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TTNOUGAT
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4,0
Publiée le 20 juillet 2010
Attention c'est un pur film de guerre et d'aventure à prendre strictement au premier degré ,il est d'une grande violence ,voir même traumatisant ,mais ne peut prétendre à rien d'autre. Les quelques discussions philosophiques sont d'un niveau inacceptable dans son contexte (sauf ceux tenus par Kataki qui parle peu et joue admirablement)Ils sont juste bons pour des spectateurs naïfs. C'est d'ailleurs la grande faiblesse de ce film mais si on arrive à ne pas trop écouter mais simplement à regarder, il est magnifique avec un Rod Taylor en pleine forme ,particulièrement expressif. Ce film lui doit beaucoup et comme Peter Carsten fait un superbe méchant l'essentiel du spectacle est réussi...Il ne faut pas bouder son plaisir,les 4 étoiles de genre sont méritées. Il n'y a aucun temps mort et le suspense est permanent avec des temps forts, notamment au moment de l'arrivée des rebelles lorsque le coffre aux diamants va s'ouvrir. L'angoisse est aussi au rendez vous avec le retour dans la gare du wagon rempli de réfugiés blancs; c'est d'ailleurs pour moi une des trouvailles du scénario qui m'avait marqué à vie lors de sa sortie. Dans un contexte différent mais proche ,je le situe au niveau des canons de Navarone bien que beaucoup moins connu.
Un film sans concession avec le post-colonialisme. Il ne nous apprend rien, mais nous montre ce qu'il y a de plus mauvais dans la nature humaine. Pas forcément palpitant, mais la déferlante de pépins qui arrivent à la petite équipe ne peut que surprendre le spectateur. Les scènes de pugilat sont mal faites, mais pour l'époque c'est normal.
A la sortie de Blood Diamonds, un ami qui connaît mes goûts me le conseillait en me disant "vas-y, ça ressemble au Dernier Train du Katanga !". De quoi m'allécher en effet, mais il n'en était rien. Alors que le film d'Edward Zwick s'abîme dans le manichéisme le plus bêta, et évite de montrer la sauvagerie de l'être humain (quelle que soit sa couleur de peau) en préférant faire porter le chapeau à un ou deux personnages prétexte, le film de Jack Cardiff fonce tous azimuts sur l’obstacle de la bienséance, et le pulvérise. L’ancien chef op de Michael Powell signait à cette occasion l'un des plus grands films d'aventure jamais faits, et aussi l'un des plus lucides : les rebelles congolais sont des barbares, mais pas plus que Curey, le mercenaire blanc dont les plus bas instincts ressortent lorsque meurt le noir Rufo, sa part d'humanité. Chacun se bat contre sa mauvaise conscience (noir et blanc ont eut les dents limés par leurs parents, mais pas de la même manière, dixit les extraordinaires dialogues du film), celle de Curey ayant pour nom Heinlein, incroyable personnage de mercenaire ex-nazi qui renvoie l’Occident à son passé récent, alors qu’en pleine décolonisation se pose la question de notre héritage. Le Congo est ici le creuset dans lequel sont déversées toutes les passions, avec à l'arrivé le résultat alchimique de cette expérience : « Je voyagerai désormais avec les hommes », lance un Curey transfiguré. Répliques qui tuent, scope, production spectaculaire, action encore très moderne, suspense constant et violence sans concession ni complaisance, peu de films d'aventure, toutes époques confondues, survivent au test du "Katanga". A quand un DVD pour balayer d'un revers de main le très, très surestimé Les Oies sauvages ?
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3,0
Publiée le 25 avril 2014
Souvenez-vous de ce film colorè de sadisme qui avait pour thème la prèsence des mercenaires en Afrique (dans l'ancien Congo belge) : "Mercenaries - The Dark of the Sun" de Jack Cardiff, lequel, malgrè un ton dèplaisant et une apologie de la violence, comportait plusieurs scènes intèressantes! Ce mèlange d'aventures et de folklore, avec un vague contexte politique ou social, vaut non seulement pour l'Extrême-Orient et les pays arabes, mais aussi pour ce merveilleux pays qu'est l'Australie : depuis "Rampage" de Phil Karlson en 1963, jusqu'au Papous de "Walk Into Paradise" de "Marcello Pagliero" en 1956! Mais revenons à cet explosif "Mercenaries - The Dark of the Sun" qui demeure l'un des meilleurs longs du cinèaste anglais: viols, massacres à la tronçonneuse, pillage, cruautès diverses...rien n'est vraiment èpargnè au spectateur dans ce film d'aventures exempt de prèoccupations politiques avec un excellent Rod Taylor, acteur fètiche de Cardiff! Mais à l'èpreuve du temps, c’est le genre de film qui prend un sens rèactionnaire (son extrême ambiguïtè et son opportunisme permanent dans chaque sèquence), même si telle ne fut pas son intention...
