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    Color of Night
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    69 critiques spectateurs

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    Redzing
    Redzing

    1 161 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 octobre 2024
    Si "Color of Night" s'inscrit dans la veine des thrillers érotiques américains des années 90, il est amusant de constater qu'il ressemble furieusement (sur le papier) à un giallo italien des années 70.
    Marqué par le suicide d'une patiente, un psychologue devient incapable de voir la couleur rouge (!). Pour se ressourcer, il part voir un collègue et ami... jusqu'à ce que celui-ci se fasse sauvagement assassiné (!!). Notre héros va donc reprendre le groupe de patients du défunt, où se cache a priori le coupable (il récupère aussi sa villa, sans qu'on sache vraiment pourquoi !). Au milieu de tout cela, un tueur en série rode, la police est inefficace, et Jane March passe son temps à exhiber ses formes.
    Beaucoup de similitudes donc avec un cahier des charges de giallo, sauf que "Color of Night" n'en a absolument pas le fun. C'est médiocrement réalisé, avec notamment certaines séquences à deux doigts du ridicule, qui me questionnent sur les intentions de réalisateur : thriller sérieux ou parodie ? Ou ce flic givré incarné par Ruben Blades (acteur que d'ailleurs je n'ai vu que dans des rôles de flic !), qui détonne complètement avec le reste.
    La musique est fade au possible. Bruce Willis peu crédible en psy dépressif : je mets ça sur le compte de la direction d'acteur, il sera très convaincante dans ce registre dans "The Sixth Sense". On retrouve de bonnes têtes mais complètement sous-exploitées (Brad Dourif, Lance Henriksen).
    Le pire étant sans doute la longueur. Le director's cut dure pas moins de 2h19 ! Durée déjà déraisonnable pour ce genre de production, et en plus ici il ne se passe pas grand chose. L'enquête piétine, et le twist final est aussi prévisible que complètement invraisemblable. Je note quand même que le dernier acte est assez amusant, en terme de surenchère et de sang.
    Tout ceci explique que le film ne soit en fait resté célèbre que pour une seule chose : on y voit très furtivement l'engin de Bruce Willis. Mais enfin si c'est ce qui vous motive, regardez une capture d'écran en ligne, vous économiserez 2h19.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 209 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2021
    Le thriller sulfureux et fortement érotisé est à la mode depuis les succès de « 9 semaines et ½ », « Liaison fatale » (Adrian Lyne en 1985 et 1986) et surtout de « Basic Instinct » (Paul Verhoeven en 1992) tout récent. Pour Walt Disney c’est sa filiale Hollywood Pictures qui se charge d’initier les projets plus adultes afin d’embrasser tout le spectre des genres cinématographiques et par la même, du public potentiel. Bruce Willis étant depuis la saga « Die Hard », l’acteur sur lequel on peut miser en tête d’affiche d’un thriller, l’affaire semble aux yeux des producteurs tout à fait réalisable. La toute jeune mannequin anglaise d’origine vietnamienne, Jane March, vient de d’exploser dans « L’amant » de Jean-Jacques Annaud, son premier film, tiré d’un roman autobiographique de Marguerite Duras. Elle sera l’atout charme du film. Tout semble donc en place hormis une intrigue solide qui va faire horriblement défaut tout comme une réalisation (Richard Rush) adaptée au genre. Bruce Willis campe un psychanalyste en perte totale de repères depuis qu’une de ses patientes s’est suicidée sous ses yeux en sautant du trentième étage ( !!!). Après cette entrée en matière pour le moins renversante sans être pour autant convaincante, le docteur en proie à une confusion qui le rend daltonien (!!!) va quitter New York pour rejoindre Los Angeles et y retrouver un camarade d’université qui dans la même profession est devenu une sommité. Celui-ci l’intègre à un groupe thérapeutique constitué de cinq patients (Lesley Ann Warren, Brad Dourif, Lance Henriksen,…) dont le profil psychologique est exposé dans une scène pour le moins surréaliste. spoiler: Le lendemain, le célèbre psychologue est retrouvé mort dans son cabinet, lardé de trente coups de couteaux. On devine très vite que c’est Bruce Willis qui va reprendre les affaires pour aider la police à élucider ce crime sanglant. Une jeune femme mystérieuse (Jane March) va entrer en jeu et faire retrouver tous ses sens au psychanalyste subitement régénéré
    . L’intrigue présentée en dépit du bon sens et sans aucun élément crédible pour accrocher le spectateur, se déroule sans que rien ne retienne l’attention hormis les ébats de Bruce avec Jane. Résultat des courses, un flop commercial qui aurait dû sembler évident dès la lecture du scénario. Un des producteurs s’étant amouraché de Miss March, on a peut-être l’une des raisons possibles de l’aveuglement général des initiateurs du projet. Autrement, il faut que Bruce revienne urgemment mener l’enquête pour nous expliquer comment tout cela a été possible.
    CH1218
    CH1218

