Réputée très inférieure au premier opus, cette suite de "Conan le Barbare" est vraiment bien. On retrouve avec ce bon vieux Schwarzie, Grace Jones... qui devient rapidement insupportable avec ses cris stressants. L'ambiance est différente, moins "lyrique et poétique", avec même de l'humour (le personnage de Malak) et d'une manière générale, plus d'action et moins de contemplation. C'est sans doute ce qui a déplu.
Décidément, je deviens cinéphage. Encore un film que j'appréciais étant petit et qui, revu des années plus tard, laisse une impression de désolation barbare.
Si les effets spéciaux ont mal vieillis, que dire des prestations des acteurs poseurs qui se succèdent ridiculement. Si l'histoire est classique et le rythme plutôt bien amené, la légèreté des dialogues et l'humour potache spoiler: - Seigneur ! La scène où Conan se saoule !!! - finissent d'enterrer la chose. Là où le premier film tentait de donner vie à l'univers de Howard, celle-ci ressemble plutôt à une version produite par Disney.
Le premier Conan est encore considéré aujourd’hui comme un des meilleurs films de l’histoire du Cinéma. Or, il se trouve que le film a clairement mal vieilli.
Pour beaucoup, cette suite a commis l’irréparable en se rapprochant du public familial. D’accord, Conan le Destructeur est toujours un monument d’ultra-violence macho peu avare en plans sur le corps bien huilé d’Arnold Schwarzenegger, mais le film est beaucoup moins sanglant et radical que le premier opus. Ici, Conan y combat des monstres en carton-pâte, aux côtés de Grace Jones et Wilt Chamberlain, ce dernier étant si piètre acteur qu’il est proche de faire tomber l’ensemble de l’entreprise dans le ridicule. D’ailleurs, on compte très peu d’acteurs de formations si on enlève aussi les catcheurs. Mais le film reste parfaitement appréciable grâce à une bonne humeur communicative, un second degré qui manquait au premier opus et des créatures très moches (Dagoth est particulièrement affreux) mais très ancrées dans leur époque. Le score de Basil Poledouris est bien meilleur que celui du premier opus (BLASPHEME) et permet à l’ensemble de garder une dimension épique qu’il semblait perdre dans sa première heure. Bien sûr, tout ne marche pas et voir Schwarzenegger hurler ”BAMBATAAA” en faisant tournoyer son glaive, qui est censé peser une bonne trentaine de kilos est un peu risible, mais la magie du cinéma de Richard Fleischer fait son effet.
Conan le Destructeur est un film bien plus aimable que son premier opus et il est fort aisé de comprendre pourquoi les fans du personnage n’ont pas aimé. Les autres y trouveront leur compte.
Loin de la violence désespérée de Robert Howard dans le texte, Conan Le Destructeur verse plutôt dans le divertissement d'aventure à petit budget. En l'espace de quelques séquences, on oublie l'univers sombre et cohérent planté dans le film original par John Milius pour plonger corps et âme dans un décor d'heroïc fantasy d'opérette. Il ne nous reste que nos yeux pour pleurer devant ce spectacle incroyablement kitsch (monstres en plastique, décors en carton pâte, effets spéciaux risibles...) où la violence brille par son absence. Aucun acteur n'arrive à tirer son épingle du jeu devant l'étendu des dégâts. Arnold Schwarzenegger est plus bovin que jamais et Grace Jones passe son temps à grogner façon clébard. Même Basil Poledouris n'y arrive plus. Non pas que son score soit mauvais (loin de là), mais il peine à retrouver le faste de ce qui reste sa meilleurs partition à ce jour.
On se demande comment un réalisateur renommé, Richard Fleischer, a-t-il pu bien nous pondre une suite d'une totale absurdité. Si le premier Conan garde un certain sens lyrique, le deuxième n'est qu'un amas de stupidités, résultat voulu pour un film plus familial, plus second degré.
Avec un Schwarzenegger qui est plus là pour exhiber sa musculature qu'autre chose (il est en slip la plupart du temps), le scénario est navrant, construit autour d'un prétexte à l'aventure où les enjeux seront absents et les évènements remplis de facilités et raccourcis beaucoup trop indiscrets pour y croire une seconde (le combat des magiciens est l'exemple type). Les personnages ne sont pas caractérisés, s’introduisent dans l'aventure en se demandant pourquoi (Zula). La prestation générale des acteurs n'aidera pas et les dialogues non plus (certaines séquences sont proches du nanar). L'ensemble est donc bâclé, y compris les trucages et déguisements honteux (les monstres).