On peut voir ce film britannique comme un film de guerre colonial ou post-colonial par ses combats entre des mercenaires et des guerriers révolutionnaires au sein d'un pays africain, un peu comme le fera plus tard les Oies sauvages. Mais aussi par des dialogues d'une certaine pertinence sur les relations entre Blancs et Noirs sur un continent où se sont déchainées toutes les passions humaines. La cause des Simbas et d'autres problèmes coloniaux sont survolés, le réalisateur se bornant à réussir surtout un bon film d'aventure. Il y parvient de façon brutale car il y montre la sauvagerie des 2 factions, livrant sans concessions des scènes extrêmement violentes pour leur époque de réalisation. Ce réalisme donne une certaine crédibilité au film où le physique athlétique de l'énergique Rod Taylor (excellent en mercenaire rude) s'accorde parfaitement à celui également imposant du non moins excellent Jim Brown ; tous deux trouvent des rôles à leur convenance en s'opposant au racisme d'un mercenaire ex-nazi, un personnage vil qui est le méchant idéal en reflétant une sorte d'opinion véhiculée sur l'Afrique à cette époque. Mais le film reste avant tout un solide film d'action brut de décoffrage.
« On se s'rait cru au paradis, au temps béni des colonies.»... Ouais ba pas tant que ça en fait, Michel ! « Le Dernier train du Katanga » en est la preuve éclatante tant le récit apparaît sans concessions concernant l'attitude des uns et des autres durant la colonisation (du Congo belge, en l'occurrence), le regard de Jack Cardiff s'avérant lucide sans jamais tomber dans la caricature facile ou l'outrance. Pas vraiment de temps mort pour autant, le réalisateur trouvant un bel équilibre entre scènes d'action spectaculaires et dialogues pertinents, à l'image de la subtile relation qu'entretiennent Rod Taylor et Jim Brown, tous deux très convaincants. De plus, la présence d'Yvette Mimieux apporte une douceur, une émotion auxquelles il est difficile de rester insensible, nous prouvant une fois de plus le bien-fondé de cette œuvre pas comme les autres. Pourquoi seulement trois étoiles, alors ? Peut-être parce qu'en définitive le film ne nous laisse pas un souvenir aussi mémorable que prévu, la faute peut-être à un scénario qui eût gagné à être encore plus dense, plus fouillé, ainsi qu'à une mise en scène encore plus tranchante, implacable, à moins que ce ne soit le fait que « Le Dernier train du Katanga » ne nous propose pas vraiment de scènes mythiques comme la plupart des chefs d'œuvre. Ne donnez toutefois pas trop d'importance à ces quelques réserves (d'autant qu'elles sont pour le moins subjectives!) et n'hésitez pas à vous plonger dans ce film ambitieux, intelligent et malheureusement trop méconnu, que conclut avec talent une fin réussie. A découvrir.
Ovni cinématographique, ce film d'aventures se distingue par une violence sans concession et un détournement des codesspoiler: (le toubib est alcoolique mais ne se rachètera pas, le missionnaire est niais, l'intrigue sentimentale part en eau de boudin, et à la fin on ne sait même pas où sont passées les diamants). Nous avons là un film d'aventures bien rythmé qui nous scotche et nous surprend sans cesse. Il est dommage que le scénariste ait voulu intercaler des dialogues qui se voudraient philosophiques, mais qui fonctionnent tellement peu qu'on a envie de les zapper. L'autre faiblesse du film c'est Yvette Mimieux, attention on est bien content qu'elle soit là, elle est super mignonne mais on sent que le rôle a été imposé par la prod et qu'elle ne sert à rien. Enfin la fin imposée, parait-il, par Rod Taylor lui-même, censée donner une conclusion morale au film est ratée. Quoiqu'il en soit on passe un bon moment !
Solide film d’aventure que Le Dernier train du Katanga. Pour ma part il y a principalement deux soucis qui lui évitent d’être un chef-d’œuvre du genre. En premier lieu la mise en scène de Cardiff. Pas forcément mauvaise, néanmoins il faut avouer que la réalisation de plusieurs scènes d’action est pour le moins approximative, le réalisateur semblant confondre précipitation et dynamisme. Il gère par exemple mal le passage de l’avion, qui manque d’allure, c’est très net. En second lieu le montage. Haché, avec de grosses ellipses même lors d’une séquence très courte, je note aussi quelques faux-raccords sans doute lié à ce découpage vraiment très roide, peut-être voulu pour donner un effet rêche au film, mais assez frustrant, et vraiment trop sensible pour séduire. Cela a forcément une incidence sur la qualité de l’ensemble qui reste cependant peu critiquable autrement. Le métrage possède de bons décors, des paysages convaincants, il a manifestement des moyens avec beaucoup de figurants, et la photographie couleurs est très agréable. On sent du budget, et le film a une certaine classe, en dépit des critiques formelles ci-avant présentées. A noter une bande son de qualité, avec un thème bien typé, assez rare pour être souligné dans les années 60. Le casting est composé d’une bonne galerie d’acteurs. Pas de vraies grosses stars, mais un Rod Taylor charismatique, appuyé par de bons seconds rôles. Jim Brown certes, mais pas que. Yvette Mimieux, qui a pas mal évolué dans des films durs se débrouille bien avec un personnage cependant plus insipide que ses collègues masculins, qui eux héritent de rôles consistants. Peter Carsten est un méchant de qualité, même s’il est sans doute plus caricatural. Le Dernier train du Katanga saura quand même séduire avec ses interprètes et ses personnages. Le scénario joue la carte du rythme, de l’action, de la tension. Solide film d’aventure dans un contexte réel, le métrage séduit par sa tonalité jusqu’au-boutiste, son outrecuidance avec les conventions. Si on peut le trouver parfois un poil manichéen, reste que l’ensemble est audacieux, parfois borderline, et sa gravité ne manquera pas de séduire des spectateurs un peu las des films de guerre sirupeux et allégés. Pour être honnête j’ai passé un moment agréable devant ce film dont je regrette cependant vraiment les choix douteux du réalisateur en matière de mise en scène et de montage, peu adéquats. Je donne 4.
