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JamesDomb
102 abonnés
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Alors là... C'est la cata... y'a que la musique de Poledouris qu'on retient et pour cause : c'est la meme que Conan le Barbare... le film est lent, il ne se passe rien, les combats sont nuls, rien à garder ! Passez votre chemin !
Un film d'une nullité affligeante,qui dénature completement le personnage. Conan de roi en puissance devient un vagabond aidé par des clochards,pour péter la tronche d'un monstre sorti d'un épisode de bioman.......
Encore un bel exemple de ce qu'un studio mal intentionné peut occasionner de mal à un personnage aussi fort que Conan,quand sa seul motivation se résume à l'exploitation minable d'une franchise pourtant porteuse des meilleurs espoirs.Exit donc John milius,auteur du magnifique premier film,au profit d'un yes man dont on se fout éperdument,tout juste bon à filmer notre cimérien préféré,avec la virtuosité grasse d'un grossiste en viande au marché de Rungis.Bref,entendez par "le destructeur" le fait qu'il détruise tout ce qui faisait la force et la beauté du premier film!
Suite pas vraiment nécessaire. C'est simple, c'est cette bouse qui à tué le potentiel du premier film et à propulsé Conan au rang de nanard aux yeux du grand public.
Un film d'heroic fantasy comme on n'en fait plus. Arnold Schwarzenegger y est impressionnant exhibant une phénoménale musculature. Accompagné d'un petit groupe hétéroclite il part en quête d'un mystérieux objet. Son voyage l'amènera à affronter divers créatures ou magiciens. Plutôt bien mis en scène le film résiste fort bien au temps qui passe.
Conan le destructeur, à l'inverse de sa préquelle, s'oriente bien plus vers de la fantasy, tout comme le remake moisi de 2011. Réalisé par Richard Fleischer, ce nouvel opus met toujours en scène les aventures extraordinaires de Arnold Schwarzenegger dans le rôle du guerrier Conan, absolument indestructible et mutilant ses ennemis par pack de 20. Malgré de nettes faiblesses scénaristiques et une fin à en rire de par l'apparence du Dieu Dagoth, cet opus se savoure davantage que les autres. L'équipe est en effet plus intéressante, de même que la quête qui leur est confiée. C'est une amélioration.
Contrairement au premier opus (Conan le barbare - 1982) qui était trop contemplatif, ce second volet (Conan le destructeur - 1984) est quant à lui bien plus rythmé, avec plusieurs scènes de batailles, un heroic fantasy beaucoup plus porté sur le second degré, où répliques et situations loufoques font leur apparition. Si John Milius était parvenu à nous ennuyer (dû à une mise en scène amorphe et des acteurs inexpérimentés), Richard Fleischer de son côté, retient d’avantage notre attention. Toujours aussi kitch et « riche » en dialogues, on sent le travail au niveau du scénario (ironie), quant à la distribution, si Arnold Schwarzenegger fait des progrès au niveau de son jeu d’acteur (re-ironie), on s’amusera aussi de la prestation de Grace Jones, une tigresse surprenante !
Le premier Conan est encore considéré aujourd’hui comme un des meilleurs films de l’histoire du Cinéma. Or, il se trouve que le film a clairement mal vieilli.
Pour beaucoup, cette suite a commis l’irréparable en se rapprochant du public familial. D’accord, Conan le Destructeur est toujours un monument d’ultra-violence macho peu avare en plans sur le corps bien huilé d’Arnold Schwarzenegger, mais le film est beaucoup moins sanglant et radical que le premier opus. Ici, Conan y combat des monstres en carton-pâte, aux côtés de Grace Jones et Wilt Chamberlain, ce dernier étant si piètre acteur qu’il est proche de faire tomber l’ensemble de l’entreprise dans le ridicule. D’ailleurs, on compte très peu d’acteurs de formations si on enlève aussi les catcheurs. Mais le film reste parfaitement appréciable grâce à une bonne humeur communicative, un second degré qui manquait au premier opus et des créatures très moches (Dagoth est particulièrement affreux) mais très ancrées dans leur époque. Le score de Basil Poledouris est bien meilleur que celui du premier opus (BLASPHEME) et permet à l’ensemble de garder une dimension épique qu’il semblait perdre dans sa première heure. Bien sûr, tout ne marche pas et voir Schwarzenegger hurler ”BAMBATAAA” en faisant tournoyer son glaive, qui est censé peser une bonne trentaine de kilos est un peu risible, mais la magie du cinéma de Richard Fleischer fait son effet.
Conan le Destructeur est un film bien plus aimable que son premier opus et il est fort aisé de comprendre pourquoi les fans du personnage n’ont pas aimé. Les autres y trouveront leur compte.