce retour sur les terres ayant laissées des séquelles psychologiques à Rambo offre des combats intenses et des scènes d'action spectaculaires très bien filmées. L'ambiance change radicalement par rapport au premier volet avec énormément d'explosions et des morts en grand nombre. Tout cela est évidemment du à John Rambo toujours incarné par Sylvester Stallone qui s'en donne à cœur joie à manier toutes sortes d'armes. L'esprit de vengeance le possède et il se montre sans pitié envers ses ennemis. Le reste de la distribution est assurée par Richard Crenna qu'on retrouve également, ainsi que Julia Nickson qui apporte une touche féminine bienvenue. Les relations entretenues par ces individus sont convaincantes et soutenues par des répliques bien senties, même si moins percutantes que dans le premier film. Sur la forme, malgré le changement de metteur en scène, la réalisation est toujours aussi bonne et évolue dans des environnements dépaysants variés plus exotiques, la forêt laissant place à la jungle. Ce visuel soigné est en plus accompagné tout du long par une b.o. qualitative, toujours signée Jerry Goldsmith, dont les compositions parviennent elles aussi à se renouveler et donnent encore plus d'impacts aux scènes d'action. De plus, ses airs possèdent des sonorités du pays visité ce qui est fortement appréciable. Cette besogne se conclut sur une fin attendue mais convenable, venant mettre un terme à Rambo 2 : La Mission, qui s'avère aussi réussi que son ainé, en plus d'apporter de la nouveauté, faisant de lui un long-métrage méritant d'être visionné.

"Rambo II"ne fait clairement pas dans la dentelle.Après un premier volet presque épuré,la série marque un tournant vers l'action pure et dure,et le bourrinage général.De fait,la seconde partie du film n'est que pétarades,explosions et morts.Un vrai jeu vidéo!!Meme si la critique de l'administration Reagan(on est en 1985)reste en filigrane,le message ne passe pas.Le héros increvable,ça fait franchement kitsch aujourd'hui.Stallone y croit toujours,mais n'a que peu de matière à défendre,ses dialogues sont anémiques.Pas grand chose à retenir en fait,si ce n'est le personnage iconique et l'action trépidante(les 2 hélicos face à face).Mais le 1er est bien plus attachant.

"Rambo 2 : la mission" est la suite type du film d'action qui a beaucoup rapporté, et qui n'était pas complètement débile. Ce nouveau "First Blood" ( qui n'a plus à être appelé comme cela désormais ) est clairement décevant d'un côté, mais assure le spectacle dans l'autre. Clairement, pour jouer cartes sur table, il abandonne presque complètement la partie dramatique du premier volet pour ( beaucoup ) plus se concentrer sur la pétarade et les explosions. Dans le cas présent, ça tire de partout, ça meure à tout va, et ça explose plutôt deux fois qu'une. En soit, c'est vraiment dommage, parce que Stallone avait les clés pour réussir une seconde fois. Mais quand on y repense, est-ce que Rambo serait aussi célèbre de nos jours si cette première suite n'avait pas opéré le virage à 90 degrès qu'elle a réalisé? Avec tout ce que cela implique, je ne pense pas. Le principal défaut de cette séquelle ( et qui est au final réellement indirect ), c'est qu'il "salit" un peu l'image du flm d'origine. "Rambo", c'est un drame, un film poingant, le reflet d'une époque singulière, un métrage à la conclusion bouleversante. Alors comprenez bien que de sortir une telle suite seulement trois ans après le chef-d'oeuvre d'origine était, sinon risqué, complètement foireux. C'est littéralement un autre univers, à tel point que l'on a l'impression qu'entre deux films, le personnage de John Rambo s'est un peu abruti. Bon, il reste une certaine portée dramatique dans ce métrage, il faut bien l'avouer spoiler: notamment lorsque Rambo est abandonné par ses camarades
, mais cela ne parvient jamais à égaler la portée du premeir iflm. En fait, je pense que pour pleinement apprécier ce volet ci, il faut complètement faire abstraction de "First Blood" premier du nom, propos qui se révèleront encore plus vrai pour sa future suite, le troisième volet des aventures du "C'était pas ma guerre!!". Mais nous y reviendrons un de ces quatre ! En soit, "Rambo 2" est vraiment un très bon film d'action, l'un des must du genre, un métrage qui ne se prend jamais la tête et ne cherche pas à se faire passer pour ce qu'il n'est pas. Très spectaculaire, voilà un épisode qui ravira les fans d'action lourde et bourrine, mais ne plaira sans aucun doute pas à ceux qui souhaitent visionner un film et réfléchir sur la plausibilité de tel ou tel évènement. Outre un magnifique et très fort passage de l'abandon, beaucoup de clichés demeure, et la fin reste carrément lourde et des plus hautement improbables. C'est vraiment grossier comme fin ( dans le sens irréfléchi ), et d'un "Rambo", j'aurai vraiment attendu plus, surtout que le reste du film était assez bien fourni niveau affrontement spectaculaires et explosifs. Là, c'est juste raté. La fin de la fin ( ^^ ), quand Rambo revient, à une certaine portée dramatique, portée que je n'aurai jamais espéré trouvé ici après le début très bourrin. On est vraiment très loin de l'original, comme je vous l'ai déja dit, mais il n'en demeure pas moins que c'est présent. Stallone dénonce une nouvelle foois les méfaits de la guerre du vietnam sur les peuples américains et vietnamiens, mais par un moyen un peu trop bourrin pour que le messaque passe avec autant de finesse que dans "First Blood". Pur film de son époque, ce "Rambo 2" respire les années 80, et ce pour mon plus grand plaisir ! Stallone ( tout comme Rambo ) est vraiment au sommet de sa forme, et nous impressionne de part son physique et son charisme, tous deux très imposants. L'idée de lui coller une histoire d'amour est aussi bonne que surprenante, aussi surprenante que c'est bel et bien James Cameron qui se trouve aux ficelles du scénario. Oui, je ne plaisante pas, LE James Cameron de "Terminator", grand film de notre ami Schwarzy, a scénarisé la suite du meilleur film de son rival Stallone. Bizarre, non? Le scénar est en soit plutôt bon, et dans le fond assez original pour l'époque. Rambo est désormais un super héros, et il désingue du méchant à tout va. Ca tir à totu va, ca explose de partout, c'est génial ! Pas du tout fineau, mais très divertissant. On aurait tout de même pu espérer mieux comme suite, mais force est de constater qu'elle tient suffisamment la route dansson optique pour être qualifiée de bonne. A voir pour se détendre.

