Certes le film a vraiment très vieilli. Le scénario est ultra simpliste comme tout le film en général. Après cela permet de faire un bon en arrière et de regarder un vieux film de fantasy et ça fait du bien.
La violence et la bravoure ont laissés place à l'humour, et à pas grand chose d'autre... Si bien que le plaisir de retrouver Schwarzy et l'univers de Conan nous est gâché.
"Conan the destroyer" souffre incontestablement de la comparaison avec son prédécesseur, bien plus épique. Car Fleischer met en scène de manière contemplative malgré les nombreuses scènes d'action, et utilise beaucoup d'effets spéciaux. Cela produit certes quelques trouvailles visuelles, mais l'ensemble est d'autant plus kitsch. Certains passages n'échappent d'ailleurs pas au ridicule : le costume de l'homme-singe, la princesse nunuche, le sidekick lourdeau, et quelques chorégraphies un peu molles. Néanmoins, Schwarzenegger, épaulé par la tigresse Grace Jones, reste charismatique, et l'ambiance est toujours aussi brutale. Divertissant, sans plus.
Retour du grand guerrier Schwarzenegger tout en élégance et en muscle. Cette suite incontournable se révèle à mon sens supérieure à son prédécesseur, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le rythme est beaucoup plus soutenu, les scènes de combats sont ici bien plus présentes, et malgré le côté kitch des effets spéciaux, elles demeurent étonnamment immersives. Ensuite, le scripte est beaucoup plus structuré. En effet, Conan daigne enfin s'exprimer normalement (je tiens à souligner que ses répliques étaient si rares dans le premier que l'on était en droit de se demander s'il avait une langue). Puis vient le scénario, certes peu recherché, mais l'impacte reste tout de même à la hauteur de ce que l'on attend d'un film d'aventure. Il ne faut tout de même pas s'attendre à des merveilles pour l'année 1984, notamment d'un point de vu visuel (décors en carton, fonds verts dégueulasses et mal montés, costumes ringards...) et sonore. Car il faut le dire, la bande son a fichtrement mal vieillit et certains doublages font penser à un bien mauvais film porno. Je pense à la voix horripilante de la jeune princesse par exemple, qui ne cesse de pleurnicher comme une mijaurée. L'autre point négatif est ce manque de mise en danger des protagonistes. A aucun moment leur situation ne semble franchement menacée en dépit de contextes plutôt épicés. La mise en scène est très chorégraphiée; trop peut être. Schwarzy affirme d'avantage sa virilité par le biais de répliques plus franches et de postures de culturiste. En bref, un bon divertissement très marqué des codes d'honneur du genre mais qui tout de même, frôle la série B. 3/5
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2,5
Publiée le 24 juillet 2019
L'un des grands hèros de la littèrature populaire fait en 1984 son come-back au cinèma! il s'agit de Conan alias Arnold Schwarzenegger avec une musculature toujours aussi impressionnante! il y eut jadis une èpoque inouïe où des royaumes ètincelants s'ètendaient à travers le monde! Alors vint Conan plus « destructeur » que jamais! Le film de Richard Fleischer, contrairement au film culte de John Milius, plonge tête la première dans une hèroïc fantasy fèerique et manichèenne à la frontière du nanar! Fort heureusement, cette deuxième mouture se voit d'un oeil mi amusè sans aucun temps mort! On passe d'un dècor à un autre avec cette ètrange sensation de revenir dans des temps anciens, des temps mystiques et fantastiques! Comme toujours la musique de Basil Poledouris apparait tout au long de cette suite pour rappeler constamment au public qu'il s'agit d'une vèritable mythologie! On notera les dèbuts au cinèma de Olivia d'Abo (à peine 15 ans) qui incarne aux côtès de Schwarzy et Grace Jones une Princesse Jehnna bien candide! Distrayant et plus grand public avec toute l'ambiance d'une dècennie à jamais disparue...
Revoir ce bon vieux schwarzy au début de sa carrière, quand les pecs était encore haut, fais plesir. Une aventure a la king rising dé années 80 sympa a regarder.
On retrouve Arnold Schwarzenegger dans le rôle du célèbre barbare Conan avec ou pas grand regret. Dans ce film les scènes d’action sont toujours aussi magnifiques, mais le scénario n’est pas très original, il ne se démarque pas suffisamment du premier et il reste plat. Ce deuxième opus n’apporte rien de plus au premier film et n’a rien d’exceptionnel. C’est un film distrayant mais c’est tout. 06 / 20.
Une suite à Conan Le Barbare n’était pourtant pas nécessaire,même si on ne pouvait qu’en rêver.Et c’est dans la continuité que Richard Fleischer reprend les aventures du personnage mythique,qui manque tout de même de saveur par rapport au premier volet,malgré un casting tout aussi intéressant.Ainsi l’ambiance scénaristique n’est pas à déplorer,mais la mise en scène s’en ressent fortement touchée en contrepartie.Passer derrière la caméra après John Milius était un challenge sûrement trop lourd.Mais ça se regarde bien tout de même.
