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On sait que Michel Audiard n'est ni un metteur en scène qualifié, ni même un scénariste, mais le vrai problème de ce film, qui en fait un des plus médiocres de son auteur, tient à ce que même les dialogues, hormis quelques rares formules, sont décevants. Dès lors, il n'y a rien à en attendre.
Cette histoire, où Audiard recompose une sorte de cour des miracles sur un sinistre terrain vague de banlieue, est gentillement macabre (la machine abracadabrante avaleuse d'humains...) et totalement absurde. Cependant, l'inélégance de la mise scène et de la technique rejoint l'indigence diu scénario pour constituer une pochade sans intérêt parce que sans but ni ambition. Des scènes s'étirent et sont surjouées, dans lesquelles on voit plus de lourdeur que de sens comique. Darry Cowl et Michel Galabru en font des tonnes; Maurice Biraud et André Pousse ont des textes très anodins; si bien que seules les apparitions tonitruantes de Bernard Blier sauvent la réputation d'Audiard. Le comédien démontre une fois de plus qu'il est sans doute le meilleur interprète "audiardien" et , dans le cas présent, nous offre une vrai récital, bien trop clairsemé hélas.
Cette histoire, où Audiard recompose une sorte de cour des miracles sur un sinistre terrain vague de banlieue, est gentillement macabre (la machine abracadabrante avaleuse d'humains...) et totalement absurde. Cependant, l'inélégance de la mise scène et de la technique rejoint l'indigence diu scénario pour constituer une pochade sans intérêt parce que sans but ni ambition. Des scènes s'étirent et sont surjouées, dans lesquelles on voit plus de lourdeur que de sens comique. Darry Cowl et Michel Galabru en font des tonnes; Maurice Biraud et André Pousse ont des textes très anodins; si bien que seules les apparitions tonitruantes de Bernard Blier sauvent la réputation d'Audiard. Le comédien démontre une fois de plus qu'il est sans doute le meilleur interprète "audiardien" et , dans le cas présent, nous offre une vrai récital, bien trop clairsemé hélas.
Ce film burlesque ou loufoque selon ses opinions ravira les amateurs mais je ne pense pas qu'ils soient si nombreux.
A. Girardot est attendrissante, et épaulée par une belle ribambelle d'acteurs que sont Blier, Cowl, Biraud, Carel, et Carmet, sans oublier Pousse et Galabru, on apprécie les premières minutes du film qui nous replongent dans la béatitude des années 70, mais on s'ennuie vite, les gags ne font pas rire, et le scénario est plutôt rocambolesque. Le générique façon dessin animé nous avait mis la puce à l'oreille sur ce qu'il fallait attendre du film. Dommage. Audiard et les acteurs ont surement du prendre beaucoup de plaisir à monter et faire ce film mais cela n'est pas transmis aux spectateurs. Il semble qu'on navigue dans un univers tout à fait hallucinant et les critiques de la société du moment ne passent pas vraiment. On a l'impression d'être coincé entre du J. Yanne et du J. P. Mocky.
A. Girardot est attendrissante, et épaulée par une belle ribambelle d'acteurs que sont Blier, Cowl, Biraud, Carel, et Carmet, sans oublier Pousse et Galabru, on apprécie les premières minutes du film qui nous replongent dans la béatitude des années 70, mais on s'ennuie vite, les gags ne font pas rire, et le scénario est plutôt rocambolesque. Le générique façon dessin animé nous avait mis la puce à l'oreille sur ce qu'il fallait attendre du film. Dommage. Audiard et les acteurs ont surement du prendre beaucoup de plaisir à monter et faire ce film mais cela n'est pas transmis aux spectateurs. Il semble qu'on navigue dans un univers tout à fait hallucinant et les critiques de la société du moment ne passent pas vraiment. On a l'impression d'être coincé entre du J. Yanne et du J. P. Mocky.
« Patins ! »
Reprenant une recette qui a marché, Michel Audiard et Jean-Marie Poiré remettent le couvert avec Annie Girardot.
