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Artriste
119 abonnés
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3,0
Publiée le 26 avril 2022
Suite des aventures du barbare le plus musclé, Conan Le Destructeur arrive seulement deux ans après l'original pour un résultat correcte mais en dessous de son prédécesseur. L'histoire nous fait suivre Conan qui va se voir confier une mission par la maléfique reine Tamaris. En effet le guerrier va devoir aller voler une corne en échange du retour à la vie de sa femme. Ce scénario donne lieu à une épopée assez convenue pendant un peu plus d'une heure et demie. Si la première partie est sympathique, passé l'heure l'intrigue commence à devenir redondante. L'ensemble reste agréable à suivre même si ce deuxième volet n'apporte pas grand chose en terme de révélations. Ce récit perd un peu de son charme par rapport au premier du fait de son ton un peu plus léger mais surtout par son aspect contemplatif qui disparaît ici totalement. Cela permet tout de même d'avoir une histoire plus rythmée, d'autant plus que cette suite est plus courte. Du côté des personnages ils sont moins attachants que leurs prédécesseurs même si les acteurs sont convaincants. Arnold Schwarzenegger manie toujours aussi bien l'épée et Grace Jones incarne une guerrière qui ne s'exprime qu'en criant. Les autres rôles ne sont pas des plus marquants. Tous ces individus nouent des relations moins approfondis malgré d'avantage de dialogues mais qui ne sont pas très inspirés et moins sérieux. L'ensemble est bien réalisé par Richard Fleischer même si le tout manque de scènes mémorables. En tout cas les décors sont toujours aussi plaisants, créant ainsi un univers à l'ambiance singulière. La grande force du premier volet venait de sa b.o. ici toujours qualitative mais beaucoup moins épique et inoubliable. Cette dernière est plus discrète et donne moins d'ampleur aux images même si ses notes sont agréables. Reste une fin attendue venant mettre un terme à Conan Le Destructeur qui au final est un film divertissant mais pas indispensable tant il manque de nouveautés ce qui est pourtant primordial pour une suite.
Qu'est-ce que ça doit faire bizarre à Schwarzenegger de revisionner les « Conan » qu'il a tourné il y a plus de 30 ans! Le film est d'un kitsch savoureux, à l'instar de « Zardoz » pour Sean Connery. Bon nombre de scènes sont bidonnantes, le coup de poing sur la tête du lama au début parce qu'il lui a craché dessus du style « on ne rigole pas avec Conan », le personnage du magicien bidon d'un ridicule souhaité et, bien entendu, Conan lui-même, les mimiques de Schwarzy sont impayables ! La plus grosse qualité de ce film vient des décors, ils sont tous somptueux et confèrent à l'oeuvre une bonne dose de charme. Quelques bonnes idées, la scène des miroirs que Conan doit casser pour atteindre effectivement le monstre magicien. Le tout l'un dans l'autre, nous sommes dans une franchise de type série B à l'instar de bien d'autres qui lui faisaient concurrence à l'époque, cependant nous sommes aussi derrière la caméra de Richard Fleischer actif et célèbre depuis plusieurs décennies passant par « L'étrangleur de Boston », « Soleil vert », « Tora ! Tora ! Tora ! » et bien d'autres... Nous avons donc le style des B-Movie dans un cadre « Héroïc Fantasy » que les spectateurs viennent chercher avec « Conan » mais également une mise en scène très soignée et une photographie admirable ! Ça ne va ordinairement pas de pair ! Au final, un spectacle qui met deux types de public d'accord ! Un film d'héroic fantasy tout à fait valable qui surpasse, selon moi, le précédent film de Milius. Fleischer, alors en fin de carrière, remettra le couvert avec « Kalidor », également tout à fait digeste.