    209 abonnés 2 915 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2018
    « Color of Night » surfe sur un genre qui avait le vent en poupe au début des années 90 : le thriller érotique. Au-delà des scènes de sexe, d’un bout de kékette de Bruce Willis et de la jolie plastique juvénile de Jane March, ça ne décolle que rarement et pourtant il y avait de quoi faire. Un scénario tordu, moite et psychologique autour de personnages qui ont tous quelque chose à cacher, encore faut-il l’exploiter de manière plus convaincante ou trouver un interprète qui n’en fera pas des tonnes. Pour le coup, c’est raté.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mars 2020
    Rush, déjà usé, a mis un terme à sa carrière sur un Razzie Award. C’est triste. Ou peut-être pas tant que ça : Rush a toujours été un marginal qui s’assumait dans un mauvais cinéma produisant de bons films. Pour La Couleur de la Nuit, il a poussé le bouchon un peu loin mais il récupère Bruce Willis, une solide compensation qui fossilise l’œuvre dans son succès VHS, & franchement, c’est vrai il n’y a pas beaucoup de films qui sentent aussi fort le videostore.

    Le film ne sait absolument pas manier le néo-noir & c’est ce ratage dans une ambiance voulue si forte (avec aussi la grosse quantité d’écriture qui est allée dans le script), qui lui donne sa patte si particulière. Élaborant une histoire criminelle entre des personnages hautement névrosés qui sont quasiment tous en psychothérapie, le film est le résultat d’un travail immense mais se résume à un fourbi mémorable de personnalités passées au mixeur sur fond de scènes défilant trop rapidement, sans cohésion, & qui ne sont dépassées en bâclage que par le montage sonore – Rush n’a jamais rien fait de pire que ses montages sonores.

    Maintenu en vie par une représentation très informelle d’une Californie suante & grasse (franchement, quel meilleur flic post-Columbo typique que cette montagne de clichés tenue par Rubén Blades ?), notre intérêt de spectateur s’accroche à quelques réussites étranges, comme le goût de Rush pour l’érotisme, l’horreur & une course-poursuite particulièrement décente. Le jeu est mauvais, sauf chez Willis & Dourif ainsi que quelques extras qu’on laisse déborder pour le meilleur du pire, cependant Rush a du succès quand il montre vouloir à peine survoler la névrose des personnages.

    Tout en laissant glaner par ci par là un indice (car La Couleur de la Nuit est quand même un thriller plutôt alambiqué), le film arrive dans la douleur à créer un freakshow psychologique parfait qui le rend enjaillable : un effet presque durable pour peu qu’on n’attache pas trop d’importance à un happy end sorti de nulle part.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 novembre 2019
    Quelle réalisation catastrophique pour un si bon début tonitruant de ce scénario au génie avorté, que c'est dommage, ah mince ! Il y a la star Bruce Willis dans un rôle singulier qui nous change de son rôle cliché de John McClane, un célèbre action policeman.
    Le psychanalyse de cette fiction accrocheuse à l'entrée, est perturbé depuis sa dernière désastreuse consultation avec une cliente, l'art du bizarroïde occupe ce film, on reste bouche bée devant cette mise en scène peu futée toute maquillée d'érotisme.

    Une histoire de chez les bobos en pleine séance thérapie de groupe, des meurtres liés à l'étrangeté, avec une musique choisie correspondant à l'univers bizarre, ce n'est pas du fantastique, qu'on se le rappelle.
    Contentant de dire que ce razzie award ait obtenu le meilleur prix pour la plus belle des Hot Scene, ranger dans la salle de bain de la réalisation, son temps s'est arrêté en 1994, un sacré spécimen inconnu ne relevant pas de l'intelligence.

    C'est une source d'inspiration pour d'autres auteurs, se rattraperont avec des pertinentes séries télévisées année 2000, la chirurgie esthétique sulfureuse que j'adore, la cohérence du propos dont on reparlera encore jusqu'à aujourd'hui, ce sera beaucoup plus intelligent, il y a aussi le cinéma génial de l'autre bout du monde.
    Révélation à la solution d'intrigue, une vérité qui est travestie quelque part introuvable, la fin sera frustration et puis clap.
    Romaric44
    Romaric44