Le film s’ouvre sur une séquence où Roger Carel s’essaie à l’accent américain de manière pas trop mauvaise, exercice pourtant généralement voué à l’échec grotesque. Or, l’oeuvre entière d’Audiard repose sur les épaules des interprètes de ses dialogues et leur capacité à jouer juste le comique de situation et le burlesque, qui n’est pas une spécialité française, à l’inverse de la gouaille qui rythme ses histoires.
Outre Annie Girardot et Roger Carel, on retrouve des acteurs récurrents des audiardises (André Pousse, Jean Carmet, Bernard Blier, Maurice Biraud, Dominique Zardi) et quelques nouveaux issus d’autres « troupes » comme Darry Cowl (qui fait trop son Darry Cowl), Michel Galabru (qui fait du Galabru) ou le jeune Daniel Prévost (qui fait… ben rien, en fait).
Sur une idée de départ intéressante (la Cour des Miracles à Paris, ça a quelque chose de la tradition), le scénario, hélas, se délite vite par manque de nourriture et par une interprétation caricaturale que ne sauvent en rien des dialogues assez indigents. Du burlesque, on tombe dans le grotesque, comme ce fut déjà le cas pour « Une veuve en or ». Si les scénarios d’Audiard ne sont souvent que des prétextes, celui-ci s’avère en effet complètement délié et, à cause de l’interprétation faiblarde (notons que le canard joue juste) et du manque d’humour (enfin, ça veut mais ça le fait pas), on finit par être effaré par trop d’incohérences. L’absurde c’est bien quand c’est rigolo ou intelligent, ce que ce film n’est en rien. C’est mauvais.
Un autre ratage de Michel Audiard, qui a, semble-t-il, trop souvent privilégié la quantité à la qualité.
Reprenant une recette qui a marché, Michel Audiard et Jean-Marie Poiré remettent le couvert avec Annie Girardot.
Le film s’ouvre sur une séquence où Roger Carel s’essaie à l’accent américain de manière pas trop mauvaise, exercice pourtant généralement voué à l’échec grotesque. Or, l’oeuvre entière d’Audiard repose sur les épaules des interprètes de ses dialogues et leur capacité à jouer juste le comique de situation et le burlesque, qui n’est pas une spécialité française, à l’inverse de la gouaille qui rythme ses histoires.
Outre Annie Girardot et Roger Carel, on retrouve des acteurs récurrents des audiardises (André Pousse, Jean Carmet, Bernard Blier, Maurice Biraud, Dominique Zardi) et quelques nouveaux issus d’autres « troupes » comme Darry Cowl (qui fait trop son Darry Cowl), Michel Galabru (qui fait du Galabru) ou le jeune Daniel Prévost (qui fait… ben rien, en fait).
Sur une idée de départ intéressante (la Cour des Miracles à Paris, ça a quelque chose de la tradition), le scénario, hélas, se délite vite par manque de nourriture et par une interprétation caricaturale que ne sauvent en rien des dialogues assez indigents. Du burlesque, on tombe dans le grotesque, comme ce fut déjà le cas pour « Une veuve en or ». Si les scénarios d’Audiard ne sont souvent que des prétextes, celui-ci s’avère en effet complètement délié et, à cause de l’interprétation faiblarde (notons que le canard joue juste) et du manque d’humour (enfin, ça veut mais ça le fait pas), on finit par être effaré par trop d’incohérences. L’absurde c’est bien quand c’est rigolo ou intelligent, ce que ce film n’est en rien. C’est mauvais.
Un autre ratage de Michel Audiard, qui a, semble-t-il, trop souvent privilégié la quantité à la qualité.
Elle Cause Plus... Elle Flingue est un film dialogué et réalisé par Michel Audiard.
Cette comédie loufoque n'est pas vraiment convaincante. Le scénario est assez brouillon et l'histoire est peu intéressante (si on arrive à s'y accrocher). Le film tient pour les scènes de présence de Bernard Blier qui est comme toujours formidable lorsqu'il joue des dialogues d'Audiard. Annie Girardot est convaincante mais ses répliques tombent souvent à plat, la faute à une réalisation très académique et peu enlevé.
C'est un film mineur de Michel Audiard, pas vraiment recommandable.