Bonjour, Avec le recul le film n'est en fait qu'une histoire bassé sur des faits reels, loin ,bien loin de la relaite que de rece,nts evenements nous ont donne comme preuve.A l'epoque de sa sortie la scene qui m'avait le plus marque - j'avais une dizaine d'année - fut le massacre des religieuses. Que voulez vous,chacun retiens ce qui le marque. En conclusion c'est un film que je trouve parfait. Guy
Le contexte géo-politique est survolé mais l'atmosphère pesante avec cette sensation d'être sur une poudrière et le coté exotique toxique suffit à nous immerger dans cette guerre terrible. Jack Cardiff réussit à passer le message sans jouer les donneurs de leçon, il montre les violences outrageantes sans édulcorer mais aussi sans complaisance. Le partage entre les scènes d'action et les passages plus intimistes est particulièrement judicieux sans jamais tomber dans le pathos ou l'outrance. Par contre, il semble que le réalisateur se soit un peu perdu dans les méandres de son scénario ou en ait faciliter certains rebondissements. Ainsi l'héroïsme rédempteur est parfois un peu facile et surtout, surtout, on se demande bien ce que deviennent les diamants ! Jack Cardiff signe un film de guerre qui préfère occulter tout romanesque pour mettre en avant le sadisme et/ou la sauvagerie de tous, même si certains ont des raisons plus nobles que d'autres. Site : Selenie
Le dernier train du Katanga apparaît comme une honorable série B menée par Rod Taylor et Jim Brown, emmené avec un certain enthousiaste on remarque rapidement quelques maladresses et quelques raccourcis dans le scénario. De plus, la fin ne m'a pas particulièrement convaincu. Dans le genre du film de mercenaires en Afrique, on ne peut s'empêcher de faire la comparaison avec les Oies sauvages de McLaglen.
Dans les 60's, en pleine décolonisation du Congo, des mercenaires sont engagés pour récupérer des diamants près d'une mine, et accessoirement, des civils menacés par les rebelles. "Mercenaries - The Dark of the sun" a été vivement critiqué à sa sortie pour sa violence osée pour l'époque. En effet, Jack Cardiff y dépeint de manière graphique des meurtres crapuleux, des duels à la tronçonneuse, des viols et des tortures. Toutefois, outre l'efficacité de ces séquences qui ne versent pas dans la complaisance, le réalisateur s'est défendu en clamant qu'il ne montrait que des bribes du cauchemar vécu par ces régions à cette époque. Ainsi, le film se veut comme une peinture sans concession de la décolonisation, et propose des personnages pour le moins ambigus : un mercenaire presque sans état d'âme (incarné par un charismatique Rod Taylor), un médecin alcoolique, un ancien nazi expéditif, etc. Tous suants dans la jungle et la brutalité, tentant de préserver ce qu'il leur reste de morale, ou au contraire sombrant dans la fièvre des diamants. "Mercenaries - The Dark of the sun" est donc un film d'aventure cinglant, bien mené, et qui ne laisse pas indifférent, même si sa violence n'a rien de marquant vu d'aujourd'hui.
Le Dernier Train du Katanga est un superbe film d'aventure/action, c'est un de mes films préférés ; dès le début du film vous êtes pris par la magnifique musique. A l'époque de sa sortie ce film fut considéré comme l'un des plus violents de l'histoire du cinéma, il comporte effectivement des scènes assez dures notamment le pillage du village. Rod Taylor (acteur australien vu dans La machine à explorer le temps et Les Oiseaux) est très convaincant dans son rôle du chef des mercenaires. Ce film est l'adaptation (pas tout à fait fidèle mais très réussie) d'un bon livre de Wilbur Smith.
Ce film n'as pas pris une ride , qu'elle beauté au point de vue de l'image et de la réalisation pour l'époque . Le Dernier Train du Katanga est un superbe film d'aventure/action, dès le début du film vous êtes pris par la magnifique musique. Les paysage ou ils ont tourné sont parfait et splendides Une très belle distribution avec cette acteur Australien R Taylor " les oiseaux " , un géant ce comédien et J Brown également
Un scénario et surtout une mise en scène très maladroits. De nombreuses idées, personnages, morceaux de scénario sont inexploitées et traités de manière très brouillonne. Une moralisation et de l'héroïsme un peu simplets. Je mets quand même deux étoiles pour le réalisme de certaines scènes de violence collective, traitées sans édulcoration.