Schwarzie toujours de la partie dans cette suite, Conan y est encore plus monstrueux, que ça soit en muscles autant qu'au combat face à 15 hommes. Pourtant, malgré le fait qu'il y ait moins de longueurs que dans le 1er film, le scénario est peu captivant et le film se veut ennuyeux.
Schwarzy a le physique de l'emploi et c'est la seule qualité de ce film. Un physique qui à l'époque devait intriguer et impressionner par ailleurs, d'où certainement une certaine renommer du film. Autrement le scénario comme les dialogues, tiennent sur la moitié d'une page. Aucune seconde lecture à avoir, c'est un film de barbarie pure, sans émotions, sans but, sans âme...
Les spectateurs n'ont pas aimé le film de John Milius. Trop personnel, trop adulte, trop sombre, « Conan le barbare » n'a pas trouvé son public. Rappelez-vous la célèbre contrepèterie « Co...rd le barbant ». Pas de problème, dans cette suite Richard Fleischer brosse le spectateur moyen dans le sens du poil. Ici Conan perd toute sa substance. Adieu la noirceur propre au personnage et à son univers, bonjour l'humour benêt, les décors en carton-pâte, les créatures en caoutchouc, les effets spéciaux déjà datés pour l'époque, l'interprétation sans la moindre subtilité (Grace Jones et ses hurlements...), et l'action certes omniprésente mais au final répétitive. Il ne reste presque plus rien du chef-d'oeuvre de John Milius (sa violence primaire, sa BO puissante, etc.). Ici on ne joue pas dans la même catégorie. Il s'agit d'un simple divertissement. Le film assume pleinement ce statut. C'est pourquoi je lui donne tout de même la moyenne.
On prends le même Conan et on recommence mais a la version destructeur cette fois , rajouter le mode barbare bien évidemment et cela vous donne un film pour ma part meilleur que le précédent, Arnold Schwazenegger est plus a l'aise et il a acquit plus d’expérience après le premier opus : Conan le Barbare. Tout en muscle et toujours avec cette délicatesse de taper d abord et de parler ensuite, la mise en scène de l'acteur est presque a la perfection, on s’attacherait presque a son personnage fort certes mais cachant une certaine sensibilité via son passer. La photographie a une bonne lumière, Les effets visuels sont bien présentes , l'action est au rendez-vous on ne s’ennuie pas. les combats font rages, et le dénouement final une belle apothéose pour vous en mettre plein les yeux et plein les oreilles. Un bon film que je préfère au précédent qui m'avais un peux ennuyer et qui avait une certaine lenteur. et qui présentais beaucoup moins d'actions concrètes. par Crom!! le destructeur représente bien le monde du fantasy. a voir et a revoir.
Une de mes plus grandes déceptions. Le scénario n'est plus du tout aussi efficace que dans le premier film , puisqu'on assiste là à une simple péripétie dans la vie mouvementé de Conan alors que le scénario du premier permettait de voir son ascension au rang de Héros. Les personnages sont bien plus stéréotypés que dans le premier (le coup de la princesse en détresse et du mage...). Le film est toutefois sauvé de la noyade par les combats bien foutus et la musique. A ouispoiler: Pourquoi le monstre du mage fait-il des prises de catch ???
Le succès de Conan amena forcément l'appel d'une suite intitulée "Conan le destructeur"(1984). L'orientation du film prend une tournure plus humoristique et infantile,ceci afin de répondre aux critiques sur la violence gratuite du premier volet. C'est justement en faisant ce choix que cet héroïc-fantasy movie perd tout son sel. Les personnages ne sont que des marionnettes qui errent sans but,et traversent les embûches sans périr ni même être menaçés. Arnold Schwarzenegger dû être satisfait puisqu'il pu desserrer les dents et balançer quelques vannes bien senties sur la virginité ou l'héroïsme. Grace Jones est une amazone intriguante,mais au jeu plus outré qu'un acteur théâtral japonais ! La musique de Basil Poledouros est toujours aussi envahissante,et les moments de bravoure se font rare,sauf peut-être dans le Palais des Glaces. Enfin,le Dieu Dagoth est la créature la plus mal faite de toutes les années 80! Si on rit,c'est de consternation devant cette série Z opportuniste.
Moi aussi je me prosterne devant l'un des plus beaux film de tous les temps "Conan, le barbare", mais je vais être honnête, je prend un plaisir fou à voir ce deuxième volet à chaque fois, ce petit film de vidéo club des 80's, et cela pour plein de raisons : Le casting hyper attachant, l'ambiance général de fantaisy, les décors, la musique toujours aussi sublime de Basil Poledouris, l'humour bon enfant, les répliques cultes et décalés, et Schwarzy, beau comme un camion... moi je l'adore ce film... mais pas du tout de la même façon que le premier Conan, c'est tout. ;)