Cette comédie loufoque n'est pas vraiment convaincante. Le scénario est assez brouillon et l'histoire est peu intéressante (si on arrive à s'y accrocher). Le film tient pour les scènes de présence de Bernard Blier qui est comme toujours formidable lorsqu'il joue des dialogues d'Audiard. Annie Girardot est convaincante mais ses répliques tombent souvent à plat, la faute à une réalisation très académique et peu enlevé.
C'est un film mineur de Michel Audiard, pas vraiment recommandable.
Avis personnel. Genre et traitement très "français" mais dans un esprit joyeusement désinvolte et irrévérencieux que je ne renie pas. Le scénario et les satires [flics et curés surtout] qu'il jette en pâture ne volent pas très haut mais l'intention n'était certainement pas là. C'est gros, parfois même très gros et même grotesque mais s'il y a un point tout à fait remarquable selon moi, c'est le jeu des comédiens: ils assument totalement et je pense qu'ils se sont beaucoup amusés. Pour moi, Bernard Blier est ici juste énorme, parvenant même à l'être dans les scènes les plus caricaturales et les plus tordues. Annie Girardot ne s'en laisse pas conter sur ce plan et quand ils s'y mettent à deux, il est quand même difficile de ne pas sourire. Leur duo d'Eurydice est en cela remarquable, …aussi remarquable que la vue plongeante qui nous est offerte par la robe d'Annie! Les autres seconds rôles, Darry Cowl en tête, sont dans la note et, quoique le film se fasse joyeusement mitrailler par les critiques, je reconnais que j'ai passé une bonne soirée en revoyant ce film.
Avis personnel. Le scénario et les satires [flics et curés surtout] qu'il jette en pâture ne volent pas très haut mais l'intention n'était certainement pas là. C'est gros, parfois même très gros, mais s'il y a un point tout à fait remarquable selon moi, c'est le jeu des comédiens. Pour moi, Bernard Blier est ici juste énorme, parvenant même à l'être dans les scènes les plus farces et les plus tordues. Annie Girardot ne s'en laisse pas conter sur ce plan et quand ils s'y mettent à deux, il est quand même difficile de ne pas sourire. Leur duo d'Eurydice est en cela remarquable, …aussi remarquable que la vue plongeante qui nous est offerte par la robe d'Annie! Les autres seconds rôles, Darry Cowl en tête, sont dans la note et, quoique le film se fasse joyeusement mitrailler par les critiques, ils ont franchement l'air de bien s'amuser. A voir si l'on est prêt à accepter du farfelu à la mode Audiard, mais dosé cette fois à la pelleteuse. A l'occasion, cela ne dérange pas.
Oh yeah ! Baby ! Il a fait fort le Michel, très fort ! Bon, on le connaît : quand il passe derrière la caméra, on sait très bien qu'il se fout absolument du scénario, de la narration et tutti quanti. Ce qui l'intéresse, c'est le délire permanent. Ce qui se produit ici. D'ailleurs, le générique annonce clairement la couleur. Ensuite, on te met sur la table cette machine à broyer qui joue la musique de "L'Homme de Rio" quand elle est en marche. En gros, tout ce film est un grand n'importe quoi jusqu'au-boutiste. Le genre qui fera kiffer certains et qui filera des crises d'urticaire à d'autres. Ce sera selon les sensibilités. La brochette de comédiens appelée pour l'occasion se retrouve lâchée en pleine jungle et prend un plaisir non-dissimulé à jouer tout ça. Annie Girardot s'éclate comme une folle. Au même titre que Bernard Blier qui se délecte de dialogues sans queue ni tête. Et Darry Cowl ? Oh lui, il nous fait un petit numéro bien savoureux, dans le style qu'on lui connaît. Dommage qu'il ne soit pas plus présent. Avec "Elle cause plus, elle flingue", Michel Audiard nous a offert quelque chose dont pas mal de cinéphiles raffolent : un nanar bien réjouissant. Car oui, en fait, ce film, c'est un nanar, mais un bon. Pourquoi s'en priver ?
Une bonne farce loufoque de Michel Audiard avec Anne Girardot dans une comédie absurde et pétillante.
Magnifique film, plaisir totale pour des amateurs de vielle garde des grands acteurs.
Faut avouer que je l'ai regardé 3 fois ce soir et je n'arrete pas a rire, il y a des moments de
folie pure et phrases féeriques, a voir et revoir encore!