On l’a quitté barbare, on le retrouve destructeur. Valeria morte, il cherche l’apaisement auprès de Grace Jones, pas encore Bond girl mais déjà icône, et rompue aux muscles depuis qu’elle sort avec Dolph Lundgren. De son côté, Subotai laisse les sacs à Malak, et Sven-Ole Thorsen permute entre mauvais rôles. Seuls Schwarzy et Mako se maintiennent tels quels, et pourtant, difficile de ne pas voir ici un simple prolongement de son instigateur, une suite prévisible et prévue sans doute depuis fort longtemps : séquelle maladroite, facile et sommaire, qui reste à des années-lumière de faire oublier son prédécesseur. John Milius n’a rien d’un génie, mais il a au moins su nous offrir un vrai sauvageon, direct et brutal, un parangon de machisme odieux venu du fond des âges qui avait le mérite de sortir du lot des héros de sa génération. Malgré sa filmo autrement plus prestigieuse (quoique pas non plus avare en plâtres), Richard Fleischer échoue à poursuivre le mythe tel qu’on le visualisait. Son apport est celui d’un chantre du divertissement, une œuvre aux vues familiales, au budget prodigue et au ton camarade. Narration plate, images médiocres, absence de rythme et frissons légers, cette suite n’amène pas grand-chose, sinon l’humour mercantile, et des effets spéciaux curieusement frais plus de trente ans après. Egaré, mais persistant, le cinéaste retrouvera malgré tout Laurentiis sur le navrant Kalidor, avant de lâcher tout espoir de bâtir une saga autour de leur fier guerrier. C’est certainement mieux ainsi.
Défraîchi. J’avais été séduit par la candeur et l’honnêteté du premier opus. Le nom de Fleischer au générique du second est de prime abord une bonne nouvelle. Conan pleure toujours sa bien aimée perdue dans le premier film. Il traîne toujours ses guêtres en peau de bête dans des paysages vides. Il se fait embaucher par une reine pour aller chercher un objet magique qui devrait accomplir une prophétie ancienne. En 1984, Schwarzie a perdu ce petit accent qui faisait une partie de son charme. En revanche, il n’a pas perdu sa carrure. Là où le premier opus traitait du corps, celui-ci ne fait que l’utiliser. Le muscle n’est qu’exploit et tout renvoie à une énième version d’Hercule. L’écriture des personnages est en effet le point faible du film. Ils sont bien peu sympathiques et on devra se contenter d’archétypes. Seule Grace Jones sort du lot, fiévreuse amazone à l’humour tranchant. Visuellement, ça se tient mais ça lorgne un peu vers le kitsch. On regrettera des effets faciles qui décrédibilisent l’ensemble. A noter malgré tout quelques très bonnes scènes qui méritent le coup d’œil (baston dans les miroirs, apparition du dragon). Pas mauvais mais décevant.
une suite largement moins bien on ce pose la question pour faire une suite vu comment c'était terminer le précédent, vue la qualité aussi de ce dernier ce n'était vraiment pas nécessaire. on s'ennuie parfois, long moment souvent, des scène grotesques même, le casting en revanche lui est plutôt de qualité. même les scène de bagarre sont bon mais les dialogue ou certaines scène ne sont vraiment pas bonnes du tout .Le puissant guerrier Conan est chargé, par la maléfique reine Taramis, d'escorter la princesse Jehnna en territoire ennemi, dans le but d'aller voler la corne du dieu Dagoth, contre la promesse du retour à la vie de la femme qu'il aimait et que la mort lui a ravie. Mais Conan est dupé par Taramis, qui médite de plus noirs desseins. L'humour a essayer d'avoir sa place ici avec notamment certains personnage secondaire mais cela ne fonctionne pas tellement.
Je suis obligé de mettre 10/10 à ce film pour remonter sa cote car ce film est vraiment trop mal coter avec une moyenne trop en dessous de ce qu'il vaut réellement parce que c'est un très bon film d'action ,c'est le " Seigneur des anneaux " des années 80' ,il y a des magiciens ,des guerriers ,etc. Il y a de belles scènes de combats et de très belles musiques dans ce film ! Seul chose à redire , ce film manque de figurants pour les scènes de combat ce n'est pas comme dans le " Seigneurs des anneaux " où il y a des milliers de figurants pour un combat ,ici c'est souvent des duels ! Mais ce film est à voir absolument si vous ne l'avez jamais vu !
Deux ans après le succès public remporté par " Conan le barbare" ( 1982) - le film sera par contre descendu par la critique à sa sortie - la MGM remet sur pieds, une suite " Conan le destructeur".
Cette fois John Milius ( scénariste de renom - il est par exemple à l'affiche d' "Apocalypse now" de FF Coppola) n'est pas de la partie.
Les aficionados du premier film ( dont je ne fais pas partie) regardent fréquemment ce second film avec plus de distance.