S’il y a bien un film qui a changé à jamais l’image de Sylvester Stallone, c’est bien Rambo II : La Mission. En effet, là où le premier épisode possédait une vision extrêmement critique des Etats-Unis, ce deuxième volet possède un aspect nettement plus patriotique en replongeant l’ancien vétéran dans un Vietnam conservant toujours des prisonniers américains. Si le film conserve une légère critique de la bureaucratie américaine (représentée par le personnage de Murdock) qui se moque de la vie des ressortissants américains quand cela va à l’encontre de ses buts politiques, le discours général du film est assez proche d’un anticommunisme assez primaire et simpliste. On pourrait ainsi regretter que Sylvester Stallone (qui reconnaît aujourd’hui avoir fait une erreur) ait grandement modifié le scénario de base signé James Cameron qui réutilisera certaines de ses idées dans ses films suivants (le film devait débuter dans un hôpital psychiatrique et non un bagne, idée réutilisée dans Terminator 2 : Le Jugement dernier) et en particulier dans Aliens, le retour (on retrouve une mission de sauvetage, un personnage principal qui est atteint de syndrome post-traumatique et qui doit replonger dans la cause de celui-ci pour pouvoir avoir une chance de le surmonter).
Ce manque de profondeur se ressent notamment dans le jeu d’acteur de Stallone lui-même. En effet, là où, dans le premier film, il faisait preuve d’une interprétation très juste retranscrivant parfaitement l’aspect bête traquée et traumatisé du personnage, il fait preuve ici d’une palette dramatique nettement plus réduite et semble assez neutre pendant tout le film. Visiblement, il s’est concentré essentiellement sur une préparation physique impressionnante qui lui permet d’obtenir un corps qu’il n’avait jamais eu auparavant (même dans Rocky III : L’Œil du tigre). Si le reste du casting (Richard Crenna, Charles Napier et Julia Nickson) est plutôt bon, il faut ainsi reconnaître que Stallone ne livre pas une de ses plus brillantes prestations d’acteur.
Ce qui compte, cette fois, ce sont les scènes d’action et là-dessus, il serait mensonger de prétendre que le long-métrage ne remplit pas son contrat. Ainsi, après un parachutage assez compliqué dans la forêt, les scènes de combat s’enchaînent en cherchant à être toujours plus spectaculaires. Le réalisme du premier film cède donc la place à des séquences montrant notre héros décimer à lui tout seul les armées vietnamienne et soviétique réunies. Ainsi, alors que le premier film ne montrait qu’un seul mort (et encore en étant causé de façon involontaire), Rambo multiplie ici les cadavres : à se demander comment cela se fait-il que l’armée américaine dont il faisait partie n’ait pas gagné la Guerre du Vietnam alors qu’il semble capable de la remporter à lui tout seul ! Malgré cet irréalisme guerrier, le spectacle (servi par une musique de Jerry Goldsmith plus martial que dans le premier) est plus qu’assuré.
C’est ici qu’il faut rechercher le succès mondial du film : l’aspect cathartique fonctionnant auprès du public américain mais beaucoup moins à l’international ! En effet, le film déclencha une véritable Rambomania : on eut droit à une multitude de films en étant inspirés (bien que le film lui-même peut être considéré comme un remake plus ou moins déguisé de Retour vers l’enfer de Ted Kotcheff, réalisateur du premier… Rambo, et du premier Portés disparus), à des héros tous plus musclés les uns que les autres et même, comme pour Robocop peu après, à un dessin animé alors que le film n’est à la base pas destiné aux enfants. Si celle-ci s’est atténuée avec le temps, l’image publique de Stallone s’en retrouva à jamais changée transformant l’acteur dramatique des débuts en star de films d’action bodybuildée. Ainsi, si le premier film peut être considéré comme un chef-d’œuvre du film d’action, ce second volet est classé au rang des films assez bourrins et caricaturaux mais pouvant appartenir à la catégorie des plaisirs coupables. Mais quel plaisir coupable !