Faut avouer que je l'ai regardé 3 fois ce soir et je n'arrete pas a rire, il y a des moments de
folie pure et phrases féeriques, a voir et revoir encore!
Film burlesque des années 70, loin d'être un chef d'oeuvre, il ravira les nostalgiques. Un film agréable, bien fait, des acteurs qui nous manquent un peu aujourd'hui, une esthétique trés marquée par l'époque, les dialogues d'Audiard et surtout, une réalisation simple et propre, pas de caméra qui bouge, pas de musique moche et pas de scènes de chuchotements dans une pièce sombre... ce n'est pas hilarant, mais c'est lumineux, haut en couleurs et plaisant.
Moins catastrophique qu'il en a l'air, ce film décousu vaut essentiellement par les acteurs et les bons mots d'Audiard.
Inférieur à "Elle boit pas..." (dont il n'est pas la suite), ce long-métrage repose sur une Annie Girardot explosive, dans une composition loufoque qui lui va nettement mieux que les Dr. Françoise Gailland et autres personnages convenus qu'elle a beaucoup portés dans le cinéma familial des années 70. De même, Blier, Carmet et Pousse, autres fidèles du réalisateur-dialoguiste, sont ici remarquables, tout comme Darry Cowl, époustouflant dans un rôle trop court.
Inférieur à "Elle boit pas..." (dont il n'est pas la suite), ce long-métrage repose sur une Annie Girardot explosive, dans une composition loufoque qui lui va nettement mieux que les Dr. Françoise Gailland et autres personnages convenus qu'elle a beaucoup portés dans le cinéma familial des années 70. De même, Blier, Carmet et Pousse, autres fidèles du réalisateur-dialoguiste, sont ici remarquables, tout comme Darry Cowl, époustouflant dans un rôle trop court.
N'est pas Jean Yanne qui veut et Audiard se plante en beauté dans ce qui aurait voulu être une satire sociale. Si le côté anti-flic est d'une férocité inouïe, l'aspect anticlérical est raté tellement la fable est absurde et le propos forcé (Galbru est ridicule) Nous avons : une bonne première partie avec un Darry Cowl déchaîné, Annie Girardot qui assume complètement, Blier toujours bon même quand on lui fait dire n'importe quoi et quelques rares bonnes scènes (notamment celle où Blier et Girardot chantent en duo le couplet d'Eurydice). Mais tout cela ne saurait sauver ce film globalement décevant.
Complètement loufoque, débile souvent et hilarant parfois, cette suite concoctée par Audiard est délire sans nom souvent idiot, mais aussi ponctué de bons mots comme l'auteur sait le faire. Chaque moment avec Blier est un régal, et le tout file comme un truc à connaître dans sa vie... un truc dingue dans sa conception et son interprétation.
Comédie complètement loufoque et très décevante quand on voit au casting Bernard Blier ou encore Michel Galabru,un petit navet car on s'ennuie dans l'ensemble mais certains moments sont bien comme le début avec Darry Cowl,c'est bien mais après ça dérape... Je mettrais à ce film un 11/20.
Cette réalisation de Michel Audiard,qu'on ne présente pas,plonge dans le non-sens le plus absolu,au risque de perdre son public acquis."Elle cause plus,elle flingue"(1972)fait voler en éclat toute narration,même comique,pour une fantaisie d'initiés qui se noie dans les lubies d'Audiard.Il se lâche complètement sur les dialogues,certains étant même mémorables,mais il les place à tort et à travers,de sorte que ça n'a plus aucun sens.Pour rire pleinement,il faut un minimum de pertinence.Et cette histoire de maquerelle,qui jette les importuns dans une machnie à recycler qui fait de la samba(!!)n'en a aucune.La bande à Audiard est du voyage,pour une délire qui semble ne concerner qu'eux.Annie Girardot,Bernard Blier,Jean Carmet,Michel Galabru,Darry Cowl et leurs clowneries.On sent la farce ecclésiastique et aussi la moquerie envers les beatniks totalement hors des réalits.Toute cette agitation est fatiguante,vaine,je dirais même vaniteuse.Un bon plantage,quoi.
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