Pour ma part, il me semble que pourtant cette deuxième mouture est bien mieux ficelée. Certes on est toujours dans le film de genre ( heroic Fantasy) mais l'arrivée aux commandes de Richard Fleischer fait monter en gamme la réalisation.
On rappellera que le cinéaste est d'une envergure incomparable avec celle de Milius. Il suffit de citer " soleil vert", " l'étrangleur de Boston", " les flics ne dorment pas la nuit", sans parler de " les inconnus dans la ville", pour se souvenir que Fleischer n'est sûrement pas l'artisan appliqué que certains voyaient en lui, mais un cinéaste de premier ordre.
Certes on n'a pas ici affaire à un des opus les plus accomplis du cinéaste, mais le casting est d'un tel standard que même les spectateurs réservés à l'égard des films commerciaux montés sans autre prétention que celle de distraire pourront y jeter un oeil.
On note ainsi aux côtés de AS, l'explosive et sexy mannequin/chanteuse d'origine jamaïcaine Grâce Jones et du basketteur vedette de la NBA de l'époque Wilt Chamberlain (2m16 sous la toise).
La première demi-heure est assez réussie avant que progressivement le niveau du film baisse nettement en raison d'un scénario et surtout des décors pas franchement attrayants.
AS est bien mieux dirigé et filmé que dans l'ouvrage de Milius et le culturiste propose une interprétation d'un meilleur standard que dans " le barbare".
Ça va aller, c'est passable, toute juste la moyenne pour cette suite pas trop catastrophique, sans sentir mauvais et ni terrible ni nulle, à prendre au second degré, la reprise du travail étonnant venant de la réalisation de Soleil Vert, la fille sur la balançoire, vingt mille lieues sous les mers. Sa mise en scène est sérieuse était de préférence pour mémoire photographique physionomie dans ses superbes films, quelle mouche lui a piqué ? Le ridicule ne tue pas les mannequins chics so kitch.
L'insistance de la production de fermer à clé la chambre forte du cinéma génial clôturé depuis le premier film épique héroïque fantaisie chef-d'œuvre, ne laissant passer aucun filtre sur le scénario jalousement gardé, droit de propriété littérature. Le second réalisateur n'a de choix varié tel questionnaire multiple, oui et non comme réponse courte choisie merci, soyons indulgent, spectateurs simplifiés.
Une grossière erreur sur son parcours professionnel de route cinématographique dira t'on, le casting sera moins impressionnant, le méchant magicien cette fois-ci fait pâle figure au précédent d'une grande cruauté. Il n'y a pas vraiment d'intrigue apparemment, on a une reine alerte endormie embarquée par la féerie malfaisante à sauver de ses griffes, le droit de rire est permis chez ce barbare reposé, le balèze Arnold.
La méditation spiritualité combat la série B venue de l'extrême Est sur la carte située du globe, au delà de la banquise arrière glacée des steppes, tout près de la Mongolie. Conan Schwarzenegger s'il vous plaît, brandit l'épée des vikings scandinaves du Walhalla, autorisé à entrer dans le désert du Mexique à terminer le boulot, recherche un royaume perdue désespérément amour figé dans le temps, un pilier de trône en carton.
J'ai aimé autant que le premier film intitulé Conan le BARBARE. Un bon casting, notamment la participation de Grace Jones en Amazone indomptable. Beau film
Schwarzie qui assomme un chameau avec un coup de poing. Schwarzie qui fait du nunchaku avec son épée. Schwarzie qui se bat contre un monstre sortie tout droit d'un épisode de Spectroman. Grandiose.
Si le premier opus est quelque nunuche, il possède une certaine dimension poétique. Avec cette suite, nous sommes clairement dans le nanar. Cependant l'univers de Conan fourmille encore une fois de nombreux détails qui lui donne vie.
Réputée très inférieure au premier opus, cette suite de "Conan le Barbare" est vraiment bien. On retrouve avec ce bon vieux Schwarzie, Grace Jones... qui devient rapidement insupportable avec ses cris stressants. L'ambiance est différente, moins "lyrique et poétique", avec même de l'humour (le personnage de Malak) et d'une manière générale, plus d'action et moins de contemplation. C'est sans doute ce qui a déplu.
Encore plus efficace que le premier volet. On pourrait imaginer un 3ème volet, vu qu'il n'est plus gouverneur et qu'il est probable qu'il revienne au cinéma........ !