Le scénario est plus nul que le premier. Les effets spéciaux encore plus ratés que dans le premier,en plastique. Les dialogues sont affligeants, encore plus que dans le premier mais cette suite est plus agréable à regarder que le premier car, grâce à son scénario linéaire, on se fait moins chier. Mais ce film restera mauvais et la prestation de Grace Jones ridicule. note:3.2/10
Hormis une ou deux scènes, rien à garder ici. Incontestablement aussi pourri que le premier fil métait merveilleux. Autant se revoir l'insurpassable "Conan le Barbare" de Milius que cette suite aux images sublimes, mais au scénario idiot. Vraiment un navet. Mais 1 étoile quand même, parce que, par rapport à "Kalidor", c'est Byzance.
"Mais ceci est une autre histoire…" : la dernière phrase de Conan le barbare annonçait clairement d’éventuels autres épisodes. Il n’est donc pas surprenant de voir débarquer sur les écrans, deux ans après, une suite des aventures du guerrier cimmérien avec Conan le destructeur. Le premier volet ayant rencontré un grand succès et fait d’Arnold Schwarzenegger une star, la volonté d’élargir le public est clairement démontrée par la production et son nouveau réalisateur. En effet, John Milius a cédé sa place à Richard Fleischer et ce dernier a choisi de livrer un film plus léger où l’humour possède une place nettement plus grande (volonté totalement revendiquée dans les commentaires audios du DVD). On retrouve régulièrement des gags qui n’auraient pas eu leur présence dans le précédent volet et le personnage de Malak n’a pour unique raison d’être que celle d’être un sidekick comique du héros. En outre, cet aspect plus léger passe par une plus grande place du fantastique : la magie est beaucoup plus présente que dans le précédent (même si elle y possédait une petite place) et elle donne une ambiance plus proche du conte médiéval. Les spécialistes pourraient ainsi peut-être estimer que l’on passe de la dark fantasy à l’heroic fantasy. Le personnage de Conan, lui-même, a évolué en devenant un personnage plus civilisé et nettement plus loquace. Arnold Schwarzenegger peut donc un peu plus développer son jeu d’acteur que dans le premier film où son personnage était plus renfermé sur lui-même. Privé de Valeria (dont il pleure toujours la mort et dont le nom est cité contrairement au premier film) et de son comparse Subutai (dont on ne sait pas ce qu’il est devenu et qui semble avoir été remplacé par celui du Malak interprété par Tracey Walter), le personnage ne retrouve de son aventure précédente que le magicien désormais affublé d’un nom (Akiro) et toujours interprété par Mako. Il est désormais accompagné par les nouveaux personnages que sont Zula (Grace Jones dont le surjeu volontaire permet de souligner la sauvagerie) et Bombaata (Wilt Chamberlain dont la très grande taille permet de rendre Schwarzenegger inférieur au personnage) afin de remplir la mission donnée par la reine Taramis (Sarah Douglas) d’escorter l’innocente princesse Jehnna (Olivia d’Abo). Nous sommes loin de l’ambiance opératique du film de Milius, le film possède certaines faiblesses de scénariospoiler: (comment Zula sait le nom de Conan lors de leur première rencontre ? ; pourquoi Bombaata casse la vitre une fois le combat contre Toth-Amon terminé alors qu’il aurait pu tenté de faire la même chose avant ? ; comment cela se fait-il que la sortie du tunnel qu’ils trouvent se situent juste à côté de leurs chevaux ?…) et certains aspects visuels ont un peu vieilli (certains effets spéciaux sont un peu démodésspoiler: comme la transformation de Toth-Amon en dragon et certaines transparences et rétroprojections sont assez visibles) mais l’ensemble reste malgré tout divertissant : le jeune public pourrait peut-être même le préférer au premier par son atmosphère moins sérieuse et plus féérique même si les adultes pourront clairement constater, objectivement, que le niveau est inférieur à l’œuvre de John Milius. Par contre, pour ce qui est de la bande originale, Basil Poledouris a réussi à conserver le même niveau de qualité que dans le premier volet en adaptant sa musique à la nouvelle ambiance générale : on y retrouve donc les thèmes du premier film associés à de nouveaux adaptés à ce nouveau ton plus léger et féérique.spoiler: Le seul petit détail sur lequel on pourra chipoter est la réutilisation de la même musique de cérémonie religieuse alors que celle-ci peut être pensée comme étant intra-diégétique (même si cela n’est jamais montré) et que nous sommes dans culte différent de celui du précédent volet. Malgré ce petit détail, la musique de Poledouris reste toujours d’un niveau extrêmement élevé et n’a pas à rougir de la comparaison avec son illustre prédécesseur. Au final, Conan le destructeur est très loin de l’excellence et de la noirceur de Conan le barbare mais constitue un divertissement tout à fait honorable. On regrettera donc que les aventures du guerrier cimmérien n’aient pas connu d’autre suite (même si un King Conan est évoqué depuis de nombreuses années mais semble de moins en moins crédible). Il faudra donc se contenter de l’association suivante entre Richard Fleischer et Arnold Schwarzenegger (le mal-aimé Kalidor, la légende du talisman qui n’avait pas réutilisé le personnage de Conan pour des questions de droits) et du piètre remake de Marcus Nispel, intitulé Conan. Mais ceci est une autre histoire.