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Un visiteur
2,5
Publiée le 20 août 2010
Un bon nanard franchouillard à regarder au 15ème degré! Les situations sont ultra-rocambolesques, à la limite du ridicule, mais c'est ce qui fait le charme du film car complètement assumé par l'équipe du film. En effet les acteurs surjouent (Jacques Balutin, Daniel Prevost & Darry Cowl en tête) et la réalisation est digne d'un film télé actuel. Un film à regarder l'été pour se détendre et ne pas se "prendre la tête"!
Un vrai nanar, une série Z tournée à la va- vite, mais qui est sauvée par une incroyable équipe d'acteurs , une brochette de très bons seconds rôles du cinéma français des années 80. On a l'impression d'un grand Bazard , les acteurs se lâchent, et au final on rit beaucoup de cette grande déconnade. Daniel Prévost est égal à lui même, en plein délire , en plein "Happening", formidable dans ses Impros et ses excès, une de ses meilleures prestations , complètement fantasque. . Balutin, Marion Game ( délicieuse et charmante), Darry Cowl tous se lâchent et créent une ambiance réjouissante. Le scénario est mince comme une feuille de papier à cigarette, et la Thailande reconstituée en banlieue parisienne est bien minable. Les quelques figurantes Thaies , aux seins nues , essaient d'apporter une touche d'exotisme, bien ringuard. Mais il y a aussi des répliques cultes et un comique de situation , louffoque et hilarant qui fait mouche .
Sans doute encouragé par l'énorme succès critique de "Mon curé chez les nudistes", Robert Thomas remet ça avec cette inénarrable comédie dont le point de départ est l'héritage par un populaire curé du Sud-Ouest d'un orphelinat en Thailande, spoiler: en réalité un bordel.
Maurice Risch se substitue au Paul Préboist évangélisant les nudistes mais le résultat est le même: un film d'une bêtise incroyable où chaque situation est une ineptie, où chaque mot est une imbécillité. Dans des rôles secondaires, Daniel Prévost et Darry Cowl cachetonnent sans vergogne, le premier parvenant visiblement mieux que le second à s'amuser de la stupidité de son personnage. Dans une Thailande dénichée en Beauce ou dans le Poitou, Robert Thomas l'imposteur oblige ses comédiennes à se dénuder, son curé Maximin à se balader en caleçon et Jacques Balutin à porter le kilt. C'est affilgeant et ce qui m'etonnera toujours, c'est la désinvolture avec laquelle le réalisateur met en scène son nanar, comme s'il n'y montrait aucun intérêt, sans respect pour lui-même. L'ensemble n'en est que plus débile.
"Mon curé chez les thailandaises (1983) NRJ 12 le 12 juillet 2016
Le ciel soit béni qui a écarté mes pas des salles obscures et de la vision de ce navet en 1983 ! Je m'en serais longtemps voulu d'avoir dépensé un seul kopeck pour voir ce navet exécrable nul et sans saveur ! Mon curé chez les nudistes ayant été millionnaire en entrées à la surprise générale, Robert Thomas a cru au miracle et a remis le couvert avec un second opus. C'est ainsi qu'est né ce chef d'oeuvre de la bêtise cinématographique ! On ne change pas une équipe qui gagne ? Robert Thomas a fait fi de ce conseil et son second casting a été un tsunami ! Plus aucun comédien de qualité comme dans les nudistes ! Rien que des seconds couteaux et bien peu...Robert Hirsch n'arrivait pas à la cheville de Préboist et Dary Cowl était sûrement là pour payer des dettes de jeu, comme il l'avouera lui-même. On se dit aussi que pas un des comédiens du premier opus n'aura voulu inscrire son nom au générique de cette seconde hérésie cinématographique avec le risque d'être catalogué !. Comédiens choisis au petit bonheur, scénario inexistant : on a essayé de pallier en enregistrant sur la bande-son des cris, hurlements, braillements pour compenser des dialogues inexistants. Ah si, un quand même qui cite cette phrase qui fleure bon la comédie française et prononcée par Dary Cowl : "J'aurais dû la baiser, ça lui aurait laissé un souvenir" Comme vous constatez, ça vole haut ! Ce film est une escroquerie en bande organisée : aucune prise de vue en Thailande mais tournage à la va-vite sur la "mer des sables" d'Ermenonville, entre autres ! Erostisme quasi absent : les rares asiatiques qu'on peut voir sont plus riveraines de Barbès-Rochechouart que de Bangkok ! Et c'est comme aux Folies bergères : certaines se dénudent, d'autres pas ! Quand même, ce film dont je n'ai pu trouver le nombre d'entrées (qui a dû être ridicule) a réalisé un miracle : celui de ne pas rompre les relations diplomatiques entre le Vatican, la Thailande et la France ! Ce gâchis de pellicule aura été l'avant dernier du piètre réalisateur, ouf ! Ce n'est pas avec ce genre de film que NRJ va porter sa chaîne au firmament de la TNT ! Consternant. willycopresto
Alors là... Après un premier opus pas si nul que ça, on arrive à tout autre chose, il faut dire que le casting est bien différent, et quel casting ! Beaucoup de comédiens de théâtre sur qui on peut compter, de Marion Game à Jacques Ballutin, mais aussi Jacques Legras qui donne un gros indice sur le concept du film en incarnant un chinois tout en gardant son look habituel, et tout le monde trouve que c'est un chinois quand même : c'est du grand n'importe quoi volontaire, pas possible que ce soit autrement, du coup ce n'est pas un nanar (drôle sans le vouloir tellement il serait ridicule) mais une sorte de pièce de théâtre de boulevard loufoque bourrées d'invraisemblances (devant l'église du sud-ouest on vend du nougat du sud-est, on arrive en Asie et il y a un château médiéval style français au milieu d'un désert avec des pirates, il y a de la danse du ventre, etc, ça n'arrête pas) dont Les Nuls se sont sans doute inspirés par la suite ! Apparition de Darry Cowl plutôt sympa, puis quand on arrive à Daniel Prévost là c'est un sommet, on a dû lui laisser carte blanche, donc vous imaginez le travail ! Alors finalement, moi qui attendait un truc pas drôle rempli de prétextes à nudité lourdingue, eh bien non, c'est un peu olé olé mais pas tant que ça, même Katia Tchenko fait plutôt une bonne prestation, Maurice Risch est vraiment bon, et l'accent "à la Pollux du Manège Enchanté" de Jacques Balutin vaut le détour. Bref, on rit vraiment, et on a même droit à quelques phrases cultes, ma préférée étant - vers 50 minutes - Marion Game qui finit par se dire "mais je ne peux pas rester comme ça habillée comme une...". Délirant et drôle, si en plus vous avez connu l'époque vous ne serez pas déçu. Score d'affinité AlloCiné : pas attribué ! Tu m'étonnes :-D
Jacques Legras et Daniel Prevost sont asiatiques - oui ! - dans le film, l'un dirige un bordel dans le 13ème à Paris (pardon ! en Thaïlande) l'autre est le chef des guérilléros wong wong ! Le scénario est délirant, le film tourné sous acides, les acteurs sont survoltés, un chef d'oeuvre méconnu du cinéma ! On en ressort avec un rare sentiment de sidération...