    21 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2020
    Bruce Willis dans un rôle inhabituel mais qui lui va bien, un rôle plus humain. Le rôle de psy lui va bien ça se confirmera dans le 6eme sens.
    La qualité du film repose principalement sur lui. Jane March est malheureusement bien moins douée.
    Le film est très ancré dans les années 90 au niveau esthétique mais le scénario est bon, la réalisation un peu moins.
    C est un film qui se laisse très facilement regardé et le côté un peu sulfureux est pertinent.
    La bande son est très sympa également.
    Gros bémol le rôle de l'inspecteur est insupportable et fait beaucoup de torts au film.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 362 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Honnêtement, l’histoire est assez fade et l’intrigue un peu creuse. Mais juste pour les scènes torrides avec Jane March, je pourrais revoir ce film une vingtaine de fois.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 782 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 octobre 2021
    Vêtue d'une robe vert vif une femme instable s'enduit le visage de rouge à lèvres rouge vif. Puis elle rend visite au thérapeute new-yorkais Bruce Willis (Bill Capa). La femme subit une mésaventure qui fait que M. Willis devient daltonien. La couleur rouge est son problème le plus spécifique. Il est possible que le réalisateur Richard Rush et Willis aient cherché à être excentriques. Mais ça ne marche pas pour le public. Un mystère majeur est annoncé très tôt mais cette tromperie étrangement apparente ne révèle pas nécessairement l'identité du tueur mais au contraire elle détourne l'attention du spectateur. Willis montre des cheveux et des muscles plus épais et March est superbe comme fille dans le film. Tous deux montrent des quantités généreuses de chair et ont de bonnes scènes de sexes et de pleurs mais aucun des deux n'est convaincant. Le groupe de thérapeutes grossiers semble s'amuser. Le détective Ruben Blades qui ressemble à Columbo s'amuse trop et il devrait s'amuser davantage ce serait mieux pour nous...
    nastygobs
    nastygobs

    21 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2008
    Dans les 90's le cinéma avait une authenticité que seule une génération peut apprécier.Color of night plaira à cette génération par sa mise en scéne particuliére aux effets visibles nul par ailleurs que dans les 90's.Seulement color of night n'a pas que cela,avec un scénario gérant les hauts comme les bas,bruce willis à l'époque grande star dévoile ses limites d'acteurs comme d'ailleurs tout le casting du film.Pour contrer la vague basic instinct sorti quelques années plus tot quoi de plus normal que de nous sortir des scénes érotiques qui laisse entrevoir le pénis de Willis.Bref color of night est moyen mais reste captivant de bout en bout.
    jamesgray33
    jamesgray33

    29 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 septembre 2009
    Mais c'est quoi cette daube??? Mais que fait donc mon petit Bruce dans cette arnaque??? Ce film est une énorme déception. La réalisation, complétement ridicule, est incroyablement laide. Même Bruce Willis (dont je suis peut-être le plus grand fan) semble perdu. De plus, la VF est une atrocité. Sa voix est horrible (son doubleur habituel a sûrement prit peur devant un tel massacre). En plus ça a très mal vieilli. Je suis déçu; ce film est absurde, mauvais, c'est tout simplement LE PIRE de Bruce Willis. Rien que ça!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 mars 2008
    Un scénario invraisemblable , ennuyeux et dépourvu d'originalité (on se demande ou les scénariste avait la tête quand ils l'ont écris). Des acteurs médiocres (même Bruce Willis n'est pas a la hauteur ! ) et des scènes érotique dépourvue d'intérêt. Je ne vois pas comment on peux faire des films aussi lamentable que celui la. On ne ressent aucune émotion , on a pas envie de voir la suite car le film n'est pas du tout prenant,aucun suspens ni de bonnes scènes d'action a se mettre sous la dent. Il n'y a que la fin qui est un peux plus palpitante mais sa ne suffira pas a séduire le spectateur pour autant. Bref , je n'ai pas du tout aimer "Color of night" et je le déconseille fortement.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 juin 2007
    Le problème de ce film c'est que l'histoire de fond n'est pas si mal que ça mais il y a beaucoup trop de scènes totalement inutiles qui ne font pas avancer l'enquête (comme celle de la piscine, et celle qui suit dans le lit et...celle qui suit dans la douche). Pire encore, c'est la version longue du film! La version courte est amplement suffisante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juillet 2012
    J'ai vraiment beaucoup aimé ce film, surtout vers la fin !HEADMeme si ce film n est pas tout jeune, avec un Bruce Willis jeune il est genial!
    Illusions du Spectacle
    Illusions du Spectacle

    2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2021
    Probablement l'un des films de Bruce Willis que je préfère, bien loin des John Mclane... Une bonne ambiance de thriller psychologique 90s. Malgré ses défauts, ce film dégage une atmosphère qui lui est propre, avec des personnages intéressants ( le flic panaméen est excellent ), le club du lundi, l'histoire d'amour impossible et passionnelle, voir même franchement contre nature pour ma part... Bref, un film obscur, qui j'imagine, ne pourra pas faire l'unanimité, car ici, le ressenti est très personnel et non commun. ReDécouverte tardive...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 novembre 2009
    Ce film a un scénario relativement original, et donc donc assez intéressant. Cependant, il est un peu trop long et les scènes érotiques ne semblent servir qu'à combler les longueurs à défaut d'être réellement utiles.
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